Recevez gratuitement les 20 premières pages du TRESOR + LA LETTRE BLEUE


 

31 août 2009

La chasse au sucre

Comment identifier le sucre (raffiné, c'est-à-dire mauvais) dans vos aliments ?

Celui qui est l'origine du cancer, du diabète, de la cécité, du sugar blues et de la dépression bipolaire ?... [et d'autres maladies tout aussi peu réjouissantes].

Et comment distinguer ce traitre des aliments au goût sucré qui eux sont bons pour la santé ?

Les aliments au goût sucré qui sont bons pour la santé sont des produits naturels obtenus en UNE étape (ou deux ou trois, mais guère plus). Je répète : plus les étapes sont nombreuses et plus l'aliment est dénaturé et donc nocif. Moins il y a d'étape, plus l'aliment est sain.

Par exemple : le miel non-chauffé (aucune étape) ; le sirop d'érable (1 étape ou 2) ; les fruits frais (aucune étape) ; les fruits en compote que vous vous faites vous-mêmes (1 étape, la cuisson) ; les dattes (goût très sucré, mais aucune étape - les dattes sont excellentes pour la santé). Si on classe ces aliments selon le nombre d'étapes nécessaires pour les obtenir, ça donne :
- miel, fruits frais, dattes
- fruits en compote
- sirop d'érable
Pour votre santé et votre moral, mangez en priorité ce qui est en haut de la liste, c'est-à-dire ce qui est le plus brut, le moins raffiné. Mais même le sirop d'érable ne pose pas vraiment problème - à condition bien sûr qu'on ne lui ai rien ajouté.

Et maintenant passons au traitre, passons au sucre...

Mis à part les petits cubes blancs, en général le mauvais sucre se cache. Voyons comment.

- Le "sucre roux" et le "sucre biologique" sont deux hypocrites. Le sucre roux est du sucre blanc qu'on a teint en roux ; le sucre dit biologique est tout aussi raffiné et donc malsain que l'autre.

- dextrose, maltose, saccharose, fructose... tous les noms en "-ose" désignent (de façon crypté) du sucre.

En résumé :
- s'il y a écrit "sucre", laissez tomber.
- s'il y a écrit ...-ose, laissez tomber.
- si vous avez un doute, vérifiez comment le produit en question est fabriqué.

Par exemple, le moult de riz : vous vous demandez s'il entre dans la catégorie "sucre" ou dans la catégorie "produit naturel ne posant aucun problème". Le moult de riz est fabriqué à partir de riz blanc (donc d'un produit déjà raffiné) auquel on fait encore subir diverses opérations supplémentaires : trop d'étapes, produit à fuir.

- si vous avez encore un doute, n'ayez pas de doute : fuyez.
En effet, si vous avez un doute, c'est que le produit est quelque chose qui n'existe pas dans la nature, qui a été fabriqué par un processus assez compliqué, d'où un nom à coucher dehors.

Donc, c'est à fuir.

Et maintenant, quelques mots sur la propagande pro-sucre qui circule un peu partout...

En voici un exemple parmi tant d'autres :

http://www.infobebes.com/bebe/nutrition/manger-equilibre/tout-sur-le-sucre/stop-aux-idees-recues-sur-le-sucre

Ce genre d'article est écrit par des gens qui sont payés par l'industrie du sucre. A l'aide de demi-vérités, de petits mensonges et de gros sophismes, ils font passer l'idée complètement fausse que le sucre ne ferait pas grossir et serait même bon pour la santé...

Avec des arguments aussi pitoyables que :

"le sucre a plus d'une qualité : il favorise notamment la consommation d'autres aliments"

Le sucre fait manger plus - et c'est présenté comme l'une de ces nombreuses qualités... on serait curieux de connaître les autres ! Il favorise le diabète, et ainsi, indirectement, la recherche médicale contre le diabète ?... Aucun doute : le sucre a plus d'une qualité !

Dans ce genre d'article, le sucre est disculpé : il ne causerait pas l'obésité, puisque en réalité c'est le grignotage qui cause l'obésité...

Oui mais, qu'est-ce qui cause le grignotage ? Hé oui, le sucre ! Et rien d'autre.

Supprimez le sucre (ainsi que la farine blanche et le riz blanc) et vous supprimerez ipso facto votre envie de grignoter. C'est aussi simple que ça.

Je vous conseille de lire le passionnant Sugar Blues, de William Dufty, bourré d'informations étonnantes sur le sucre, son histoire sinistre et sanglante, les maladies qu'il cause, la manière dont on cache depuis des siècles ses méfaits, etc.

il a été traduit et s'intitule: "Le Sucre - cet ami qui vous veut du mal".

Lisez-le et votre alimentation (et donc votre vie) changera !

Voici un avis de lecteur sur ce livre :

"
Bonjour à tous,
J'ai lu un livre incroyable sur le sucre et toute son histoire. Je n'aurai jamais imaginé ça: le sucre lié à l'esclavage, les cigarettes contenant 10% de sucre, tout ce qui nous est caché... c'est assez horrible.
Toute cette information est vraiment motivante dans la lutte pour arrêter.
Cela doit faire 6 mois que je n'ai plus touché au sucre raffiné sous toutes ses formes et le changement est vraiment spectaculaire: j'ai beaucoup plus confiance en moi, j'ai moins peur et surtout je n'ai plus ce fameux SUGAR BLUES.
C'est le titre anglais du livre dont je vous parle."

Si vous ne voulez pas lire le livre, lisez du moins cet article qui s'en inspire :

http://www.lesensdenosvies.org/lesite/articles/alimentation/sucre7.html

Et voici un forum intéressant pour ceux qui veulent arrêter le sucre :

http://sssucre.free.fr/viewforum.php?f=1

Et un site très intéressant et très riche qui explique bien ce qu'est le sucre (à lire pour vous aider à prendre la décision d'acheter Le sucre, cet ami qui vous veut du mal) :

http://www.sanssucre.org/

Déprimé ? Pimentez votre existence !

Changer d'alimentation pour sortir de dépression, ce n'est pas seulement supprimer certains aliments dont vous aimez le goût mais subissez les effets. C'est aussi ajouter d'autres aliments dont vous aimerez le goût, et les effets.

Aujourd'hui, je vous présente un aliment dont vous ne savez probablement PAS qu'il est excellent pour le moral... et excellent aussi pour la santé en général.

Vous pouvez en manger tous les jours sans le moindre souci. Il renforcera votre coeur, améliorera votre vue et vous apportera de l'énergie, de la joie et du bien-être.

Je vous présente... (roulement de tambour)... je vous présente...

Le piment de cayenne !

Vous croyez qu'il vous donnera des hémorroïdes ou aggravera celles que vous avez déjà ? Calomnie ! Erreur ! Au contraire, il les soignera.

Vous croyez qu'il vous donnera des ulcères ? Faux ! Archi-faux ! Il vous mettra au contraire à l'abri des ulcères.

Le piment de cayenne est absolument excellent pour la santé - et plus il pique, plus il est bénéfique. Il existe 4 ou 5 livres (en anglais) qui sont exclusivement consacrés à ses nombreux bienfaits.

Et comme je ne vous demande pas de me croire sur parole, voici quelques témoignages (toujours en anglais) tirés de l'excellent site earthclinic :

Sharon from Boston, MA writes: "I just discovered that ACV, baking soda, and cayenne produces an almost instantaneous state of euphoria! I have been taking acv for years, more recently acv and baking soda, but never with the cayenne. I always felt very energized from acv, but didn't feel like it was adjusting my brain chemistry. This remedy does. This is going to sound strange, but it makes me feel closer to God. I don't know how else to explain the sensation.
This is what I do:
2 tablespoons of apple cider vinegar,
1/8th teaspoon of baking soda and
5 shakes of cayenne pepper

in a glass of hot water.

isa from Newton, MA writes: "Hi, I started to put a bit of Cayenne pepper, along with some lemon juice into my morning tea, as an immune booster, but, I must say, I have found that I have been in an extremely energetic and jovial mood. I had not noticed this until yesterday, my 3rd day doing this regimen---just thought I would share."

Traduction très résumée : le piment de cayenne met (après 3 jours d'utilisation) dans un état d'esprit énergique et jovial - quasiment un état d'euphorie.

J'ajoute aussi mon propre témoignage : depuis que je me suis au piment de cayenne (que je m'interdisais avant par ignorance, croyant qu'il me causerait des problèmes), j'éprouve moi aussi une énergie et une gaieté nouvelle.

Alors, vous demandez-vous peut-être : "Comment se fait-il que mon docteur ne m'a pas prescrit du piment de cayenne ?!... Il sait pourtant que je suis déprimé !..."

C'est que votre docteur n'a pas le temps de fureter sur internet à la recherche d'informations nouvelles ; c'est aussi que votre docteur se fie probablement, comme beaucoup de médecins, aux informations que lui donnent les visiteurs médicaux pour choisir les médicaments qu'il prescrit.

Et vous vous doutez bien que l'industrie pharmaceutique (qui emploie les visiteurs médicaux) n'a vraiment aucune sympathie pour un "remède" qui coûte 2,75 euros et qui ne peut pas être breveté !

Ps : achetez votre piment de cayenne dans un magasin biologique, il ne sera pas plus cher, et comme ça vous serez sûr qu'il n'a pas été irradié - ce qui est le cas de beaucoup d'épices dans le commerce.

Dépression, pâtes et alcool

En réponse à l'objection suivante : "je suis très malheureux d'être en dépression mais je me demande si supprimer les pâtes et l'alcool ne me rendrait pas encore plus malheureux..."

D'abord, il ne s'agit pas de supprimer les pâtes mais simplement de supprimer les pâtes à la farine blanche.
Il reste donc les pâtes au blé complet (bio de préférence). Vous pouvez en manger tous les jours si vous voulez... Au début, bien sûr, elles vous paraîtront moins bonnes parce que vous n'êtes pas habitué à leur goût, mais petit à petit, à force de vous sentir mieux, vous les préférerez, parce que vous associerez leur goût au bien être qui suit leur digestion.

Maintenant pour l'alcool - l'alcool est antidépresseur au court terme et un ennemi à moyen et long terme, l'ennemi de votre corps et de votre esprit, donc la question est : voulez-vous continuer à pactiser avec votre ennemi ? Voulez-vous continuer à saboter votre futur en échange d'un réconfort fugace ?

Le bonheur se trouve en haut ; le malheur en bas.

Tant qu'on se réfugie dans des plaisirs immédiats, on descend. C'est lorsqu'on commence à prendre à coeur son intérêt réel - c'est-à-dire son intérêt à long terme - qu'on commence à monter.

Beaucoup de gens disent "je ne m'aime pas", mais pour s'aimer, il faut commencer par les preuves.

L'amour de soi vient après les preuves d'amour de soi : commencez par vous prouver votre amour pour vous même en prenant en compte votre intérêt à moyen et long terme, et vous verrez que petit à petit, vous commencerez à vous aimer.

Tant qu'on opte pour la facilité autodestructrice, on ne peut pas s'aimer - de même qu'on ne peut pas aimer quelqu'un (d'autre) qu'on tue à petit feu.

Posez d'abord les actes, les preuves d'amour ; le sentiment suivra.

Et puis pensez aussi aux autres : vous pourrez les aider, les influencer dans le bon sens - mais à condition d'être vous-même dans le bon sens, et de commencer par vous aider vous-même.

30 août 2009

Pourquoi l'argument "Il y a des gens heureux qui mangent ce genre d'aliments" n'est pas valable

Effectivement, il y a des gens qui mangent du chocolat, des chips, des sandwichs au pain blanc, de la confiture, etc., et qui sont heureux.

Donc (vous dites-vous peut-être) pourquoi, moi, je devrais me priver de manger toutes ces choses savoureuses ?... Je n'ai pas besoin de renoncer à tout ça pour sortir de dépression !

Mais ce raisonnement n'est pas valable.

Car :
1/Vous ne savez pas ce qu'ils font d'autre pour garder le moral et la forme (par exemple, beaucoup de sport, manger peu, alterner périodes de folie alimentaire et périodes de sagesse alimentaire, avoir des relations harmonieuses avec leurs amis, leur famille, faire un métier qui les passionne, prier, etc.)

2/Peut-être qu'ils partent de plus haut que vous... mais qu'ils descendent.
Si vous êtes au degré - 2 et qu'ils sont au degré + 4, mais que leur manière de manger et de vivre soit métaphoriquement une glissade, une descente, ils peuvent continuer pendant encore un certain temps sans vous rattraper. N'empêche qu'ils descendent. Vous, vous voulez monter.

L'important n'est pas de savoir ce que font les gens heureux à tel ou tel instant T, mais de savoir ce qui permet d'améliorer sa vie et son humeur au moyen et au long terme (au court terme, on le sait déjà).

On peut avoir de très mauvaises habitudes et - semble-t-il - aucune conséquence ni sur son moral, ni sur sa santé.

Mais cette période miraculeuse n'a qu'un temps.

On finit toujours par être rattrapé par les conséquences de ses choix - y compris de ses choix alimentaires.

Pendant des années, je n'ai accordé aucune espèce d'importance à ce que je mangeais. Taboulet tout prêt, biscuits apéritifs, macdo... je mangeais ce que j'avais envie de manger. Et je n'étais pas malade. Bon - je manquais quand même cruellement d'énergie.

Mais on finit toujours par être rattrapé un jour ou l'autre.

Et souvent, on l'est sans même le savoir.

Pour comprendre quel impact (négatif) a une mauvaise alimentation sur le corps et l'esprit, il faut passer à une bonne. Et y rester un certain temps - un an ou deux. C'est là qu'on voit vraiment, qu'on comprend vraiment, le rôle que joue la nourriture dans l'existence.

Le problème, c'est que souvent on croit manger correctement parce qu'on suit certains principes qui sont aujourd'hui considérés comme sains, mais qui sont en réalité erronés.

On n'a pas idée qu'on puisse manger mieux que ça, et on ne se rend pas compte de la différence que cette meilleure alimentation ferait sur son coefficient de vitalité et de joie de vivre.

De plus, comme autour de soi "tout le monde mange comme ça", on croit bien faire.

Mais justement : la majorité s'égare. D'où - certes ce n'est pas la seule raison, mais ça en est une très importante - les innombrables maladies qui prolifèrent de plus en plus : diabète, fibromyalgie, autisme, arthrite, spasmophilie, acné, etc.

et dépression...

(Bien sûr, il n'y a pas que l'alimentation qui joue un rôle - mais elle en joue un très important.)

Si vous avez une voiture, vous savez que vous ne pouvez pas mettre n'importe quoi dans le réservoir. Et qu'un simple morceau de sucre suffit pour qu'elle ne fonctionne plus.

Le corps n'est pas différent : certains carburants lui conviennent, mais si on y met n'importe quoi, il dysfonctionne.

Et quand le corps dysfonctionne, l'esprit suit.

Une maniaco-dépressive a réussi à se débarrasser de sa bipolarité en supprimant le sucre de son alimentation. Qu'est-ce que ça veut dire ?...

Une alimentation sans sucre est-elle "bien triste" ?

Je comprends très bien votre perplexité, ô lecteur.

Tant d'informations contradictoires circulent... et puis, un peu de chocolat fait tellement de bien au moral ! Comment s'y retrouver ? Pour sortir de dépression, faut-il se priver de tous plaisirs ? Si pour sortir de dépression il faut se priver de sucre, n'est-ce pas sortir de la dépression par une porte pour y re-entrer immédiatement par une autre porte ?...

Et puis le sucre n'est pas si mauvais : la preuve, on en a besoin pour vivre...

(on verra tout à l'heure ce qu'il faut penser de cette idée-là.)

En fait, les informations ne sont pas si contradictoires - à condition d'avoir le mode d'emploi, le guide secret qui permet de les mettre en perspective les unes par rapport aux autres. Grâce à des recherches, et grâce bien sûr à la pratique (changements alimentaires), je pense et j'espère être en mesure de vous communiquer ce mode d'emploi, qui est très simple.

1/ Tout d'abord, principe de base : la confusion règne et l'agroalimentaire peut nous mentir en toutes impunité, les études des scientifiques peuvent aboutir à des résultats contradictoires, parce qu'il y a confusion sur le sens des mots.

On parle de "sucre" pour parler de choses qui n'ont rien à voir les unes par rapport aux autres ; on parle de "sucres" pour parler de poisons et de nourriture. Le même mot est employé pour parler de réalités diamétralement opposées.

On parle de "stérilisation" ou de "stérilisation à froid" pour des processus qui mériteraient logiquement un tout autre nom.

Pareil pour le "lait frais" et pour d'innombrables autres aliments...

La confusion sur le sens des mots est à l'origine de la confusion sur les effets de ces aliments, sur les études qui en parlent, etc. Donc, dès qu'on opte pour des définitions pertinentes et claires, tout devient beaucoup plus lumineux.

2/ Deuxième principe de base : il y a toujours un gouffre, une différence insurmontable, entre un aliment sain et le même aliment empoisonné, périmé et/ou frelaté (ce qui peut vouloir dire "raffiné") d'une manière ou d'une autre.

La pomme donnée à Blanche-Neige par la vilaine sorcière n'a pas les mêmes propriétés que les autres pommes. On ne peut accuser les pommes en général parce qu'une pomme a été empoisonnée.

Quand on parle de "lait" on ne sait pas de quoi on parle tant qu'on ne sait pas ce que la vache a brouté (dans le meilleur des cas) et ruminé, et ce qu'a subi le lait avant d'arriver dans notre verre.

Et l'empoisonnement de l'aliment peut commencer avant même que l'aliment existe - comme dans le cas de la vache mal nourrie ou des tomates poussant dans un champs cultivé depuis des années avec des engrais chimiques malsains et inondé de pesticides...

3/ Troisième principe de base : la quantité change tout.
Hippocrate disait : "Peu d'un mauvais aliment vaut mieux que trop d'un bon aliment".

Prenons maintenant un exemple, celui du sucre.

La canne à sucre est une plante.
Qui en mange, se nourrit.

Le sucre, lui, est un truc - pas un aliment - fabriqué à partir de la canne à sucre. Pour obtenir du sucre, il faut enlever par des processus nocifs (très très nocifs, et pour la plante, et pour nous) 80% de la canne à sucre. Ce qui reste, est du sucre.

Le sucre (au sens strict, c'est-à-dire le sucre extrait de la betterave ou de la canne) n'a rien à voir avec le goût sucré, et il ne faut surtout pas les confondre.

Les dattes ont un goût sucré - mais elles n'ont rien de commun avec le sucre. La datte est le fruit d'une plante, le dattier. Qui en mange, se nourrit.

Un diabétique qui mange du sucre aggrave son diabète - qui, d'ailleurs, a été causé en premier lieu par sa consommation de sucre.
Un diabétique qui mange des dattes, se nourrit.

Ce qui compte ce n'est pas le goût sucré ou non, mais l'aliment : a-t-il été transformé, frelaté ?
Ou s'agit-il d'un aliment "brut", naturel, né tel quel ?...

Prenons maintenant le soja.

Le soja est une plante.
Qui en mange, se nourrit.

Le lait de soja est un truc fabriqué à partir du soja. Bien sûr que manger du soja frais n'a rien à voir avec boire du lait de soja... et si une étude prouve que "le soja est bon pour la santé" et qu'une autre prouve que "le soja est mauvais pour la santé", sachez que la première étude parle de la plante, et que la deuxième étude parle d'un truc fabriqué à partir de la plante.

Plus il y a d'étapes entre le truc final et la plante, plus le truc final est dangereux, nocif.
Moins il y a d'étape, plus l'aliment est sain, nourrissant.

Exemple : l'huile.

L'huile obtenue par pression à froid est fabriquée en une étape : on prend des olives ; on les écrase ; on récupère le jus (l'huile). Celle-là est excellente pour la santé... et le moral.
L'huile banale est fabriquée en une multitude d'étapes et de plus, elle est cuite à haute température. Le truc final est nocif. Mauvais pour la santé... et le moral.

De même, le riz complet, intégral, est une graine, tandis que le riz blanc est un bout, un truc.

Et pour revenir au sujet initial : une alimentation sans sucre est-elle bien triste ?...

C'est là la vision de quelqu'un qui est drogué au sucre.

Une alimentation sans sucre est aussi triste qu'une vie sans cigarette et sans cocaïne.

Tant qu'on est sous l'emprise de ses substances, on n'arrive pas à imaginer la vie sans elles - mais quand on les arrête (et qu'on dépasse la difficile période de sevrage) on se sent tellement, tellement mieux ! Tellement plus vivant, dynamique, énergique ! Et on sent son corps parcouru de sensations si agréables !

Une alimentation réellement saine est le meilleur des antidépresseurs.

Ou du moins, l'un des meilleurs.

Les (mauvais) héritages

à la mort d'une personne, ses proches héritent.
Parfois, ils reçoivent en héritage une certaine somme d'argent.
Parfois, une maison.
Parfois... des dettes.

Mais on hérite de ses parents et ancêtres bien avant leur décès.

On hérite d'eux lorsqu'ils nous éduquent.
On hérite d'eux même avant, dans le ventre de nos mères : car la manière dont elle a vécu, et dont notre père a vécu, aura aussi une incidence sur nous, sur notre santé physique et mentale.

Pour le pire et le meilleur, nous sommes des héritiers.

Par exemple - simple exemple - votre mère a reçu petite une mauvaise alimentation, puis beaucoup de caries, puis beaucoup de plombages. à l'état de foetus, vous héritez du gros lot : une belle intoxication au mercure.

Vous n'êtes pas au courant, bien sûr. Elle non plus.

ça expliquera pourtant bon nombre de vos ennuis de santé...

Nous débarquons dans ce monde sans savoir que tout n'est pas "normal", ou plutôt que ce "normal-là" est le résultat de tout un passé, dont par définition nous sommes porteurs.

Là où nous avons le choix, c'est dans la direction que prendra notre vie à nous :

- sera-t-elle une chute, une glissade - continuerons-nous plus vite dans la mauvaise direction que le passé nous a donné ?

- sera-t-elle une ascension laborieuse - monterons-nous, même si c'est difficile, lent, pas marrant ?...

Pour la santé physique comme pour la santé mentale, le choix vous appartient.

Vous pouvez décidez que votre corps ne servira plus de poubelle à déchets toxiques - et vous pouvez décidez que votre esprit ne servira plus de poubelle à déchets toxiques.

Mais cette décision n'a de sens que si elle est suivie par une discipline, par des efforts quotidiens pour assainir, clarifier, nettoyer, remonter la pente à tous les niveaux.

Dans notre monde, de nombreux parents sont toxiques pour leurs enfants. ça ne veut pas dire qu'ils sont "méchants" - quoique parfois, ils le soient. Mais ça veut dire que l'enfant en question doit apprendre, adulte, à se protéger de ce qui vient d'eux, que ce soit des idées, des conseils, ou même plus généralement une vision de la vie.

Créer une barrière étanche entre ce qu'ils croient eux et ce que vous croyez vous n'est pas facile. Mais souvent c'est ça qu'il faut faire pour remettre les compteurs à zéro et construire.

Le syndrome de Stockholm ne touche pas seulement les victimes d'enlèvement et de rapt. Il touche aussi beaucoup d'enfants qui, même adultes, continuent à fermer les yeux sur les défauts de leurs parents, sur leurs failles, sur leurs abus. Ils veulent protéger leurs persécuteurs. Les protéger de leur propre lucidité.

Voir la réalité en face impliquerait une séparation - une naissance complète à soi. Et cette naissance à soi fait peur, dans la mesure où elle implique un meurtre. Pas le meurtre d'une personne physique, mais l'assassinat d'une image. La belle illusion, l'image irréelle et réconfortante doit mourir.

Faire le deuil d'une image illusoire est parfois tout aussi difficile (d'une autre manière) que de faire le deuil d'une personne réelle.

Si vous avez idéalisé toute votre vie votre mère-bourreau ou votre père-tyran, si vous avez été victime du syndrome de Stolckholm, sécrétant de votre persécuteur une image telle que vous puissiez l'aimer, il sera difficile de défaire l'image que vous avez peint, la statue que vous avez sculpté.

Mais c'est nécessaire.

De même qu'il est nécessaire de nettoyer son corps de la pollution qui s'y est accumulée.

C'est nécessaire quand on veut construire (emphase sur construire) sa vie (emphase sur sa et sur vie).

28 août 2009

Sortir de dépression en changeant d'alimentation

Sortir de dépression en changeant d'alimentation, est-ce possible ?...

ça vaut certainement le coup d'essayer, car dans le pire des cas, vous n'améliorerez que votre santé physique : plus d'énergie, moins de maladies, voire plus du tout de maladies. Mais en fait, il est absolument certain qu'en améliorant votre alimentation vous améliorerez votre humeur et découvrirez des nouvelles sensations de bien-être et de joie de vivre qui vous sont encore inconnues.

Alors voyons voir ce que vous mangez...

Trois cas sont possibles :
- soit vous mangez mal et vous le savez ;
- soit vous mangez mal et vous l'ignorez ;
- soit vous mangez bien et ce n'est pas un hasard.

Oublions le troisième cas pour nous concentrer sur les deux premiers.

Vous mangez mal et vous le savez : alors pourquoi ne changez vous pas d'alimentation ?
Je sais, je sais - vous n'êtes pas motivé, vous avez autre chose à faire, vous aimez le Nutella...

Voulez-vous connaître le secret pour vous motiver ? Le secret pour changer radicalement pour le mieux votre manière de manger, et ainsi votre vie ?...

Ren-sei-gnez-vous !

Disons que vous aimez le Nutella (pour garder le même exemple) et que vous en mangez tous les jours. Penchez-vous sur l'étiquette. Plus près. Vous voyez la liste des ingrédients ? Vous n'y comprenez rien, n'est-ce pas ?... Alors armé d'un bon dictionnaire ou simplement de Google, cherchez la définition de tous les termes inconnus. Puis lisez un livre parlant de ces ingrédients bizarroïdes, un livre sur les additifs alimentaires (etc.) et étudiez soigneusement leurs effets.

Renseignez-vous aussi sur le sucre (recherchez sucre + danger sur un moteur de recherche)... le nutella en contient (je ne vous apprends rien, je sais).

Renseignez-vous sur tous les ingrédients, un par un, de manière approfondie.

ça vous prendra quelques heures, et après, vous ne mangerez plus jamais de Nutella !

Je reconnais que cette méthode est assez chronophage, mais on n'a rien sans rien.

Et maintenant, passons au deuxième cas : vous mangez mal mais vous croyez manger bien.

Vous mangez des légumes, des fruits, du poisson, de la viande ?... Bravo !
Mais vous mangez du pain blanc, du riz blanc, des gâteaux, des croissants ?... Voilà où le bât blesse.
Vous enfilez yaourt après yaourt ? Erreur.
Vous vous privez de toute matière grasse parce que vous surveillez votre ligne ? GROSSE erreur.

Une alimentation qui rend heureux, ou du moins content, est une alimentation où l'on trouve :

- de la bonne matière grasse végétale obtenue par pression à froid (huile d'olive, huile de sésame, huile de noix de coco, etc.) - vous pouvez en manger sans crainte, en manger plus que vous ne croyez avoir le droit d'en manger, ça ne vous fera pas grossir : au contraire, ça vous fera maigrir et ça vous mettra de bonne humeur. Difficile à croire ? Essayez.

- beaucoup de fruits, de légumes crus, de légumes cuits (tomates, poivrons, aubergines, etc.) ;

- du riz complet, du blé complet, des pois chiche, des lentilles, etc. ;

- du vert (brocolis, épinard, salade, coriandre, etc.)

- des noix et des graines (pistaches, cacahuètes, noix, etc.)

Et la viande et le poisson et les oeufs, me direz-vous ? Oui, tout à fait. Mais pas trop-trop.

Et le lait et les yaourt et le fromage et le beurre ?...

Et bien là je vais apporter une réponse nuancée. Le lait et le yaourt et le fromage sont excellents pour la santé - à condition d'être du lait cru, du yaourt au lait cru, et du fromage au lait cru. Là encore, regardez bien l'étiquette : dans le jargon hypocrite de l'agroalimentaire "lait frais" ne veut pas dire "lait cru" mais seulement : "lait cuit dans un frigo". Autrement dit, ce qui a l'air d'être du lait cru n'est que du vulgaire lait UHT sans grand intérêt nutritif.

Si vous croyez que pour votre santé, vous devez "manger beaucoup de laitages", vous êtes la dupe de l'industrie du lait. C'est "beaucoup de laitage au lait cru" qui serait excellent pour la santé.

Alors que faire ?...

Ralentissez le lait cuit et ses dérivés.

Pour un régime alimentaire qui donne le sourire, que faut-il encore ?

Enlever tout ce qui n'est pas dans la liste précédente : céréales du petit déjeuner, confiture, gâteaux, sucreries, pain blanc, pâtes blanches, semoule blanche, riz blanc, sodas, plats préparés, mac do, etc., etc.

Oui, je sais, ça paraît impossible de changer autant de chose dans son alimentation.

Effectivement, ça ne peut que se faire petit à petit.

Commencez tout de même par vous renseigner, par ajouter des légumes par-çi, par enlever des cochonneries par là - et vous verrez déjà la différence.

24 août 2009

Le vampire de dignité : grosse arnaque

On parle souvent, de nos jours, des "mangeurs d'énergie". Ces gens qui bouffent votre énergie et qu'il faudrait fuir... ces vampires.

On devrait parler aussi des "mangeurs de dignité".
Ceux-là sont tout aussi dangereux, voire beaucoup plus dangereux.

Ces vampires-là sont d'abord tout sourire. Et si serviables !
C'est leur dévouement qui est étonnant...
Leur capacité à donner...

(Quoique certains ne se donnent même pas la peine de donner avant de prendre.)

On accepte leur dévouement et leurs dons, sans se douter qu'on n'en est qu'au premier acte. Et que leur altruisme est la première partie d'une grosse arnaque.

Second acte : le temps de payer arrive.

Vous ne croyiez tout de même pas que leurs cadeaux étaient gratuits ?...
Les preniez-vous pour des saints, ou des imbéciles ?
Ils ne sont ni l'un, ni l'autre.
Et leurs cadeaux sont payants.

Ils vous ont généreusement donné, aidé - ils ont donc maintenant un droit sur vous.
Le droit de quoi ?
Le droit de vous humilier, voyons !

C'est ça qu'il cherche depuis le départ.

ça commence doucement. Une petite remarque en passant. Une "plaisanterie".
Vous vous rebiffez ?...

Ils répliquent : "Mais... tu n'as donc aucun sens de l'humour ?"

Mais sous la réplique, voici les sous-titres : "Après tout ce que j'ai fait pour toi... le minimum est bien que tu acceptes mes plaisanteries vachardes. La reconnaissance, tu connais ?"

ça continue un peu plus fort. Ils vous imitent (et c'est sensé être drôle). Vous avez compris le message, vous souriez au lieu de râler.

Très bien ! Excellent !

Maintenant ils peuvent y aller encore plus fort...

"X m'a dit que Y pensait que tu étais trop susceptible..."

Ce n'est pas eux qui le disent. C'est Y qui l'a dit à X. Si vous êtes benêt (et vous l'êtes pour vous retrouver dans une situation pareille), vous le croyez. Vous croyez que Y a dit réellement cela à X.

En réalité, tout sort de l'imagination débordante du vampire de dignité.
Et dans le cas bien improbable où Y l'a dit à X, c'est parce que le vampire le lui a d'abord suggéré.

à ce stade, vous commencez à ne plus supporter le vampire de dignité. Il commence à vous sortir par les yeux. Mais vous ne savez pas pourquoi. Vous sentez que vous êtes en train de vous faire avoir, mais vous ne savez pas comment. Vous ne pouvez pas vous fier à votre intuition, parce qu'elle n'est étayée par aucun fait probant.

Si vous ne coupez pas la relation, le vampire continuera toujours plus fort.

Il vous insultera directement, et ce ne sera même plus sensé être de l'humour. Juste un constat. Il vous accolera des surnoms "affectueux" que vous détesterez.
Des diminutifs qui témoignent de sa "tendresse" à votre égard, et surtout de votre propre ridiculité.

Il vous expliquera que vous n'êtes rien et qu'il est tout.

Ou s'il ne vous l'explique pas, il le sous-entendra si fort que vous comprendrez le message.

Au final...

Si vous ne comprenez rien à son manège et que vous le laissez durer...

Et surtout, si c'est une personne très proche (famille) avec laquelle il paraît presque impossible de couper les liens, surtout "sans bonne raison"...

Vous deviendrez un petit être ratatiné à l'intérieur.
Vous perdrez toute confiance en vous.
Vous fuirez dans le rêve la triste réalité que votre vampire vous fait vivre.
Vous serez dégoûté de la vie et des gens - supposant à tort qu'ils sont tous plus ou moins semblables à votre bourreau.
Vous pleurerez souvent sur l'épaule de votre vampire, qui vous consolera à sa manière, et ensuite, vous vous sentirez encore plus mal.

Un seul vampire de dignité peut vous mettre sur les genoux, vous faire manger la poussière.

Il suffit pour cela que vous le laissiez faire.

Et pour le laisser faire, il suffit de ne pas comprendre ce qu'il fait.

C'est pour ça que j'écris ce post : pour que vous soyez au courant que ce type de vampire existe.

22 août 2009

La dépression morti-dentale (suite)

Quand vous aurez lu cet article, lisez l'autre (même titre).

Les dents dévitalisées sont des dents mortes. Dévitaliser est un euphémisme pour tuer.

Ce qui est mort et qui reste en milieu humide, pourrit.

Les dents dévitalisées diffusent des toxines aux noms évocateur : putrescine, cadavérine, etc.

Elles les diffusent dans le corps.

Les dentistes prétendent qu'il n'y a aucun risque quand la dévitalisation est faite correctement, mais en fait, il y a trop de canaux, et trop de trop petits canaux, pour que les dentistes les nettoient tous. En général, ils se contentent d'en nettoyer 3, alors qu'il y en a souvent 4 principaux + des très petits. Ce qui fait que ces dents mortes et pourries empoisonnent silencieusement celui qui les garde en bouche, même quand le travail a été "bien fait".

Aux Etats-Unis, il y a une grande polémique entre les partisans des dents dévitalisées et leurs adversaires.

Un dentiste controversé, le docteur Bruno Darmon, s'est spécialisé dans l'extraction des dents dévitalisées.

Certains de ses patients dépressifs et suicidaires ont retrouvé miraculeusement le moral dès qu'ils se sont fait enlevé leurs dents dévitalisées.

Témoignage personnel : je m'en suis fait enlever 2.

La première extraction a été douloureuse. La deuxième, pas du tout. Et depuis cette deuxième extraction, qui a eu lieu il y a trois jours, je me sens très très énergique. Sans exagérer, je ne m'étais pas sentie aussi en forme depuis 15 ans. Mais c'est peut-être une coïncidence.

La racine d'une dent dévitalisée est brunâtre, d'une vilaine couleur. Rien à voir avec la racine d'une dent saine.

Pour en savoir plus... cherchez sur google "Darmon + dents dévitalisées".

18 août 2009

Survivre avec du sucre ? Bipolarité et produits sucrés

Lorsque j'étais élève, il y avait sur le mur de l'infirmerie un poster représentant les groupes d'aliments. Ils étaient au nombre de 5 : fruits-et-légumes, viande-et-poisson, laitage, matières grasse, céréales-et-pain.

De nos jours, dans les écoles, les groupes d'aliments sont au nombre de six. Les "produits sucrés" (chocolat, coca, etc.) forment la sixième catégorie - la nouvelle.

Pourtant, à mon époque aussi, on mangeait du chocolat dans les cours de récré...

Qu'est-ce qui a changé ?

Les produits sucrés sont considérés maintenant comme des aliments nécessaires - et ce, grâce aux efforts de l'industrie du sucre.

Imaginez qu'on range parmi les aliments sains la cocaïne. ça ferait rire. Mais on y range le sucre, et personne ne rit. Pourtant c'est tout aussi surréaliste.

Mettons que vous soyez abandonné sur une île déserte avec une bonbonne d'eau potable. Vos ravisseurs vous laissent le choix : soit ils vous laissent 2 kilos de sucre, soit ils ne vous laissent rien à manger.

Je parie que vous choisissez les 2 kilos de sucre.

Mauvais choix !

Vous aurez de bien meilleures chances de survivre sans les deux kilos de sucre. Vous croyez que je fabule ?... L'expérience a été mené (enfin, c'est la vie elle-même qui l'a mené) et elle a été concluante : le sucre est beaucoup plus nocif et mortel qu'une absence totale de nourriture.

- Lisez Sugar Blues si vous ne me croyez pas -

Pourquoi je vous parle de ça ?

Parce que dans notre monde la vérité est toujours bien cachée - et elle dérange. Les sommes colossales qui sont en jeu ne la laisseront pas faire, ni dire !... Que vous décidiez de prendre en main votre santé physique ou votre santé mentale, vous ne devez pas vous en remettre à des spécialistes, mais mener vos propres recherches.

Les vôtres vous convaincront bien mieux que les miennes (l'Homme est ainsi fait...)

La plupart des spécialistes sont lâches ou ligotés, paresseux ou soumis. Ils bêlent comme des moutons.

Une seule personne aura vraiment vos intérêts à coeur : vous.

Pour un esprit sain, un corps sain.
Pour un corps sain, un esprit sain.

Autrement dit, pour bénéficier d'un équilibre psychologique satisfaisant et d'une humeur stable, il faut d'abord être en bonne santé physique. Et pour être en bonne santé physique, il faut d'abord avoir les idées claires et faire des choix avisés.

Par exemple, vider un pot de Nutella est un mauvais choix, choix qu'on ne ferait pas si on savait exactement ce qu'il y a dans un pot de Nutella, et les effets de ce qu'il y a dans un pot de Nutella sur le corps et l'esprit.

Beaucoup de gens s'excusent auprès de leur propre conscience (qui les taraude) de faire des choix idiots sous le prétexte fallacieux que ces choix leur sont conseillés par des spécialistes et des pubeux.

à ce sujet ou hors sujet, pensez au "cuisson sans matière grasse ajoutée" inscrit sur certains produits surgelés. En quoi est-ce un argument de vente ?... "Vous n'aurez pas à ajouter de l'huile, vous n'aurez pas à vous sentir coupable d'ajouter de l'huile - on s'en est déjà chargé." La matière grasse est là, est déjà là, mais comme on ne la met pas soi-même, on ne croit pas vraiment à son existence. Loin des yeux, loin de l'estomac ?

Sur la vague de nos approximations, de nos à-peu-près, de nos aveuglements, de nos raisonnements bancals, ils surfent.

Il s'agit maintenant de revenir à la dépression...

Facile.

Voici un témoignage d 'ex-bipolaire :

"C'etait un miracle pour moi et je n'ai plus de mood swings depuis que j'evite les aliments suivants:

- cafe
- toute boisson sucree, y compris les jus de fruits
- sucre dans toutes ses formes
- pasta, spaguetti, ravioli, etc... (c'est le pire)
- pain dans toute ses formes
- pomme de terre (sauf frites)
- riz (sauf avec un peu de beurre)
- pizza
- banane et autres fruits n'ayant pas beaucoup de fibre
- cereales en boite du petit dejeuner
- confiture
- vinaigre (je ne sais pas pourquoi mais le vinaigre me fait tres mal -- je ne vois pas le rapport avec le sucre)
- boissons alcoolisees
- glace
- gateaux, desserts
- repas trop sale ou poivre, ou trop epice
- les soupes toute faites
- les sauces toute faites

Ce qui me convient beaucoup:
- la viande
- le poulet
- le poisson
- la plupart des legumes
- les oeufs (surtout des oeufs a la coque -- en manger un par jour, ca fait toute la difference du monde)
- la pomme (j'en grignote une tout au long de la journee, tous les jours), et d'autres fruits contenant beaucoup de fibre
- les croissants
- du riz avec un peu de beurre

[...]
Je lis en ce moment un livre tres interessant a ce sujet:
"Sugar Shock: How sweets and simple carbs can derail your life -- and how you can get back on track" de Connie Bennett. Le chapitre 13 est intéressant. Il contient le témoignage d'une femme bipolaire qui s'en est sorti grace a l'alimentation que je viens de te decrire. L'auteur elle-meme soufrait de trouble alimentaire (anorexie/boulimie) et autres troubles, et elle a aussi guerie en limitant les sucres rapides."

Autre témoignage :

"
moi aussi j'ai constaté que le sucre fatigue cp mon organisme.
20'' après avoir mangé un gateau riche sucres et crème, je me sentais soudainement for fatiguée physiquement et de plus mon état mental de bien-être diminue simultanément pour arriver aux idées noires."

Et il y a aussi le témoignage de l'auteur du livre « Marion Leloup : J’ai vaincu la maniaco-dépression », Berthe Guindon, qui a guéri en arrêtant le sucre. Vous pouvez le lire ici :

http://proactivite.org/forum/viewtopic.php?id=162

Bref !...

17 août 2009

La schizophrénie : une folie sucrée

êtes-vous schizophrène ?...

La question n'a pas grande signification car la schizophrénie ne correspond pas à une réalité précise.

Cependant on peut être gravement perturbé, avoir des bouffées de délire - et dans ce cas, si on fait un petit tour à l'hôpital psychiatrique, il se peut qu'on soit diagnostiqué "schizophrène". Une étiquette qui n'a jamais aidé personne à se sentir mieux - et c'est un euphémisme.

Les bouffées de délire (qui lorsqu'elles se répètent ou s'installent sont souvent baptisées "schizophrénie") ont deux types de causes, qui parfois se conjuguent :

- causes psychologiques liées à l'histoire de la personne et plus particulièrement à ses croyances ;

- causes physiques.

Parmi les causes psychologiques, on trouve le fait d'arriver à un tournant où on remet en cause des croyances fondamentales. Renoncer par exemple à l'image idéalisée qu'on se fait de ses parents ou d'un de ses parents peut être déstabilisant - jusqu'à la (crise de) folie. Mais beaucoup de croyances fausses et malsaines peuvent aussi jouer un rôle.

Parmi les causes physiques, la plus importante comme la plus méconnue n'est pas le cannabis - car on sait qu'il joue un rôle - mais bien... le sucre. Diabète et schizophrénie s'entendent comme larron en foire, et ont tous les deux la même cause innocente comme un bonbon haribo.

Cependant si vous cherchez sur Internet, vous verrez plutôt un lien établi entre l'hypoglycémie et la schizophrénie. Mais qu'est-ce qui cause l'hypoglycémie ?... Et oui : le sucre.
Et rien d'autre.

C'est William Dufty, dans son bestseller Sugar blues (malheureusement pas traduit en français) qui a établi clairement le lien entre la schizophrénie (ie: les bouffées de folie) et le sucre.

On peut établir un parallèle entre les croyances malsaines, ou idées sucrées, qui poussent vers la folie, et la drogue de consommation courante nommée sucre.

Prenons par exemple la croyance très new-age en notre propre divinité : l'Homme serait un dieu qui s'ignore...

Cette idée procure d'abord une bouffée de bien-être, d'orgueil et de fierté. Puis, après cette courte période d'euphorie, on tombe dans un down : "Je suis peut-être un dieu, mais je dois quand même faire la vaisselle..."

De même, le sucre procure une courte euphorie, suivie par une période de déprime et de manque.

Certaines idées (sucrées) ont plus ou moins le même effet que le sucre : elles enivrent et dépriment, déstabilisent, et au bout du compte, poussent vers la folie.

Qui s'occupe de votre santé ?

La dépression a d'innombrables causes possibles - mais presque toujours, 2 au moins se combinent :

- cause psychologique et spirituelle ;
- cause physique.

Et chacune de ces causes est beaucoup moins mystérieuse et inaccessible que, probablement, vous ne l'imaginez.

Parlons pour une fois des causes physiques.

Regardez-vous dans un miroir. Regardez votre visage. Concentrez-vous sur votre bouche. Ouvrez votre bouche. Regardez l'intérieur... les gencives... la langue... les dents.

Voilà l'origine d'innombrables dépressions : ce qu'il y a dans votre bouche et ce que vous mettez dans votre bouche.

Alimentation et "soins" dentaires.

Sucre, dents dévitalisées et amalgames au mercure.

Un peu de science fiction : à partir d'aujourd'hui, vous prenez la décision ferme et solennelle de ne plus jamais manger de sucre, de ne plus jamais toucher au produit issu de la canne à sucre ou de la betterave. Pas seulement de supprimer les petits cubes de votre café, mais aussi de ne plus toucher à tous les plats, à tous les aliments qui contiennent du sucre issu de canne ou de betterave.

En voilà une (énorme) résolution !...

Autrement dit, à partir de maintenant, vous décidez de faire la cuisine vous-mêmes.

Plus de coca. Plus de soda. Plus de pâtisseries. Plus de gâteaux. Plus de bonbons. Plus de tartes salées. Plus de mac do. Plus de... la liste est presque infinie.

Dans quel but ?

Non, ce n'est pas par masochisme. Vous le décidez, parce qu'à partir de maintenant, vous ne voulez plus que quelqu'un d'autre - qui s'en fiche - s'occupe de votre santé. Puisque c'est votre santé, vous décidez de vous en occuper. Logique.

Et vous décidez aussi que votre bouche vous appartient à vous- et pas à votre dentiste. Pourquoi ouvrir bêtement le museau simplement parce qu'il le demande ? Pourquoi le laisser vous arracher des bouts sanglants de nerfs simplement parce qu'il vous dit qu'il le faut ?...

Autre grande résolution : à partir de maintenant, vous ne laisserez pas votre dentiste vous faire ce qu'il veut vous faire. C'est vous qui prendrez les décisions - en toute connaissance de cause, bien sûr.

Bon.
Je sais bien que c'est de la science-fiction.
Tout le monde n'a pas le temps de s'occuper de ses propres affaires, de sa propre santé.

Et pourtant...

à quoi bon passer autant de temps dans les salles d'attente, à quoi bon être malade et déprimé, et souffrir ?...

ça prend aussi du temps, de l'énergie et de l'argent - et parfois même la vie -, de ne pas se renseigner, de ne pas réfléchir !...

Savez-vous que si vous arrêtiez le sucre, vous auriez les mêmes symptômes de sevrage qu'un junkie qui arrête la drogue ?
Saviez-vous que le canton de Suisse où ses habitants n'ont pas de dent dévitalisée (ils se les font enlever) est aussi celui qui coûte le moins cher à la sécurité sociale, parce que les gens y sont très rarement malades ?
Saviez-vous que les plombages sont au mercure, que le mercure est du poison, que ce poison se répand dans l'organisme ?

Voici quelques petits conseils qui - si vous confirmiez leur validité par des recherches personnelles et si vous les suiviez - changeraient pour le mieux et votre santé, et votre moral :

- arrêter complètement le sucre ;
- se faire enlever vos dents dévitalisées ;
- se désintoxiquer des métaux lourds.

12 août 2009

Les limites [du développement personnel, de ce blog, de la philosophie]

[en réponse à un avis intéressant]

Les idées que je présente ici ne constituent pas un mode d'emploi de l'existence.
Tout au plus ses prémisses.

Le développement personnel - qui constitue la part la plus consistante et la plus utile de la philosophie - offre certes d'excellents conseils, et des idées de grandes valeurs, mais ces conseils et ces idées ne sont pas assez puissants ou pas assez globaux pour faire passer un individu du désarroi à la clarté.

D'ailleurs l'être humain a besoin de plus que d'idées : ce sont aussi les émotions et les expériences spirituelles qui le nourrissent.

Autrement dit, ce blog n'est pas ou n'est pas seulement un point d'arrivée, c'est aussi et surtout un point de départ.

Il ne suffit pas de savoir qu'on est responsable et d'agir en conséquence, il faut aussi savoir ce qui est bien et ce qui est mal. Il ne suffit pas de savoir ce qu'on aime et veut faire, il faut aussi savoir pourquoi on est né. Il ne suffit pas de comprendre qu'il n'y a pas de hasard, il faut aussi savoir pour quelle raison majeure ce qui nous arrive nous arrive.

ça peut paraître trop compliqué ou inaccessible... Qui peut savoir tout ça ? Mais l'important n'est pas dans les détails, mais dans le cadre général. Peu importe qu'on ignore pourquoi on a trébuché sur cette pierre, tant qu'on connaît la signification de la souffrance, de toute souffrance. Son interprétation correcte.

Certains lecteurs vont être choqués par mon ton dogmatique. Je m'excuse par avance d'avoir l'air radicale. Je veux seulement vous aider à prendre conscience que ce blog est un ponton et qu'un jour ou l'autre, il faut prendre le bateau - autrement dit, chercher plus loin que la philosophie ou le développement personnel.

Si vous avez confiance dans les livres, ne perdez pas confiance. Simplement, élargissez vos lectures. Osez des rayons de librairie que vous n'avez pas encore explorés.

Le développement personnel ne peut muscler que l'équivalent (invisible) des jambes. Mais le coeur et l'âme ont aussi besoin d'exercices. Si vous êtes athée, le mot "âme" certainement vous bloque, voire vous révulse - comme il me révulsait à l'époque lointaine où je pensais que la religion, toute religion, n'était qu'une béquille.

On peut s'enfermer dans une religion maniaque et irrationnelle, mais l'athéisme est lui aussi une limite.

Qui veut goûter au vrai bonheur doit accepter que l'autarcie n'est pas une solution. Parce qu'on n'a pas décidé de l'heure de sa naissance, ni d'ailleurs de sa naissance tout court, il devrait être évident pour tout le monde qu'on ne contrôle pas tout, et qu'on ne pourra jamais tout contrôler. Ni le début, ni la fin - ni même ce qu'il y a au milieu.

Le contraire de l'autarcie, c'est d'assumer et d'avouer et de vivre sa dépendance.
Mais cette dépendance, elle n'est pas à l'égard des gens, des autres, qui au fond sont tout aussi faibles et dépendants que nous le sommes, mais à l'égard de la source invisible qui nous nourrit, littéralement.

Cependant je ne vous conseille pas de vous joindre de but en blanc à une religion, n'importe laquelle.

Par contre, je vous conseille de chercher dans cette direction-là, non en partant du principe que vous devrez sacrifier votre raison et votre logique pour un réconfort moral, mais en partant du principe que vous ne devez renoncer à rien de précieux.
Notre logique est ce qui fait de nous des êtres humains ; comment pourrions-nous gagner quelque chose de valable en y renonçant ?...

Choisir entre sa tête et son cœur est un dilemme aussi cruel et absurde que choisir entre sa jambe gauche et son bras droit. Si beaucoup s'y croient contraints, je vous garantis que vous ne l'êtes pas.

La promesse implicite de beaucoup d'auteurs de développement personnel, c'est qu'en suivant leurs conseils et en mettant en pratique leurs idées, on trouvera un bonheur solide et durable.

Mais combien de lecteurs enthousiastes ont expérimenté, après un flot d'euphorie, une rechute dans la souffrance, rechute dont souvent ils s'accusent eux-mêmes ?

Combien, jusqu'à aujourd'hui, enchaînent livre sur livre pour garder vivant un fragile optimisme, pour lui insuffler une vitalité provisoire et artificielle ?

Est-ce eux qui ont un problème, une faille, une insuffisance intime qui les empêchent de profiter de sages conseils - ou est-ce la promesse, trop ambitieuse, qui ne peut être tenue ?...

Ils sont trop nombreux à surnager et survivre sans jamais toucher terre (malgré leurs innombrables lectures) pour que le problème vienne d'eux.

Le problème ne vient pas non plus du développement personnel.

Le problème vient des attentes - explicites ou implicites - qu'on projette sur le développement personnel. Le problème vient des promesses que certains auteurs peu scrupuleux osent faire, alors qu'ils savent très bien qu'ils sont incapables de les tenir.

Le développement personnel aide à vivre mieux - mais il ne nous dit pas pourquoi nous sommes là, sur cette terre. Le développement personnel nous aide à vivre plus - mais il ne nous prépare pas à la mort, et pourtant, comment le sens de la vie pourrait-il nous être donné en dehors du sens de la mort ?...

Notre existence est entourée par... quoi ? La nuit, la mort. Pour vivre pleinement l'une il faut comprendre l'autre.

Mais je reviens au sujet de ce post : si vous êtes un habitué du développement personnel, et que celui-ci n'a pas réussi à vous rendre heureux, ne vous accusez pas.
Le développement personnel a des limites.
La philosophie a des limites.
Ce blog a des limites.

Le secret de la vie heureuse est à chercher là où la logique et le coeur se rejoignent, là où les deux côtés de l'être humain (sa part de rigueur et sa part d'émotion) fusionnent, là où finissent les restrictions et les limites, là où les "mais" et les "peut-être" laissent place à une certitude rassurante et rationnelle.

11 août 2009

Le sentiment de culpabilité justifié (et comment s'en débarrasser)

De quelle manière s'en débarrasser ?

Par l'aveu avant tout.

Un aveu sincère adressé à la personne concernée (celle qu'on a lésé).

"J'ai fait ceci ou ceci... Ce n'était pas bien et je regrette de t'avoir fait du mal/causé du tort."

Si une réparation est possible, réparer.

Et bien sûr, ne pas recommencer, jamais.

Et si ça ne suffit pas ?
Ou si la personne lésée est morte ?

C'est là qu'on sort des limites du développement personnel pour entrer dans un autre domaine, celui de la spiritualité.

C'est dans le cadre d'une religion monothéiste qu'on peut arriver à dépasser complètement un sentiment de culpabilité justifiée. Mais ceci nous éloignerait trop du sujet de ce blog.

Faire le mort

D'innombrables animaux miment la mort (langue pendante, immobilité totale) pour éviter de se faire bouffer tout cru.

Et si la dépression - ou disons, une certaine forme de dépression - était l'équivalent ?...

On sait déjà que certaines personnes sont malades pour les bénéfices secondaires que ça leur rapporte : attention, considération, tendresse, etc.

Mais on ne sait pas toujours que certaines personnes sont déprimées non parce qu'elles y trouvent un avantage, mais parce que ça leur évite certains inconvénients.

Lorsqu'on vit avec certaines personnalités dominatrices, la seule manière de les désarmer c'est de se coucher sur le dos et de montrer le ventre - autrement dit, de faire le mort.

Une faiblesse affichée, une dépression évidente peuvent désarmer leur instinct carnassier.

C'est un calcul inconscient mais rapide : "mieux vaut se montrer faible, démoralisé et pleurnichard que d'en prendre plein les dents, que de se faire humilié et agressé..." Alors on se laisse délibérément glisser dans une tristesse, une morosité parfaitement sincères, pour éviter de prendre des coups auxquels on ne veut pas répondre (pour une raison pour une autre).

Le parent-miroir

Si vous lisez "Parents toxiques", vous découvrirez qu'ils sont nombreux, les parents toxiques :

Le parent indifférent, le parent alcoolique, le parent infantile, le parent violent, le parent qui insulte, qui rabaisse l'enfant, le parent incestueux...

Mais l'auteur ne parle pas du parent-miroir.

Le parent-miroir est, comme son nom l'indique, un miroir. Il n'est pas là en tant que tel. Il ne dit pas "je" (ou c'est exceptionnel). Il n'exprime ni souhait, ni volonté, ni désir. Il est lisse et impersonnel - comme un miroir.

Il reflète.

Si vous lui demandez ce qu'il pense, vous apprendrez qu'il pense "à vous" ou qu'il pense "surtout à vous" (jamais à lui-même).

Il vous dit ce que vous êtes.

C'est parfois très agréable à entendre (vous êtes qqn de très intelligent, de créatif, etc.) mais ses commentaires ne sont jamais un échange impliquant deux personnes. Vous êtes seul(e) face au miroir.

Le parent-miroir n'a pas de bras pour étreindre. Il ne rassure pas - il flatte... comme un miroir délibérément mincissant dans une cabine d'essayage. Mais parfois, son reflet se fait grotesque et déformant, moqueur - comme un miroir dans une fête foraine.

Qu'y a-t-il derrière le parent-miroir ?

Difficile à dire.

Peut-être des calculs. Peut-être des attentes bien cachées. Peut-être des stratégies et des plans. Peut-être tout un programme.

Mais il est impossible d'accéder à toute cette machinerie, car de n'importe quel côté que vous le regardiez, le parent-miroir vous tend sa face de miroir.

Ne comptez pas sur le parent-miroir pour vous remettre sur pieds. Ne comptez pas sur lui pour l'invisible. Son seul domaine, c'est ce qui se voit : c'est un miroir, ne l'oubliez pas.

Pourquoi je vous en parle ?...

Parce qu'on n'en parle pas.
Parce qu'il existe - je ne sais pas dans quelles proportions.

Parce que mine de rien il faut des dégâts. Dégâts qui peuvent abîmer jusqu'à l'âge adulte.

Et parfois, il est nécessaire de comprendre - de faire son deuil : avec certaines personnes certaines relations sont tout bonnement impossibles.

On ne peut pas vivre une relation simple et saine avec quelqu'un qui n'est ni simple, ni sain.

Un esprit trop fragile peut se protéger pendant des années contre une prise de conscience de ce genre, surtout quand le "quelqu'un" est un parent.

Peut-être avons-nous tous besoin de commencer par croire que nous sommes aimé, et de plus, aimé de la bonne manière - mais vient un jour où (quand elle est fausse) cette croyance devient prison, comme le cocon de la chrysalide à l'heure de sa libération.

La fiction nous protège contre une vérité trop douloureuse - mais si cette fiction se prolonge trop longtemps, elle nous étouffe et nous tue dans l'œuf.

Faire le deuil d'une image factice.
Faire le deuil de l'enfance qu'on n'a pas eu.
Faire le deuil des parents qu'on n'a pas eu.

Le processus n'est jamais plaisant - mais (quand on est prêt à l'accomplir) il est libérateur.

Et je reviens au parent-miroir.

Il n'est pas aussi innocent ni aussi fidèle qu'il en a l'air. Ses reflets déformés, ses effets d'optique pourraient bien vous condamner à une solitude que vous n'avez pas voulue. Qui sait s'il n'espère pas en secret votre échec ? Car ainsi, l'être égoïste qui se cache derrière le miroir altruiste serait rassuré sur sa propre valeur, son propre succès. Mais dire ça, c'est peut-être une calomnie...

Les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être, et les êtres sont parfois plus compliqués qu'ils n'en ont l'air, c'est ça, la morale à tirer du parent-miroir.

Y a-t-il un moyen de s'en protéger ?...

Certainement. Un ou plusieurs. En deux mots : quand vous avez affaire au parent-miroir, protégez ce qui doit l'être. Méfiez-vous même si vous préfériez faire confiance. N'attendez rien de bon et vous ne serez pas déçu.

09 août 2009

Votre dignité est-elle à vendre ?

La tristesse, la faiblesse et la dépression ont souvent pour origine un marché de dupe.

Un marché, c'est-à-dire un échange, un troc.
De dupe, c'est-à-dire qu'on échange de l'or contre de la pacotille sans valeur.

Marché qui n'a jamais été clairement énoncé - car s'il l'avait été, vous l'auriez refusé. Marché implicite, sous-entendu.

Vous donnez... ceci... et en échange, vous recevez... cela.

Vous aurez le droit de ne rien faire, de ne pas nettoyer, de ne pas ranger, de ne pas vous organiser, de vous laisser nourrir comme un bébé-coucou...

(intéressant, n'est-ce pas ?)

...et en échange, vous cédez votre dignité.

On aura le droit de se moquer - gentiment - de vous, de vous tourner - gentiment - en dérision, de vous dire "tu es ridicule", ou "Ne dis pas n'importe quoi", de vous parler sur un ton impérieux, comme à un chien (un chien de l'époque où l'on maltraitait les chiens, pas un chien d'aujourd'hui).

Mais ce marché-là reste implicite, comme je l'ai dit.

Méfiez-vous des gens qui veulent à tout prix vous aider. Qui veulent à tout prix vous épargner des efforts normaux. Qui vous font des cadeaux un peu trop conséquents. Enfin... peut-être que certains n'attendent rien en retour, mais si vraiment ils n'attendent rien en retour, pourquoi insister ?

C'est louche.

Le pire, c'est qu'on peut très bien accepter ce marché de dupe.

Vendre sa dignité contre le droit de ne pas faire la vaisselle.

Alors que la dignité n'a pas de prix, qui la perd a tout perdu, tandis que faire la vaisselle n'est qu'un petit effort de rien du tout à fournir !...

On se dit : "Après tout, je suis chez eux... Ils m'ont rendu service... Je leur dois de la reconnaissance..."

La reconnaissance ne se manifeste jamais, jamais par l'acceptation passive d'humiliations minuscules qui s'accumulent.

Les humiliations minuscules sont énormes, même quand elles n'en ont pas l'air.

Ne faites pas ce marché de dupe.

Décidez dès maintenant que votre dignité n'est pas à vendre.
Et si quelqu'un veut à tout prix vous faire un gros cadeau, acceptez-le en formulant cette réserve mentale : "j'accepte ton cadeau, mais avec ce cadeau tu n'as pas acheté le droit de me maltraiter et de m'humilier, même "gentiment" et "pour rire", parce que ma dignité n'est pas à vendre."

Les seules humiliations vraiment destructrices sont celles auxquelles on consent.

Pour vous mettre à l'abri de la dépression, défendez votre dignité.