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15 mars 2009

Sortir de dépression : le principal obstacle

Tout d'abord, et pour camper le décor, partons du principe que la seule route qui mène au bonheur (ie : hors de la dépression) soit celle de l'amélioration personnelle.

Ce n'est peut-être pas évident pour vous, mais je vous demande de l'admettre dans le cadre de ce post.

Sachant cela, quels sont les obstacles sur cette route ?
Qu'est-ce qui peut nous empêcher de nous améliorer ?
Ou plutôt : qu'est-ce qui peut nous dissuader de nous améliorer ? Car au fond, la décision nous appartient... Nous sommes libre de le faire - ou de ne pas le faire. Libre de rebrousser chemin ou de progresser malgré les obstacles.

Pour le dire en un seul mot : notre identité.

Par "identité", je n'entends pas notre moi profond, notre essence (car dans ce cas la route serait définitivement barrée), mais plutôt l'image que nous nous faisons de nous-mêmes, la manière dont nous nous définissons à nos propres yeux.

Cette image est un tout composite, un assemblage de souvenirs et d'idées. Nos anciens choix - ceux que nous avons fait dans les années, voire dans les décennies, précédentes - y jouent un rôle prépondérant.

Je vous donne un exemple.

A 12 ans, vous avez lu un livre qui vous a marqué. De ce livre, vous avez tiré certaines idées, croyances... et une image négative de la société humaine.

Doté(e) de ce préjugé défavorable, vos premiers contacts d'adolescent(e) avec vos semblables ne se sont - bien sûr - pas très bien passés. Ce qui vous a confirmé dans vos préjugés. En fin de compte, d'une manière plus ou moins consciente, vous avez fait le choix de la sauvagerie... notion chargée pour vous de connotations positives (authenticité, vérité, indépendance, nature, simplicité, etc.)

Si, par la suite, rien ne vous amène à faire un choix différent, le temps ne fera que vous renforcer et vous conforter dans votre parti pris. Vous devenez de plus en plus sauvage.

Or le bonheur a toujours une dimension sociale. Il naît dans le contexte de relations harmonieuses avec nos semblables. (Mais si vous êtes sauvage, vous n'avez pas de "semblables", car vous ne les considérez pas comme ça. Ce sont juste "les autres".)

Dans ce cas-là, ce qui fait obstacle à votre bonheur, c'est votre identité : cette sauvagerie qui fait partie de vous, que vous avez choisie, à laquelle vous vous êtes identifiée depuis des années et des années.

Pour rejoindre des contrées plus riantes, pour accéder à une manière de penser et de vivre plus satisfaisante, vous avez besoin de changer d'identité.

Ce qui est vrai pour les relations sociales est aussi vrai pour d'autres facettes importantes de l'existence :

- l'amour
- l'argent
- la chance
- le travail
etc.

Dans chacun de ces domaines, on peut (suite à des rencontres, des lectures, un conditionnement précoce...) se forger des idées fausses qui nous conduisent à faire certains choix qui, eux-mêmes, façonnent la manière dont nous nous définissons.

Si nous nous définissons comme "célibataire", comme "fauché" ou comme "malchanceux", nos définitions de nous-mêmes sont indiscutablement de (gros) obstacles sur la route qui pourrait nous conduire au bonheur !

Ce qu'il faut comprendre, c'est que derrière ces identités négatives, il y a une multitude de souvenirs, d'idées et de choix.

Ce ne sont pas seulement les circonstances qui décident de la manière dont nous nous définissons. On peut être célibataire sans se définir (au niveau le plus profond) comme célibataire. On peut être fauché sans se définir comme fauché.
Notre identité dépend essentiellement de nos choix : si nous décidons que nous sommes intrinsèquement prospère, nous considèrerons un manque d'argent comme un simple accident, et non comme une définition de ce que nous sommes.
La personne qui se définit comme "fauchée" ne manque pas seulement d'argent ; elle a associé la richesse et le mal, la pauvreté et le bien. Dans son système de croyances, le manque d'argent est relié à des valeurs positives ; c'est pour cela qu'elle a choisi de se définir comme quelqu'un qui n'a pas d'argent.
Idem pour le malchanceux : s'il a opté pour cette définition de lui-même, c'est qu'il a cru à un moment ou à un autre que ce sont les "gens bien" qui n'ont pas de chance.

Notre dictionnaire personnel, formé par l'ensemble des définitions avec lesquelles nous pensons, comporte des erreurs. Ces erreurs sont des fuites par lesquelles le bonheur s'échappe - et la dépression s'immisce.

Les erreurs qui nous pénalisent le plus sont celles qui nous touchent le plus directement : celles qui ont des répercussions sur notre identité, sur l'image que nous nous faisons de nous-mêmes.

Bref : pour trouver le principal obstacle à votre bonheur, examinez votre identité. L'obstacle est là.

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