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29 septembre 2008

Dépression : promesse non-tenue ?

Cette tristesse, cette angoisse, cette incertitude sans contour sur sa propre identité : et si c'était les effets d'une promesse non-tenue ?

Promesse secrète. Promesse dont on a cru qu'elle ne comptait pas (elle comptait). Promesse faite secrètement entre soi et soi, entre soi et plus grand que soi, entre soi et plus petit que soi. Promesse négligeable... ou plutôt négligée. Et de cette parole que l'on n'a pas tenue, les conséquences enflent jusqu'aux proportions d'une souffrance atroce.

C'est l'hypocrisie qui transforme le visage en masque, la personnalité en marionnette, le sourire en rictus vide, l'engagement en parole creuse, la vie en douleur.

Une petite promesse... une simple promesse... qui n'a pas été tenue... peut transformer une existence autrement paisible en cauchemar. Car la conscience ne dort jamais.

24 septembre 2008

La dépression magnésémique

Symptômes
Le mot qui s’impose est : anxieux.
Le moindre bruit nous fait sursauter. On est tendu, sur le qui-vive, hyperémotif. C’est un état de tension et de méfiance ; une forme légère de paranoïa ; un état qui oscille entre peur, colère et parfois même panique. Bref, une nervosité, une irritabilité constantes ; un état d’inquiétude et de déséquilibre, qui parfois tourne à l’impulsivité, à l’agressivité. On est sur les nerfs. Et bien sûr, on se sent aussi… déprimé.
Simultanément, on constate des symptômes purement physiques. Ce peut-être de la constipation, des ballonnements, une fatigue persistante qui commence dès le matin, de l’insomnie, de l’hypertension, des maux de tête et des migraines, un mal au dos, des muscles raides et douloureux, l’œil qui palpite, des crampes, des angines, une faiblesse générale, des tremblements, des convulsions, le hoquet…
Cause
Comme son nom l’indique, la dépression magnésémique est due à une carence en magnésium. Le magnésium, dont le nom est connu mais dont l’importance est généralement sous-estimée, fait partie des nutriments essentiels. On a déjà dit de lui que c’est la « clé de voûte du monde vivant ».
Le corps ne peut pas le fabriquer lui-même ; il doit être apporté par l’alimentation. Et comme l’organisme n'a pas de réserves en magnésium, cet apport doit être non seulement régulier, mais quotidien.
Le magnésium est d’abord présent dans le sol ; ensuite, il passe dans les plantes (puis les animaux), pour enfin finir dans notre assiette, et finalement dans notre corps. Il faut aussi savoir qu’un excès de potassium dans les sols empêche le magnésium d’être assimilé par la végétation, et que, pour notre santé, un sol devrait présenter une teneur en magnésium beaucoup plus élevée que sa teneur en potassium.
Au dix-neuvième siècle, la carence en magnésium n'existait pas. Il suffisait de manger chaque jour cinq cent grammes de pain complet au levain pour obtenir l'apport de magnésium nécessaire.
Mais depuis un demi-siècle, les engrais utilisés pour « fertiliser » les sols sont à base d’azote, de phosphore et de potassium… exclusivement ou presque. (De même que le potassium est l’antagoniste du magnésium, l'azote est l'antagoniste des oligo-éléments.) Au fur et à mesure que l'emploi des engrais azote-phosphore-potassium s’est généralisé, les sols sont devenus de plus en plus saturés en potassium et donc de plus en plus pauvres en magnésium, les déséquilibres se sont installés, les carences et les maladies ont apparu puis explosé dans le bétail : fièvre aphteuse, tuberculose, stérilité… Carences et maladies qui se retrouvent ensuite dans la population, qui mange ce que l’agriculture lui fournit.
Actuellement, le manque de magnésium est devenu la norme. Jusqu'à trois quarts de la population des USA consomment moins de magnésium que la quantité recommandée. En France, on ne doit pas en être loin. Et cette proportion devrait peut-être être revue à la hausse, car en réalité on ne sait pas quelle est la dose idéale de magnésium – il se pourrait très bien qu’elle soit bien supérieure aux apports journaliers recommandés, qui ont été fixé un peu au hasard.
Cet état de carence généralisée s’explique par quatre causes principales :
1/Par l’emploi des engrais chimiques déjà mentionnés.
2/Par la généralisation des aliments raffinés (farine raffinée, sel raffiné, riz raffiné, etc.) Ceux-ci sont infiniment moins riches en magnésium que les autres.
3/Par la consommation excessive de produits laitiers, abus présenté comme naturel, sain et normal par la propagande habile de l’industrie agro-alimentaire. En effet, certains composants du lait interfèrent avec l’assimilation du magnésium.
4/Par la malbouffe.
Conséquences à long terme
Comme le magnésium est indispensable à la vie et qu’il joue un rôle dans tous les processus biochimiques de l’organisme, sa carence prolongée a des effets absolument désastreux sur la santé mentale et physique.
Commençons par la santé mentale. La stabilité émotionnelle dépend dans une bonne mesure de la santé physique, qui elle-même dépend de la nutrition. On a découvert que le sang des personnes extrêmement irritables présentait un déficit en magnésium. Le magnésium est l'un des principaux aliments de la cellule nerveuse ; dans tous les troubles du système nerveux (nervosité, dépression, insomnie, anxiété...) on constate la carence de magnésium. Des expériences l’ont montré : les animaux privés de magnésium deviennent hyperexcitables ; un léger bruit, une ombre suffisent à les rendre hystériques. Le docteur américain Willard A. Krehl a identifié de nombreux désordres nerveux chez les patients souffrants d’un manque de magnésium : plus de 78% d’entre eux souffraient de confusion mentale, 83% étaient désorientés, tous souffraient d’hyperréflexie – le genre d’exagération des réflexes qui fait bondir lorsqu’on entend un petit bruit. Mais les effets de la carence en magnésium sur la santé mentale ne s’arrêtent pas là…
En 1934, un scientifique français, M. L. Robinet, a fait une importante découverte. En comparant les cartes géologiques de France et les statistiques du suicide, il s’est aperçu que les carences du sol en magnésium se superposent exactement avec la répartition des suicides ; la présence de magnésium dans le sol a donc une influence sur le nombre de suicides.
Bien sûr, on ne se suicide pas parce que le sol est pauvre en magnésium, mais ceux qui absorbent régulièrement une bonne quantité de sels de magnésium ont un meilleur équilibre, ils supportent l’adversité avec plus de sérénité, ils se découragent moins facilement : le magnésium est un puissant antidépresseur. Dans notre beau pays de psychiatres et de psychanalystes, cette découverte ne reçut pas l’attention qu’elle méritait et tomba aux oubliettes.
Si le magnésium a un effet préventif sur le suicide, c’est entre autre parce qu’il régit l’hypophyse. Lorsque l’hypophyse n’obtient pas le magnésium dont elle a besoin, elle ne peut plus réguler la glande médullosurrénale, qui, du coup, se met à produire de l’adrénaline en excès. Or l’adrénaline joue un rôle important dans le passage à l’acte suicidaire. Les personnes suicidaires ont plus d’adrénaline dans le sang que celles qui ne le sont pas. Juste avant une tentative, la quantité de déchets d’adrénaline augmente rapidement dans leur urine.
La carence en magnésium a aussi des conséquences à long terme sur la santé physique. Cancer, crise cardiaque, épilepsie, delirium tremens, mort subite du nourrisson, ostéoporose, hypertension, caries, arthrite, fibromalgie, acné : la liste est loin d’être complète. Comme le magnésium joue un rôle dans tous les processus biologiques, son absence cause des problèmes de tous les côtés…
On pourrait croire que c’est le calcium, et non le magnésium, qui protège contre les caries et l’ostéoporose. Mais en fait, c’est le magnésium qui fixe le calcium. Au niveau cellulaire, il contrôle et régule l'entrée du calcium dans la cellule et les liquides intra-cellulaires. C’est pourquoi les « carences en calcium » sont bien souvent, en réalité, des carences en magnésium.
D’autre part, la prise régulière de magnésium prévient le cancer. Le rapport entre cancer et déficit en magnésium a pu être établi de la même manière que pour le suicide : en observant les cartes géologiques, on s’est aperçu en 1928 que les régions dont la terre était pauvre en magnésium se superposaient exactement à celles où l'on signalait le plus grand nombre de cancers.
Il y aurait encore beaucoup de choses à dire sur les conséquences à long terme d’une carence en magnésium ; si vous voulez en savoir plus sur les effets du magnésium, sur l’histoire de sa découverte et la manière dont ses défenseurs ont été persécutés, je vous conseille de lire ces livres :
-"Vertus Curatives du Magnesium", Dr R. Vergini
- "Le Magnésium et la Santé" AM. Lajusticia Bergasa
- "Savants maudits, Chercheurs exclus Tome 2" de P. Lance : Tela, Pauling, Gergez, Naessens, Rees-Evans, Maschi, Thepenier, Delbet, Lumière, Duffaut, Benveniste, Dervran
- "le chlorure de Magnesium" de MF. Muller editions Jouvence
Traitement
Pour remédier à une carence en magnésium, il suffit de modifier, ou plutôt d’améliorer, son alimentation et sa boisson. Il ne s’agit pas de le faire un temps, mais bien de changer pour de bon, c’est-à-dire irrévocablement, sa manière de manger et de boire.
On remplace le pain blanc par du pain complet biologique et le riz blanc par du riz complet biologique. On supprime, ou du moins on diminue, l’alcool, le sucre et les produits sucrés (j’allais dire cochonneries sucrées). En effet, l’alcool et le sucre appauvrissent nos réserves en magnésium. On mange aussi d’avantage de noix, de noisettes et d’amandes - elles sont très riches en magnésium.
Pour ce qui est de la boisson, le plus simple comme le plus efficace est de se fabriquer soi-même son eau très riche en magnésium. C’est cette eau très riche en magnésium qui constitue l’essentiel du traitement contre la carence en magnésium.
En voici la recette :
- Prenez une bouteille d’eau de source ;
- Achetez en pharmacie un sachet de « chlorure de magnésium » ou - ça revient encore moins cher - achetez dans un magasin bio un gros sac de « Nigari » : c’est le chlorure de magnésium version japonaise ;
- Versez le contenu du sachet de chlorure, ou deux cuillerées à soupe de nigari, dans la bouteille ;
- Fermez la bouteille et secouez-la ;
- C’est prêt !... Le goût est amer, mais on s’y habitue. Si vous buvez cette eau avec du jus de citron fraîchement pressé, il n’est pas impossible que vous y preniez goût.
Buvez un verre, deux verres ou trois verres de votre eau chaque jour, selon vos besoins. Pour les évaluer, c’est facile : plus vous vous sentez stressé, angoissé, agacé ou en colère, plus vous en avez besoin ; plus vous êtes calme et paisible, moins vous en avez besoin. Vous aurez des selles plus liquides, mais c’est absolument sans danger, et votre transit intestinal se régularisera tout seul avec le temps sans que vous diminuiez les doses.
Ce traitement n’est pas censé avoir de fin, car nous avons besoin de magnésium tous les jours. Bien sûr, si un jour vous voulez arrêter de boire votre eau très riche en magnésium, libre à vous – mais si dans les jours qui suivent vous vous sentez à cran, il ne faudra pas vous demander pourquoi.
Ce qui n’est pas un traitement
Se contenter d’une cuillerée à soupe d’eau au magnésium n’est pas vraiment un traitement (à moins que vous ne soyez petit et mince).
Si, au lieu de la recette éprouvée donnée ci-dessus, vous préférez prendre l’un des produits sophistiqués de l’industrie pharmaceutique, commencez par étudier soigneusement sa composition : il se pourrait que le magnésium soit trop faiblement dosé ; que la forme de magnésium utilisée soit beaucoup moins efficace que le chlorure ; ou encore que le produit contienne en même temps que du magnésium, d’autres substances moins sympathiques et moins inoffensives, telles que l’aspartame par exemple.
Les effets du chlorure de magnésium sur la dépression : témoignages
« Depuis que je prends régulièrement du chlorure de magnésium. Je me sens bien mieux côté moral. J'ai la forme et je n'ai plus de coup de barre l'après-midi. » (source : http://forum.doctissimo.fr/psychologie/depression-deprime-stress/depression-chorure-magnesium-sujet_156860_1.htm)

« J'ai pris du chlorure de magnésium pour l'anxiété, le stress, ça aide beaucoup. » (source : http://forum.doctissimo.fr/sante/acne-psoriasis/chlorure-magnesium-catastrophe-sujet_152156_2.htm)

« Je viens de démarrer une petite cure d'une quinzaine de jours. Je dors comme un bébé, et suis très posé au niveau nerveux... (ce qui n'est pas toujours mon cas !), pour mon boulot c'est un plus ! » (source : http://forum.doctissimo.fr/sante/acne-psoriasis/chlorure-magnesium-catastrophe-sujet_152156_2.htm)

« Quand je me sens déprimée, je bois un demi verre de chlorure de magnésium et je trouve ensuite que ça va mieux. Je n’hésite d’ailleurs pas à le faire plusieurs fois par jour, en plus du petit verre en dose quotidienne. » (http://www.ctendance.com/article-10041.html)

« J’utilise le chlorure de magnésium depuis quinze jours. Je pense que le chlorure de magnésium, met de bonne humeur, vous paraissait plus radieux et aussi en meilleure forme. C’est mon constat depuis quinze jours. Cela peut être aussi psychologique, mais je ne pense pas en ce qui me concerne. » (http://www.ctendance.com/article-10041.html)

« Depuis, que je fais une cure de magnésium, j'ai retrouvé une très belle peau, plus de gros furoncles, l'acné s'est envolé avec un ou deux boutons de temps en temps pas plus, en plus je dors très bien, j'ai maigri et je me sens beaucoup moins fatigué. » (http://www.google.fr/search?hl=fr&q=bon+pour+le+moral+chlorure+de+magn%C3%A9sium&btnG=Rechercher&meta=)

« J’utilise le chlorure de magnésium depuis 1996 - date à laquelle j’ai eu un infarctus. Une naturopathe m’a conseillé ce produit. J’en prends régulièrement - j’avais tendance à être dépressive auparavant - depuis, cela ne m’est jamais arrivé. Dès que j’ai la moindre baisse de moral, j’en fais une cure - lorsque je vais bien, j’arrête. Un seul point négatif : le goût est plus que désagréable, mais pour être toujours de bonne humeur, que ne ferait-on pas ? Je n’ai jamais été aussi bien que maintenant (j’ai 57 ans). » (http://www.ctendance.com/article-10041.html)

« Mon mari (psychose, maniaco-dépression et diabète) prend du chlorure de magnésium depuis 10 jours ; il a retrouvé une vie normale et dit que cela le fait dormir et lui fait le même effet que le lyxansia (benzodiazépine). Il ressent le besoin d’en boire ; il dit que son corps en redemande et qu’il trouve cela bon ! » (http://soignez-vous.com/2007/09/20/le-chlorure-de-magnesium/)

12 septembre 2008

Intoxication au fluor : symptômes

Bon... j'espère que mes bien aimés lecteurs et lectrices ne sont pas lassés de me voir plonger dans des sujets plus médicaux qu'avant - mais je ne m'éloigne pas de mon sujet, puisqu'il s'agit toujours de dépression, ou plus généralement d'émotions négatives, et bien sûr, des moyens d'y remédier.

Pour ceux qui croient encore que le fluor est l'ami des dents et rien d'autre : ce n'est pas du tout, du tout ça. Le fluor est un poison mortel à hautes doses qui, à petites doses, rend docile, soumis - bref, prive de toute capacité à se rebiffer, à s'affirmer contre une autorité tyrannique.

C'est pourquoi Hitler ajouta du fluor à l'eau que buvait les prisonniers politiques dans les camps : pour qu'ils ne s'évadent pas, ne complotent pas, ne se révoltent pas. Or ça a marché... et ça continue à marcher, mais cette fois-ci sur une population plus importante.

La population dans son ensemble est intoxiquée au fluor (par l'eau du robinet, par les dentifrices, par le prozac et les tranquillisants : beaucoup sont à base de fluor).

Si vous avez du mal à prendre des décisions, à vous y tenir, ou à résister aux décisions des autres, si vous subissez passivement ce qui vous embête, c'est peut-être le fluor.

La littérature consacrée au fluor est assez décourageante, car on y lit qu'il n'y a "aucun antidote connu" au fluor, et qu'une personne qui a été exposé au fluor pendant un an ou plus ne sera "plus jamais la même". D'autant plus décourageant, qu'on est à peu près tous et toutes dans cette situation-là : alors, serons-nous intellectuellement amoindris toute notre vie ?

Sans espoir de récupérer complètement cette précieuse capacité à s'affirmer, à résister, qui fait de nous des êtres humains au plein sens du terme ?

Ce serait triste.

Bien sûr, on peut travailler sur le côté psychologique (il y a toujours quelque chose à faire à ce niveau-là, par des lectures, de l'introspection, des efforts), mais ce serait sympathique d'avoir aussi un remède qui agisse directement au niveau biologique - un... quelque chose... qui permette de renforcer sa volonté, sa confiance à soi, et donc sa capacité à résister aux tentatives de manipulation.

Après moult recherches, j'ai trouvé l'or colloïdal. Il a - d'après certains témoignages - ce genre d'effet positif.

Mais ce produit est cher, si cher que personnellement, j'aurais tendance à douter de son efficacité - car j'ai constaté à mainte reprise que les solutions les plus efficaces sont aussi celles qui sont les moins coûteuses.

Et puis - un an après avoir écrit ce post, dont je reprends l'écriture maintenant - j'ai découvert un moyen de se désintoxiquer du fluor, ou du moins un moyen de faire disparaître une bonne partie de ses effets - un moyen GRATUIT dont l'efficacité est avérée - un moyen d'augmenter sa confiance en soi, sa force intérieure, sa capacité à s'auto-déterminer en quelque sorte.

Je parlerai de ce moyen très prochainement sur le blog.

Je compte d'abord l'essayer sur moi-même pendant quelques jours ou semaines pour en parler en toute connaissance de cause.

à suivre, donc...

11 septembre 2008

La dépression morti-dentale

Vous n'en avez jamais entendu parlé, n'est-ce pas ?...
Et pourtant, la dépression morti-dentale peut être grave.
Elle va d'un simple manque d'énergie, en passant par des douleurs insoutenables dans les bras, le dos et les jambes, jusqu'aux pensées suicidaires.
Elle peut toucher n'importe qui - ou presque.
Elle est inconnue des médecins.

Par contre elle est très, très facile à soigner! Très souvent, il suffit en effet pour s'en guérir d'extraire sa cause de l'organisme où elle sévit invisiblement...

La dépression morti-dentale est, comme son nom l'indique, une dépression causée par une ou des dent(s) dévitalisée(s).

Avez-vous déjà réfléchi au sens de cette expression : "dent dévitalisée"?... C'est une euphémisme qui voile la réalité beaucoup plus qu'il ne la désigne. Tout comme "le papier aluminium" est un euphémisme.

Dans le "papier aluminium" il n'y a pas de papier. Que de l'aluminium. Le terme le plus juste serait donc : "feuille d'aluminium". Si on a préféré "papier", c'est que le papier est inoffensif. Sa présence vient contrebalancée celle de l'aluminium, qui lui aurait pu inquiéter... à juste titre peut-être.

Une dent "dévitalisée" n'est pas une dent qui a perdu une partie de sa vitalité, ce n'est pas non plus une dent malade. C'est une dent morte. On pourrait très bien imaginer, dans une dictature quelconque, cet euphémisme : " - Alors?... Tu as réussi à le faire parler ? - Non. - Essaie encore ; si demain, il n'a pas craché le morceau, alors tant pis : dévitalise-le."

Dans un monde où ce sont les apparences qui règnent, ce qui compte c'est la surface. Ce qui se voit. L'invisible, on s'en fout !... Et pourtant, l'invisible existe. L'invisible a des conséquences. L'invisible est déterminant.

Une dent morte a l'air normale. Elle n'abîme pas le sourire. Elle ne donne pas l'air vieux. Niveau façade, elle assure ! Mais qu'est-ce qui se cache derrière cette façade ?...

Un diffuseur - mais pas d'huiles essentielles, non, vraiment pas. Un diffuseur de cadavérine, putrescine, Thioether...

Et si ces noms ne vous disent rien, voici de quoi leur donner un sens :

"Les thioéthers sont des chlorures d'alkyles reliés par un même atome de liaisons. Certains, lié par un atome de soufre et communément appelé gaz moutarde à cause de leur odeur particuliére, sont connus pour leur toxicité insidueuse très violente puisqu'ils ont été utilisés en 1917 et lors de la guerre de 1939-45. Ces gaz de combat provoque de très profonde et très graves brûlures de la peau sous la formes d'énormes ampoules (vesication) et leur inhalation peut être mortel." (Wikipédia)

"La putrescine est un poison solide à odeur répugnante qui participe à l’odeur d’urine et dans la mauvaise haleine." (Wikipédia)

"La cadavérine (de formule NH2(CH2)5NH2) est une diamine toxique proche de la putrescine issu de l'hydrolyse de certaines protéines lors de la putréfaction de cadavre d'animaux, d'où son nom." (Wikipédia)

Entre l'apparence et la réalité, il faut choisir.
Il a toujours fallu choisir.
Il faudra toujours choisir.

Voulez-vous un beau sourire (et le prix à payer en termes de réalité) ou voulez-vous la santé invisible mais tellement, tellement agréable pour celui qui en jouit - et le prix à payer en termes d'apparences ?...

La dépression est, ou devrait être, une "traversée des apparences" - comme le dit le titre du beau roman de Virginia Woolf.
Derrière les apparences, le "plus" s'inverse en "moins" et parfois, le "moins" en "plus".

Pensez à tous ces pauvres gens qui n'ont pas d'argent pour se faire soigner les dents et qui se retrouve avec un sourire édenté... les pauvres ! Ils n'ont pas de chance.

De même, au dix-neuvième siècle, les pauvres ne pouvaient pas se permettre d'acheter du pain blanc : ils devaient se contenter du pain noir.

Autrement dit, ils devaient se contenter du pain complet qui est si excellent pour la santé, au lieu de se nourrir de farine blanche - ce sucre rapide classé à tort parmi les sucres lents et qui est une DROGUE.

Raffiner, c'est souvent dénaturer.

L'arracheur de dents s'est fait embaumeur de dents : sortons-nous gagnants de cette sophistication ?...

Ce n'était que quelques petites considérations en vrac sur la dépression morti-dentale ; il y aurait en fait beaucoup plus à en dire.

07 septembre 2008

Devenir soi

La route est longue...

Commencez dès maintenant, car le trajet peut durer plusieurs années.
Commencez dès maintenant à vous sourire dans la glace, commencez dès maintenant à vous demandez ce que vous voulez vraiment - commencez dès maintenant à briser les faux miroirs qui vous encouragent à faire semblant, à simuler, à singer des gens qui en singent d'autres.

Vous êtes plus que vous n'imaginez - mais il faut y croire. Il faut le vouloir.

Les menottes, c'est vous qui en avez la clef.

Personne ne vous enferme - que vous. Personne ne vous oblige - que vous. Commencez par un pas, même s'il est minuscule. Faites cette chose que vous avez envie de faire mais que vous ne faites pas - par peur de ce que diront les autres.

Les autres ont tout aussi peur que vous ; vous aussi, vous les impressionnez. A cause de vous, ils montent sur leurs grands chevaux, pleins de défiance. Vous avez peur de ceux qui ont peur. Vous les croyez différents ? Supérieurs ? Plus forts que vous ? Ils jouent mieux leur rôle, c'est tout.

Ne vous prosternez pas devant ces pauvres créatures dérisoires ; une fourmi ne doit pas vénérer une autre fourmi. Eux vont mourir, vous allez mourir - ils n'ont aucun avantage réel sur vous, même si les apparences semblent le dire.

Tendez-vous une main secourable, vous pouvez faire quelque chose pour vous. Vous pouvez vous encourager comme on ne vous a jamais encouragé, vous aidez vous-même. Vous en avez la capacité.

La route vers soi est longue ; mettez-vous en route dès maintenant. On vous attend.

LE DEUIL

Lorsque la mort vient frapper un proche - et que c'est la première fois qu'elle frappe si près - il se passe parfois quelque chose qui n'est pas exactement du chagrin, pas seulement du chagrin, et qui est peut-être pire que du chagrin : une prise de conscience.

Il est si facile de croire que la mort n'existe pas. Qu'elle concerne seulement ceux qui se retrouvent malgré eux au journal de 20 heure. Ou les personnages des films d'horreur. Mais nos proches ?... mais nous, peut-être ?

On peut passer des années en esquivant toujours cette pensée, cette certitude : "je mourrai un jour". On peut l'oublier, l'enterrer, l'écarter, la neutraliser, l'anesthésier, la cacher très loin, très profond - et puis un jour, un ami meurt. Un oncle. Un père.

Et ce n'est pas seulement le chagrin qui nous submerge, mais le voile de l'insouciance qui se déchire : mais alors... nous aussi ? Bientôt ? Quand ? Et... après ?

Que se passera-t-il pour nous lorsque nos os seront bien nettoyés, bien propres ? Serons-nous vraiment devenu rien, néant ? Notre conscience n'accepte pas cette éventualité. Il y a un mur d'impossibilité, un mur d'inconcevable, où l'on va se cogner la tête comme une mouche contre une vitre. L'obstacle est invisible mais coriace. Mineur ? Majeur ?

Est-ce important, la mort ?... Et notre vie, devant ce gouffre, quelle est sa valeur ?...

Le décès d'une personne proche nous renvoie à ce doute, à ce point d'interrogation acéré qu'on a tout fait pour oublier, qu'on a su oublié, et dont on ne sait plus que faire. Et qui nous transperce comme une flèche.

L'insouciance, la légèreté... Cette superficialité souriante qui nous tend les bras... pouvons-nous encore nous y réfugier comme dans un giron ? Non ! Elle a perdu son charme, elle n'a rien à répondre à nos questions, elle se contente de rire, de secouer ses boucles blondes, de nous dire : "détends-toi... ne t'inquiète pas... carpe diem, profite !" Elle se contente de nous engager à JOUIR.

Mais ce n'est plus ce que nous voulons, ce n'est plus ce que nous pouvons ; nous ne sommes plus des enfants - même si chez nous l'enfance a duré plus longtemps que prévu. Elle est terminée maintenant, terminée pour de bon ; nous avons BESOIN de savoir.

Besoin de comprendre.

Cette mort, ce deuil, a ouvert une porte que rien ne pourra jamais refermer. La seule manière de s'en détourner serait de mentir - d'avaler quelques prozac - d'enfiler le costume du clown de MacDonald - de devenir un leurre. Et nous ne voulons plus de leurres...

La souffrance s'approche en rampant ; l'angoisse siffle dans l'herbe de nos rêves. Nous le sentons, même si nous ne nous l'avouons pas : ce point de simili-confort est précaire. Nous sommes arrivés au sommet de la montagne russe, la descente va commencer. Il n'y a pas d'espoir dans tous nos espoirs ; pas de projet dans tous nos projets ; pas de vérité dans toute notre réalité.

Il y a ce trou noir derrière la porte banale, ce néant sans étoile. Il nous aspire.

Il y a cette nuit inquiétante mais réelle qui nous appelle.

Il y a la dépression qui commence.

06 septembre 2008

Un petit conseil de santé

Si vous habitez du côté de Nice, que vous n'êtes pas en forme et que vous avez des dents dévitalisées... trouvez un dentiste pour vous les faire enlever.

Cherchez dent dévitalisée + Nice sur google pour avoir plus d'infos.

Et si vous avez des caries... refusez les "plombages" (en fait "mercurages") et la dévitalisation.

03 septembre 2008

Facteur aggravant

faire la liste de toutes les situations déprimantes serait… déprimant, et ne présente aucun intérêt.
Par contre, il est utile de faire le tri parmi toutes ces causes pour y distinguer deux grandes catégories :
1/Les faits qui sont irrémédiables ;
2/Les faits qui peuvent éventuellement laissés la place à d’autres, plus satisfaisant.
Tous les décès de personnes chères entrent dans la première catégorie – ainsi que les amputations (une jambe coupée ne repousse pas) ou le temps qui passe : même si l’on s’acharne à remonter les aiguilles de l’horloge, le temps continuera à couler dans le même sens, sans daigner reculer, ni s’arrêter, ne serait-ce qu’une seconde pour nous faire plaisir. Par contre, lorsqu’on habite un logement insalubre, on ne l’habite pas forcément à vie : le déménagement reste une possibilité, même si celle-ci reste parfois très abstraite.
Il y a plusieurs facteurs psychologiques qui aggravent les causes externes de souffrances. Car même dans les cas où la cause est parfaitement évidente, notre propre réaction peut jouer un rôle aggravant ou au contraire atténuant : la mauvaise attitude mentale transforme la piqure de guêpe en coup de poignard, et la bonne attitude mentale transforme le coup de poignard en piqure de guêpe (ce que par contre elle ne fait pas, c’est transformer le coup de poignard en massage à l’huile d’amande douce).

Une première illusion vient aggraver toutes les souffrances causées par des facteurs externes : l’idée très répandue, mais fausse, que la vie sur terre a en quelque sorte l’obligation morale d’être pour nous une expérience uniformément douce, plaisante et agréable.
Or si l’on y réfléchit bien, on s’apercevra qu’aucune personne digne de confiance ne nous a jamais promis cela. Nous n’avons aucune raison sérieuse de croire que la vie est un séjour au club Med. Comme le disait George Sand (femme politique et romancière inspirée qui vécut au XIXème siècle) la vie est bien plutôt un « ragoût mélangé de tristesse et de joie ».
Face à un évènement douloureux, l’impatience et l’exaspération sont les réactions de quelqu’un qui considère la souffrance comme un phénomène anormal, une anomalie injustifiable qui ne doit pas être supportée – or, il suffit de regarder la situation mondiale pour voir que beaucoup de gens, et même beaucoup de peuples, souffrent de la faim, de la maladie, et de violences toutes plus insupportables les uns que les autres – et pourtant, ils les supportent.
On souffre d’autant moins des coups durs de la vie qu’on s’y est préparé, qu’on a accepté à l’avance leur inévitable venue.