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26 juin 2009

Le concept de continuum - à la recherche du bonheur perdu

Ce livre-là est très différent de ceux que je vous conseille habituellement.
Il est plutôt rangé dans la catégorie "sociologie" ou "ethnologique" que "psychologie" ou "développement personnel".

Et pourtant, il peut vous aider à comprendre d'où vient votre manque de confiance en vous-même, votre insatisfaction, votre aspiration à l'impossible, votre sensation de manque.

Est-ce que savoir, c'est pouvoir ?...

Plus le temps passe, plus je suis convaincue que comprendre vraiment de quoi on souffre, c'est (déjà) ne plus en souffrir. J'en suis convaincue, parce que c'est ce que je vis - chaque fois à propos d'un sujet différent.

On critique souvent la psychanalyse en disant qu'elle permet de comprendre pourquoi on est mal, mais pas d'aller mieux. à mon avis, ce reproche est incomplet : si la compréhension qu'elle offrait était réelle, il y aurait effectivement un soulagement immédiat.

Il est donc salutaire de chercher à comprendre pourquoi on souffre, pourquoi on est mal.

Mais là où on se trompe, la plupart du temps, c'est dans la manière dont on s'y prend. On cherche à se comprendre en se tournant vers l'intérieur et en regardant ce qui se passe en soi. L'introspection est effectivement nécessaire, mais aussi complètement insuffisante. Car si le phénomène (ce qui se passe) est en nous-même, l'explication (pourquoi ça se passe ainsi) est ailleurs.

Peut-être dans un livre purement théorique.
Peut-être dans un ouvrage de sociologie.
peut-être dans un ouvrage de psychologie.
Etc.

La connaissance est réellement une force, une très grande force ; mais pour en bénéficier, il faut chercher au bon endroit. Car des pseudo-explications qui n'expliquent rien, et qui donc ne soulagent de rien, il y en a plein. Et lorsqu'on croit savoir, qu'on croit comprendre, on est coincé : on ne cherche plus.

Je vous dis ça, et je parie que le message résonne comme une espèce de sermon condescendant. Si c'est le cas, je le regrette. Je voudrais juste vous encourager à lire ce livre : Le concept de continuum - à la recherche du bonheur perdu.

Le titre n'est pas très parlant, mais le livre lui-même est très surprenant et très éclairant. Il permet de poser sur sa propre enfance un regard tout à fait différent - et peut-être beaucoup plus lucide que celui qu'on pose habituellement. Il remet en cause certains présupposés de notre idéologie, de notre monde. Bref : il nous permet de nous regarder (nous et notre société) de l'extérieur, avec une objectivité et un détachement nouveaux.

Je ne l'ai pas trouvé bouleversant, mais d'autres ont pleuré en le lisant - alors que c'est pourtant un livre d'idées. Mais je comprends cette réaction : une analyse lucide est comme un scalpel ; quand elle incise un abcès émotionnel, ça peut faire mal... et en même temps, ça soigne.

Je devrais probablement vous en dire un peu plus...

Ce livre parle de la manière dont nos premières expériences enfantines façonnent toute notre vie. Bon, dit comme ça on pense à Freud, mais la perspective n'a strictement rien à voir. Dit comme ça, on peut avoir aussi l'impression que le livre est désespérant (après tout, nos premières années sont passées et ne reviendront pas), mais je pense et je vis pour ma part que tout ce qu'on comprend bien, on en est partiellement libéré.

Il n'y a pas de traumatisme irrémédiable tant qu'on a un cerveau pour comprendre, et une volonté pour choisir.

Je prends un exemple : vous êtes en colère contre quelqu'un. Cette colère est refoulée. Vous en prenez conscience d'une manière ou d'une autre : vous voilà libre de vous laisser aller à votre émotion négative, ou au contraire de pardonner.

La connaissance libère.

Je reviens au livre.

Ce dont il parle, c'est du manque.
Mais pas du manque de nourriture, ni même du manque d'amour.
Non : il parle du manque de contact.
Du manque de tendresse.

On peut avoir été aimé par ses parents sans avoir été touché par eux.

Bref... Lisez ce livre (et revenez me dire ce que vous en pensez).

Vous le trouverez ici.

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