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15 janvier 2009

La faute aux parents ?

C'est si facile, de les accuser...

D'abord, parce que les instances qui les désignent du doigt sont si nombreuses : psychanalyse, psychologie, journaux féminins, écrivains...

Et puis, ne dit-on pas que tout se joue avant trois ans ? Et si tout se joue avant 3 ans, c'est certainement leur faute ! Nous ne sommes certainement pas responsables de ce qu'ils nous ont fait vivre, pauvre p'tit bout de choux que nous étions...

Et cette absence de mémoire, ce grand trou noir de la petite enfance, qui sait ce qu'ils cachent ? Qui sait ce qu'ils nous ont fait souffrir et subir ?

Les parents sont les Grands Coupables. Coupables d'office, coupables désignés.

Et si vous allez voir un psychanalyste... il y a de fortes chances qu'ils vous mettent sur la piste de leur culpabilité. Si vous n'étiez pas encore convaincu, vous le serez.

Leur faute de quoi ?

Personne d'autre ne porte la responsabilité de notre bonheur - que nous-mêmes.

Non seulement ils font fait ce qu'ils ont pu, mais souvent ils ont fait bien plus que n'importe qui d'autre pour nous. Si nous ne leur devons pas un minimum de reconnaissance et de gratitude, en qui en devrons-nous ?...

C'est eux qui se sont relevés pour nous soigner quand on était petit.
Eux qui nous ont nourri la nuit, quand nous étions si faible, si impuissant, que laissés à nous-même nous serions morts en un jour. Eux qui ont payé pour notre nourriture, nos habits, notre éducation...

Bon ceci dit, ils ont pu nous faire beaucoup de mal aussi.

L'essentiel n'est-il pas de voir les deux côtés de la médaille ?

2 commentaires:

  1. Chère Lucia,

    je suis tout à fait d'accord que la tendance que nous oublions bien trop souvent que nous devons énormément à nos parents, et qu'ils ne vaut jamais le perdre de vue.

    Cependant,même je suis entièrement d'accord avec le fait que nous sommes reponsables de notre notre bonheur, notre vie, je crois que concernant les parents, tout dépend de chacun.

    Si je prends mon exemple, j'ai eu, et j'ai des parents vraiments extraordinaires, grâce à Dieu, mais certains n'ont pas eu la chance d'avoir la vie de famille équilibrée que j'ai eu. (ex : père ou mère absente pour cause de divorce, parents violents etc.)

    Donc je complèterais en disant que si on ne choisit pas sa famille, le bonheur on le choisit, puisqu'il dépend de entièrement de NOUS, de notre réaction face aux évènements extérieurs.

    Et là je reprends une formule énoncée par Jack Canfield dans le " Succès selon Jack Canfield"
    é + e = effet
    soit évement + réaction = effet

    Autrement, notre capacité à entreprendre le choix du bonheur ou non dépendra de notre réaction concernant les évènements extérieurs. Autrement dit : nos réactions face aux évènements présents auront des conséquence directes sur notre avenir.


    Bises,

    Inès.

    Ps : pour ceux qui veulent des précisions, Lucia a fait un article sur " Le succès selon Jack Canfield", que je lis actuellements. ;-)

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  2. Bonjour Inès,

    oui ce sont nos réactions - et nos actions - qui sont déterminantes.

    Lorsqu'on se focalise sur les circonstances auxquelles on ne peut rien changer, on se focalise sur son impuissance. Ce qui crée une mentalité de victime et empêche de progresser.

    Chaque fois qu'on a un "échec", on devrait se demander ce qu'on pourra faire de différent la prochaine fois, pour identifier notre zone de responsabilité et de liberté.

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