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30 septembre 2009

Le suicide : la pensée et l'acte

Même si l’un s’inscrit dans le prolongement de l’autre, la pensée du suicide et l’acte du suicide ne sont pas à ranger dans le même panier ; il faut faire une différence – une différence morale - entre les deux.
Le suicide est un acte volontaire ; la tentation est une pensée involontaire. Il y a autant de différence entre eux qu’il y en a entre le coup de couteau mortel dont un assassin frappe sa victime et une agressivité refoulée qui ne fait de mal à personne, si ce n’est à celui qui la ressent et la combat en lui-même... Le suicide est un meurtre et une défaite, mais penser au suicide, être tenté par lui, n’en est pas vraiment une (même si, bien sûr, c’est le signe d’un très grand mal-être).
Beaucoup d’hommes et de femmes de grande valeur ont pensé au suicide. Des personnalités exceptionnelles, extraordinaires, ont été tenté, parfois même obsédé, par le suicide. Mais lorsqu’elles avaient de la noblesse, du courage et du dévouement, elles n’ont pas cédé à cette tentation. Elles ont lutté et triomphé de cette pensée. Elles ont vécu jusqu’au bout, passant par tous les hauts et les bas que leur réservait l’existence ; elles ont joué leur rôle sans se défiler, elles ont apporté leur contribution à l’humanité, elles ont vécu pour les autres autant que pour elles. Elles ont surmonté l’égoïsme comme elles ont surmonté le désespoir ; elles ont goûté à la coupe amère plus souvent qu’à leur tour, mais elles ont tenu. Les hommes et les femmes qui ont la volonté irrévocable d’apporter une contribution positive à l’humanité n’imitent pas Néron et Hitler.
Et si vous m’objectez Hemingway ou Montherlant, je vous répondrai qu’ils n’ont jamais aidé personne à se construire. Ils avaient de la profondeur, mais ne donnaient pas de lumière. Vous avez à m’opposer un autre génie tourmenté que vous aimez tout particulièrement et qui a mis fin à ses jours ?... Cela ne prouve qu’une chose : que lorsqu’on est déprimé, les guides auxquels on fait confiance sont rarement qualifiés.
Même en cherchant bien, vous ne trouverez parmi les suicidés célèbres aucune personnalité-phare. Les personnalités lumineuses qui ont guidé les autres vers plus de force et de bonheur sont mortes comme elles ont vécu : en faisant preuve de patience devant les épreuves et d’un sens aigu de leurs responsabilités. Les grands sont intègres et leurs vies sont complètes.

Cocaïne et antidépresseurs

Quoique le discours officiel prétende souvent que la manière dont les antidépresseurs agissent sur le cerveau est « mystérieuse », elle ne l’est pas. Ou du moins, elle ne l'est pas plus que la manière dont la cocaïne agit sur le cerveau.
La cocaïne agit en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs, dont la sérotonine, et la plupart des antidépresseurs agissent en bloquant la recapture de certains neurotransmetteurs, dont la sérotonine.
Oui, vous avez bien lu : aussi étonnant que cela paraisse quand on se fie au discours officiel, c’est le même processus qui est à l’œuvre. La cocaïne et les antidépresseurs agissent de la même façon sur le cerveau.

16 septembre 2009

Sauver sa peau

Comme, pour sortir de dépression (l'objectif de ce blog), il faut commencer par être en vie et par le rester, voici de la lecture instructive qui pourrait bien vous sauver la vie, ou du moins vous épargner une belle maladie bien horrible et bien moderne comme on en fait tant de nos jours :

http://cardamome.over-blog.com/article-34415898.html

à l'époque où j'étais jeune, ignorante et bête, je me suis fait vaccinée contre l'hépatite B... Je compte sur vous pour ne pas tomber dans le même piège, et pour vous renseigner - bien vous renseigner - avant de faire quoi que ce soit. Toutes les infos sont disponibles sur le net, il suffit de chercher.

Soyez vigilant, ne vous laissez pas manipuler, souvenez-vous que nous vivons dans un monde où les apparences ne correspondent jamais, jamais à la réalité, et où les vérités (toutes les vérités) sont bien cachées. Votre santé, votre corps et votre vie sont en jeu, comme d'ailleurs elles l'ont toujours été. Alors documentez-vous bien, pesez le pour et le contre, examinez les deux côtés de chaque question, et surtout ne faites pas une confiance aveugle à des spécialistes qui se fichent totalement de vous et de votre sort, et contre lesquels vous n'aurez aucun recours si les choses tournent mal.

Si beaucoup de gens se font vacciner, il y aura beaucoup de morts.

10 septembre 2009

Le jeûne est un antidépresseur

Pour les lecteurs qui, cherchant à se renseigner sur le jeûne, tomberaient sur les sites qui ont été donné par un lecteur en commentaire, ou sur d'autres sites de même farine...

Sites qui prétendent que le jeûne est soit inefficace, soit nocif, soit inefficace et nocif...

Voici un point sur lequel je voudrais attirer votre attention :

Il y a deux manières d'étudier le jeûne, comme d'ailleurs d'étudier toute chose :

1/ On peut l'étudier dans la réalité, on menant une enquête sur ce qui passe dans les faits ;

2/ On peut l'étudier "dans sa tête", en raisonnant, en faisant des hypothèses à partir de ses connaissances préalables et de sa logique.

Mais cette deuxième manière d'étudier n'est, en fait, pas vraiment une manière d'étudier. C'est plutôt une manière de philosopher.

Je vous donne un exemple : le lait.

Beaucoup de gens, de nos jours, pensent que le lait de vache est mauvais pour la santé. Si vous leur demandez pourquoi ils le croient, vous obtiendrez deux genres de réponses, qui correspondent aux deux catégories dont je viens de vous parler :

1/ "Le lait est mauvais pour la santé puisqu'il me donne mal au ventre, me rend nauséeux ou diarrhéeux, puisque des études ont prouvé que les gens qui consomment beaucoup de lait souffrent plus souvent d'ostéoporose que les autres", etc.

2/ "Le lait est mauvais pour la santé parce qu'il est initialement prévu pour un veau en pleine croissance, pas pour un être humain adulte."

Vous voyez la différence entre les deux types d'arguments ?

Les arguments de la première catégorie sont fondés sur des faits.
Même s'il ne s'agit que d'un seul témoignage, d'un témoignage tout personnel - par exemple, "le lait me donne mal au ventre" -, c'est encore un fait.

Dans la mesure où ils sont fondés sur des faits réels , ces arguments ont une valeur scientifiques (au sens large). A ce titre, ils méritent toute notre considération ; on n'a pas le droit de les balayer d'un revers de la main.

Les arguments de la seconde catégorie sont eux fondés sur des suppositions, des théories, des connaissances qui n'ont qu'un rapport lointain avec le sujet, et des raisonnements abstraits.
Ils sont spéculatifs et philosophiques et à ce titre, n'ont aucune espèce de valeur scientifique.
On peut et on doit les écarter comme des mouches importunes.

Avec ce type d'argument philosophique, on peut en effet soutenir tout et n'importe quoi.

Par exemple on pourrait décréter que les oeufs sont mauvais pour la santé "parce qu'ils sont initialement prévus pour donner naissance à des petits bipèdes à duvet jaune, et non pour nourrir de grands bipèdes à la peau rose".

Revenons au jeûne.

Mis à part ceux qui reposent sur des faits erronés ou des sophismes (il y en a), les arguments contre le jeûne sont tous - je dis bien tous - de la deuxième catégorie.

Ce sont des arguments philosophiques qui se déguisent en arguments scientifiques.

Et comme par hasard, ils émanent toujours de personnes qui n'ont jamais jeûné !

Pour savoir à quoi s'en tenir sur le jeûne, c'est très simple.
Il faut :

- interroger ceux qui le pratiquent ;

- lire le compte rendu des études qui ont été mené pour évaluer objectivement les effets du jeûne sur ceux qui le pratiquent ;

- le pratiquer soi-même.

Alors maintenant, arrivons-en au coeur du sujet...

Dans Fasting and eating for health (Jeûner et manger pour sa santé), livre écrit par le docteur Joel Fuhrman et qui s'appuie sur de nombreuses études scientifiques dont toutes les références sont données en notes, voilà ce qui est dit à la p.19 :

"Jeûner est un traitement tout à fait valable pour les désordres psychologiques.
Il y a des centaines d'articles dans la littérature médicale qui apportent des preuves de l'efficacité du jeûne : il améliore le fonctionnement de tout le corps, y compris celui du cerveau.
On a observé à plusieurs reprises que jeûner soulage les névroses, l'anxiété et la dépression.
Il ressort de ces études que jeûner améliore notre capacité à supporter la frustration et le stress. Une clinique japonaise a fait jeûner 382 patients souffrant de maladies psychosomatiques avec un succès de 87 %".

Et maintenant, voici un extrait du témoignage de Jean-Claude Gruau, qui s'est guéri d'un cancer par le jeûne et qui fait part des effets du jeûne sur son état psychologique :

"La DECOUVERTE, c'est que la Joie s'installe au creux de ( ?) je ne sais pas trop quoi : pas de l'estomac car on a vite plus envie de vomir que de manger) ; au creux de l'âme est une expression eau de rose , au creux de l'être fait du dernier philosophique mais présente un je ne sais quoi de pompeux ; Comme je ne suis pas tombé de la dernière diète ( ayant déjà fait x diètes) je connaissais bien tout ces états : seulement c'est la première fois que j'en tire une conclusion comme Newton recevant sa pomme gravitationelle sur la tête : Quand on arrête de manger pendant environ une semaine, s'allume au creux de ( ?) une petite veilleuse indiquant que la Joie est là,
ET CELA EN PERMANENCE
La Joie de quoi ? la Joie Pourquoi cher Monsieur ?
" C'est comme ça, c'est comme ça " La Joie tout court : Ainsi , le seul fait de sentir le sang circuler dans les veines t'euphorise un maximum, le seul fait de frotter par exemple le pouce contre un autre doigt est super agréable le seul fait de respirer est génial, et alors respirer en se levant le matin , une bouffée d'air du dehors est délicieux, extraordinaire, quasiment jouissif ; en résumé tu fais l'amour avec l'air du matin ; il faut bien comprendre que tout ces adjectifs je les trouve après pour essayer de rendre compte, que l'ensemble des sensations est là présent, conscient , tu fais " un avec " .
Cet état c'est en permanence l'état " amoureux "
Bien que je me sente aussi très amoureux de ma femme, l'amour pour le conjoint n'est qu'un reflet de cette Joie qui m'envahit :Une sorte de paix me recouvre comme un pansement intestinal, au point que, en voiture, moi qui suis souvent fortement stressé par les autres conducteurs ( ce qui est normal, car ma conduite approximative les stresse en premier, les pauvres se déstressent en me klaxonnant , et du coup me stressent en se déstressant), leur klaxon rebondit sur ma jubilation intérieure ; (je dois dire que la carrosserie rebondit moins bien)
Voilà donc le principe qui s'est soudain imposé, à moi :
" Manger donne du plaisir, ne pas manger donne de la Joie "
Et cela est A U T O M A T I Q U E.
Comment cher Monsieur , vous semblez soutenir, que mes problèmes personnels, mes vues philosophiques sur le But de la vie, le Sens, le passé, l'avenir, la conscience, la psyché et toutes espèces de choses à nom gréco-latin peuvent être résolues par une petite diète ?
Essayez, vous verrez : l'état amoureux, domine, surmonte, donne un point de vue global, un point de vue paisible ; les questions angoissantes deviennent des questions tout court, des questions comme en pose un bébé à sa maman : la maman répond un peu n'importe quoi à son bébé, car elle est sûre d'une chose la maman, c'est que les questions de son poupon ne sont pas vraiment d'actualité, l'actualité est $ que la maman aime son bébé et que le bébé aime sa maman ; tout le reste est nul, tout le reste aura peut-être de l'importance plus tard ; les questions à problème seront discutées par les Hommes de Science, par les Philosophes, par les " Spécialistes " en tout genre, mais dans l'immédiat, la seule chose importante, la seule chose évidente et dont le bébé ne se rend pas parfaitement compte puisque justement il pose des questions, c'est que la maman aime son Bébé.
Oui mais, moi, je ne suis pas Bébé, et de plus je n'ai pas de maman ( certains disent il n'y a pas de Dieu pour jouer ce rôle) : j'écris cela pour donner une image il est tout à fait possible qu'il n'y ait pas de Dieu-maman, ni même de Dieu du tout, mais le fait est qu'avec une petite diète, on se sent " aimant " et de là à se sentir aimé il n'y a qu'un pas.
Quelle est donc cette découverte de la joie par la diète ?
Etant d'un naturel assez extrême je sais reconnaître quand je suis dans un état euphorique , généralement trop euphorique, sorte de feu de paille qui pour être de paille n'en n'est pas moins feu, enthousiasme trop centré, sans véritable racine profonde puisque ce feu là va s'éteindre et laisser souvent place à des regrets , à un vide. En résumé , lors de mes " enthousiasmes " hors jeûne, je flambe et suis vite réduit en cendres
. Ici rien de pareil : pour reprendre la comparaison du feu, il ne s'agit pas d'un feu de paille mais de la chaleur solaire, chaleur qui dure et qui pourtant donne une sensation de bien-être à chaque instant. Je ne me sens pas heureux parce que je me sens aimé de ma femme ou parce que ceci ou cela, mais tout simplement c'est ainsi. Au point que la légère gêne procurée par le fait de " sauter " un ou deux repas est négligeable par rapport à la " Joie " qui va en résulter. Pour donner une comparaison, un amoureux trouve ennui léger d'attendre sous la pluie sa belle quand il sait qu'elle va venir.
L'état de Joie, qui s'installe lors de la reprise alimentaire est si agréable, si " équilibrant " que les désagrément initiaux ressentis pendant le début de la diète sont un prix léger à payer au vu des résultats."

Petites considérations linguistiques pour compléter :

- le terme de "diète" est parfois employé comme un synonyme de "jeûne" ;
- Le jeûne au sens strict est l'abstinence de toute nourriture et boisson de l'aube au coucher du soleil ;
- Le jeûne dit thérapeutique (en réalité diète thérapeutique) est une absence totale de nourriture pendant plusieurs jours - mais bien sûr on boit de l'eau ;
- Les effets d'une diète thérapeutique et d'un vrai jeûne prolongé sur plusieurs jours sont à peu près les mêmes.

Et petites considérations personnelles pour finir :

Jeûner n'est pas facile et relativement désagréable, surtout au début. Mais il y a bien une amélioration de l'humeur et surtout, une espèce de simplification intérieure. Les noeuds psychologiques se dénouent. On retrouve le sens de ce qui est important et de ce qui ne l'est pas. On relativise naturellement, sans effort.

Bref, le jeûne est un antidépresseur.

L'antidépresseur X... je dis ça pour ceux qui ont lu l'autre post :

http://marre-de-la-vie.blogspot.com/2008/08/devinez-le-nom-de-lantidpresseur-x.html

09 septembre 2009

Deux conseils de lecture

Si vous êtes mal, actuellement, si vous souffrez... c'est que vous êtes d'abord, avant tout, malade d'une ignorance.

Vous allez me dire : qu'est-ce que j'en sais ?...

C'est vrai ; votre problème est peut-être d'un autre ordre - comme par exemple un chagrin d'amour ou un deuil. Alors mettons que vous n'êtes pas dans ce genre de situation, que votre mal-être est plus confus, plus mystérieux que cela.

Dans ce cas... (c'est-à-dire dans le cas où vous ne savez pas très bien de quoi vous souffrez), alors vous pouvez en être sûr : vous souffrez d'une ignorance.

C'est-à-dire que ce n'est peut-être pas cette ignorance qui est à l'origine de votre mal-être, mais que c'est cette ignorance qui vous empêche d'en sortir. Et si vous saviez quelque chose que vous ne savez pas actuellement, vous sortiriez plus ou moins vite de l'impasse où actuellement vous vous sentez patiner.

Aujourd'hui, je voudrais vous présenter deux livres. Deux remèdes à deux ignorances.

Le premier est Vérités sur les maladies émergentes de Françoise Cambayrac. Et si vous n'êtes pas malade ?... Lisez-le quand même, sauf si vous êtes physiquement en grande forme, et que toutes les personnes que vous connaissez le sont aussi (je n'y crois pas une seconde).

Quel rapport avec ce blog ? Quel rapport avec la dépression ?

L'esprit agit sur le corps, mais le corps agit aussi sur l'esprit. La plupart des dépressions s'expliquent par :
- un organisme affaibli (carencé, intoxiqué) ;
- des idées et croyances fausses ;
- des choix désastreux.

Ces trois rubriques se recoupent d'ailleurs. Le choix désastreux de fumer, boire de l'alcool et manger du sucre aura des répercussions sur l'organisme ; des idées et croyances fausses conduiront à faire des choix désastreux ; et pour supporter des idées et croyances fausses, on se droguera d'une manière ou d'une autre, ce qui aura pour résultat un organisme affaibli.

Le mal appelle le mal.

Donc... pour savoir d'où vient votre piètre état physique actuel (manque d'énergie, maux de tête, vue qui baisse, etc.) et pour trouver la motivation nécessaire pour le corriger...

lisez Vérités sur les maladies émergentes.

Et maintenant le second livre.
Celui-là constitue une simple mise en garde, mais une mise en garde qui me semble précieuse.

Il s'appelle Le secret de l'optimiste - le tour du monde d'un acharné du bonheur, par Laurence Shorter.

Son titre est trompeur, car il ne donne pas de recettes.

Le livre raconte l'itinéraire de l'auteur, qui chercher à percer le secret de l'optimisme pour l'appliquer à sa propre vie. Sa quête le mène du développement personnel à la spiritualité - jusqu'à ce qu'il se retrouve à méditer en Inde avec d'autres occidentaux vivant la même quête infinie et frustrante.

Ce livre ne débouche sur aucune conclusion bien claire, mais il est important et intéressant dans la mesure où il montre comment certaines recettes proposées par le développement personnel et (surtout) par le nouvel âge échouent face à la réalité de sentiments douloureux.

[Je dis ça, mais il y a aussi beaucoup de bonnes choses dans le développement personnel. J'en ai personnellement tiré grand profit.]

Voici une citations significative :

"Ma mission était claire et nette : je devais atteindre le niveau spirituel supérieur auquel j'étais destiné depuis toujours. Je traverserais l'Inde en me fiant à la bonté de l'univers. Je naviguerais dans l'océan du Néant [...] en attendant qu'il m'engloutisse. Je serais totalement libre. Puis, quand j'aurai atteint un état de pur détachement, je parviendrais enfin au plus haut niveau de l'optimisme, et Zara me reviendrait. Ma quête aboutirait !"

Le secret de l'optimiste - le tour du monde d'un acharné du bonheur n'est pas un livre optimiste malgré son titre ; c'est un livre qui parle de la réalité, et de la manière dont les idées auxquelles nous croyons nous façonnent et parfois nous déforment.

Si on le lit avec attention, on peut en tirer beaucoup d'enseignements.
Il constitue une subtile mais profonde mise en garde.
Mise en garde que je résumerais ainsi : méfiez-vous de certaines idées séduisantes qui ont pour effet de déconnecter du réel. Cherchez plutôt ce qui est simple, éprouvé - cherchez plutôt à appliquer les recettes traditionnelles et banales du bonheur.

08 septembre 2009

Les antidépresseurs à 0 euros (non remboursés)

Il y a à ma connaissance quelques antidépresseurs très très efficaces, ne présentant que des effets secondaires positifs, qui coûtent précisément et exactement 0 euros.

Bien sûr, ils ne sont pas remboursés par la sécurité sociale...

Où est le piège ? Il n'y en a pas.
Mais comme tout ce qui est bon pour nous et gratuit, cela demande un certain investissement personnel. Il ne suffit pas d'ouvrir la bouche et d'avaler. Ce sont des solutions de simplicité, mais pas des solutions de facilité.

En voici la liste non-exhaustive :

1/ Le sport. Ce qui concrètement, peut signifier : marcher. Courir. Pédaler. Ou faire des abdos sur le tapis de son salon.

2/ Le jeûne. Oui : arrêter de manger et de boire, de l'aube au crépuscule (ou, plus compliqué, arrêter de manger pendant plusieurs jours). Excellent pour le moral et pour la santé - d'innombrables études l'ont prouvé.

3/ Regarder le soleil, un peu tous les jours. En clignant des yeux, et pas trop longtemps, et si c'est trop fort se contenter d'exposer son "troisième oeil" (sa glande pinéale, entre les deux yeux) à la lumière solaire, directement. Le soleil est encore plus efficace quand on le regarde à l'aube... le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt !
Pourquoi est-ce bon pour le moral - et pour la santé ?... C'est une histoire de rythme, l'horloge du corps se règle sur celle du soleil. Des études l'ont prouvé ; des témoignages aussi.

L'erreur serait de croire qu'on peut remplacer chacune de ses solutions naturelles par une pseudo-solution "améliorée", telles que : les appareils qui stimulent les muscles pendant qu'on regarde la télé ; la diète aux jus de fruits ; s'acheter un simulateur d'aube artificielle.

Ce qui est efficace, c'est le vrai sport ; le vrai jeûne ; et le vrai soleil.

Faire confiance et se méfier... à bon escient

Il existe différents discours sur - et théoriquement contre - la dépression.

Comparons le discours officiel - celui auquel on a droit à la télé, dans les magazines, etc. - et le discours spirituel - celui auquel on en droit dès qu'on pose un orteil sur le chemin de l'Eveil.

Ces deux discours sont très différents. Le premier est médical, sérieux, technique. Il est le fait de docteurs et de psychiatres - ou du moins, c'est l'impression qu'il donne. Le second est vaporeux, lumineux, inspirant. Il est le fait de gourous occidentaux et orientaux, et ruissèle de Présence... (Si vous sentez une certaine ironie dans mes propos, vous ne vous trompez pas.)

Mais ces deux discours ont un but commun : ils se proposent de résoudre le problème de la dépression - de votre dépression.

Voyons comment.

Le discours officiel vous prescrit autoritairement la confiance.

"Faites confiance à votre médecin... faites confiance à votre psychiatre... faites confiance à votre médecin LUI SEUL SAIT COMMENT VOUS SOIGNER..."

Ce qui est sous-entendu, c'est : "Ne faites pas confiance aux charlatans... ne faites pas confiance à ceux qui prétendent vous guérir par les plantes... ne faites pas confiance à votre intuition, ne faites pas confiance à votre capacité à vous en sortir tout seul... Vous ne pouvez pas vous en sortir sans nous... Vous avez besoin de nous... Vous n'êtes rien sans nous..."

Le discours spirituel vous conseille avec beaucoup plus de douceur et de psychologie la confiance aussi. Mais pas à l'égard des médecins :

"Faites confiance à la vie... faites confiance à l'Univers... faites confiance au hasard... faites confiance dans les coïncidences... faites confiance dans ce qui se présente..."

Ce qui est sous-entendu, c'est : "Faites confiance à tout et n'importe quoi, tout et n'importe qui... Le courant vous emporte ? Faites-lui confiance... Fermez les yeux, laissez-vous aller, vous verrez bien où vous allez..."

De cette comparaison, on peut tirer plusieurs conclusions - je vous laisse faire.

Mais revenons sur le sujet de la confiance et de la méfiance. Pour être très malheureux, et de plus en plus, et même gâcher sa vie, il suffit de faire confiance à une personne dont on devrait se méfier - et l'inverse aussi : il suffit de se méfier d'une personne à laquelle on devrait faire confiance.

Je prends un exemple simple, et qui concerne beaucoup de monde.

Parmi vous, il y en a qui ont un frère, une soeur, un père, une mère, un grand-père ou une grand-mère toxique. Cette personne est dangereuse. Elle est psychologiquement agressive - même si elle a l'air douce comme un agneau. Mais son pouvoir de nuire est réduit à zéro dès lors qu'on se méfie d'elle. Qu'on s'en méfie consciemment et délibérément.

Peut-être que vous vous méfiez déjà - mais vous n'écoutez pas votre ressenti. Vous vous dites : "C'est mon... (ou c'est ma...) quand même!" et vous agissez comme si vous lui faisiez confiance. Et vous en payez les conséquences.

Lorsqu'on parvient à identifier ses vrais amis et ses vrais ennemis, on est déjà beaucoup plus près du bonheur. Mais il ne suffit pas de les identifier : il faut aussi agir en fonction de ce qu'on a compris. Donner toute sa confiance aux uns et retirer toute sa confiance aux autres.

La solution la plus bancale est celle où l'on hésite, où l'on fait encore un peu confiance à quelqu'un qui ne le mérite pas, et qui abuse systématiquement de la confiance qu'on lui accorde - celle aussi où l'on se méfie encore un peu de quelqu'un qui ne le mérite pas, et qui souffre d'être soupçonné à tort.

"Mais - me direz-vous - comment savoir à qui faire confiance ?... et comment savoir de qui je dois me méfier ?..."

Votre ventre vous le dit. Votre gorge vous le dit. Tout votre corps vous le dit. Votre intelligence aussi vous le dit. Si vous faites le bilan de ce que cette personne vous a apporté de positif et de négatif, qu'y a-t-il dans la colonne de droite et qu'y a-t-il dans la colonne de gauche ? Que s'est-il passé quand vous avez écouté cette personne ? Que s'est-il passé quand vous avez suivi ses conseil, ses suggestions ou tout simplement pris en compte ses opinions ?...

Avec de la réflexion et de l'introspection, vous arriverez à une vision plus claire. Et quand vous aurez cette vision, surtout, surtout, gardez-la. Ne la bradez pas sous prétexte que la personne en question vous a souri, fait un compliment, ou inversement, semble un peu grognon... Car les personnes dignes de confiance le restent, et les personnes dont il faut se méfier restent aussi ce qu'elles sont à la base. Ne vous dites pas que "les gens changent". C'est vrai, les gens changent, mais quelqu'un de gentil reste gentil et quelqu'un de méchant reste méchant.

Oui, je sais, ça paraît puéril et fataliste dit ainsi - mais c'est tout de même une facette de la réalité qu'il vaut mieux intégrer maintenant que plus tard, car si vous refusez de l'admettre, vous vous y cognerez encore et encore - comme je l'ai fait, et tant d'autres...

04 septembre 2009

S'autoriser à être soi-même

Citation tirée d'un commentaire :

J'ai retenu cette phrase "les compensations ou compulsions peuvent apparaître quand on ne s'autorise pas à être soi même".
Je réfléchis à cette phrase matin, midi et soir. Peut-être que ma dépendance au sucre vient de là ou du moins une partie. Peut-être qu'il va falloir que je devienne un être "entier" et pas un "demi-être" pour être libre de toutes dépendances et de mal-être.

Mon commentaire : un être entier se nourrit d'aliments entiers (intégraux) ; un demi-être se nourrit de demi-aliments. Des aliments dénaturés, amputés... raffinés.

Une vie complète passe par le courage d'être soi - jusqu'au bout. Le courage de vivre SA vie (et pas une pâle imitation sensée reflétée ce que les autres souhaitent).

Le courage d'oser vivre sa vocation - même si elle est "ringarde" ou "déraisonnable".

Le courage de s'écouter - au lieu d'écouter les "sois raisonnable" que tant d'êtres atrophiés prodiguent.

Devenir entier, c'est renouer avec sa nature originelle d'être humain volontaire, autodéterminé.

Lorsque vous devenez entier, vous commencez à choisir en fonction de ce que VOUS aimez, de ce que VOUS détestez, de ce que VOUS pensez - et non plus en fonction de ce qu'aiment, détestent et pensent les autres.

Les dépendances et le mal-être sont des conséquences. Une faiblesse en entraîne une autre ; un mauvais choix conduit à d'autres. Ceux qui troquent la vérité contre le mensonge récoltent la maladie, la dépression, et pire encore.

Mais sacrifiez le faux au vrai, optez pour l'authenticité, la vérité - et vous récolterez une ample moisson de bienfaits.

Cercle et droite, vicieux et vertueux

Autant l'expression "cercle vicieux" a du sens, autant celle de "cercle vertueux" est contradictoire.

Car comment un cercle pourrait-il être vertueux ?...

Tout le monde sait que lorsqu'on tourne en rond, on ne marche pas dans la bonne direction !

C'est pourquoi je préfère renoncer à l'expression "cercle vertueux" et la remplacer par celle de "droite vertueuse". Une droite vertueuse est le contraire d'un cercle vicieux.

L'expression de "cercle vicieux" véhicule une idée importante - une idée vraie : le mal appelle le mal. Le mal est allié du mal. Le mal est solidaire du mal. Le mal conduit au mal. Et le contraire est tout aussi vrai : le bien appelle le bien. Le bien est allié du bien. Le bien est solidaire du bien. Le bien conduit au bien. Si vous comprenez vraiment ces vérités premières, beaucoup de phénomènes apparemment aléatoires deviendront logiques à vos yeux, et vous prendrez plus facilement les bonnes décisions.

Un exemple : les bar-tabacs.
à l'extérieur d'un bar-tabac, que voyons-nous ?... Les couvertures de magazines "érotiques" (pornographiques). A l'intérieur, qu'est-ce que vous pouvez acheter ?... Du tabac ; des jeux de hasard ; de l'alcool.

Autrement dit : de quoi salir votre imaginaire, détruire votre santé, vous donner des illusions et détruire votre compte en banque - sans aucun profit.

Alors maintenant parlons du sucre...

(Non, je ne suis pas obsédée, c'est juste que je constate qu'il y a beaucoup de gens qui sont déprimés ET drogués au sucre - comme par hasard.)

Et réfléchissez aux moments où vous avez vraiment besoin de manger quelque chose de sucré. Vous verrez que ces moments-là correspondent à des moments de stress - et si vous vous trouvez régulièrement dans une situation de stress intense, il y a certainement quelque chose à revoir dans votre vie.

Un autre exemple de "le mal appelle le mal" : par peur de la solitude une femme se met en couple avec un homme stupide et violent ; pour le supporter, elle se met au nutella ; il la traite de "gros tas" ; pour perdre du poids, elle se met à fumer. Je m'arrête là mais ça ne s'arrête certainement pas là...

C'est un peu comme marabout-bout de ficelle : un mauvais choix conduit à un autre, qui conduit à un autre, qui conduit à un autre, etc.

Et le contraire est aussi vrai : un bon choix conduit à un autre, qui conduit à un autre, qui conduit à un autre, etc.

03 septembre 2009

Vous entendez des voix ? Trois causes possibles

Tout d'abord, commençons par le commencement : les schizophrènes sont des gens comme tout le monde - avec seulement quelques problèmes de plus que tout le monde.
Au fond, les "schizophrènes" tels que la psychiatrie les définit (c'est-à-dire des malades mentaux souffrant d'une maladie mentale précise, maladie du nom de schizophrénie) n'existent pas.
C'est une bonne nouvelle, non ?...
ça veut dire que rien n'est perdu.

Alors maintenant, parlons des voix.

Je pense qu'on peut les répartir dans trois catégories.

Les voix "démons intérieurs"
Il y a les voix hautement personnelles qui réagissent à ce que vous faites et à ce que vous pensez pour vous insulter, dénigrer, etc. Celles-ci correspondent seulement à des pensées négatives en plus fort. On peut aussi les assimiler à la voix du "diable".
La solution ?
Prendre le parti du camp adverse. Faire de bons choix, s'introspecter, faire preuve de courage, oser, aider, etc. Bref, se mettre sans ambiguïté du côté du Bien.

Il est à noter aussi que ces voix-là ont la possibilité de se faire entendre parce que la personnalité du "schizophrène" est mal coagulée.
Autrement dit, il n'arrive pas à poser de limites entre les autres et lui, le monde et lui. Il se fait psychologiquement parasiter. Peut-être a-t-il été "mangé" par son père ou sa mère et n'a-t-il jamais osé mettre un terme à ce phagocytage...
La solution : poser les limites. Les faire respecter. Même si ça veut dire... tout ce que ça veut dire. Bref : être prêt à payer le prix de sa liberté et de son autonomie morale.

2/ Les voix "conséquences"
Les voix qui s'expliquent par un mauvais choix qu'on a fait, par exemple par la consommation de quelque chose qu'on aurait pas dû consommer. Par exemple, de la drogue - mais il y a toute sorte de drogues. Le sucre en est une et peut jouer un rôle.
La solution ?
Arrêter les substances en question. Passer à un mode de vie sain.
Il est à noter que les voix "conséquences" rejoignent les voix "démons intérieurs" : quand on fait n'importe quoi - comme boire trop d'alcool, se droguer, etc. - on ouvre la porte à ses mauvais démons, on leur donne le pouvoir.
Le fait de s'adonner à la magie noire est une cause possible de ces voix "conséquences".

3/ Les voix "réelles" (?)
Enfin... une cause très différente des deux autres...

J'hésite à en parler, mais après tout, c'est à vous de vous faire votre propre opinion...

D'après certaines personnes entendant des voix, ces voix seraient celles de vrais gens expérimentant sur leurs têtes un appareil radio d'un genre un peu spécial, pour voir comment on peut manipuler et/ou détruire la personnalité de quelqu'un, ce genre de radio-là :

http://www.neurophone-france.com/4957.html

Ce qui expliquerait le côté assez peu naturel finalement de certaines voix.

Ici qq témoignages en anglais :

http://artificialtelepathy.blogspot.com/2007/01/hearing-voices-schizophrenia-or.html

Et un bon article sur le sujet ici :

http://artificialtelepathy.blogspot.com/2006/06/hearing-voices.html

Cette troisième explication vaut ce qu'elle vaut ; elle est peut-être vraie et peut-être fausse ; mais je pense qu'avant de se focaliser sur elle, il faut se poser la question :

- êtes-vous perturbé à la base (avant même d'avoir commencé à entendre des voix) ? êtes-vous déséquilibré par un événement précis ? êtes-vous dans une période de remise en question, de crise, de fragilité émotionnelle ? Consommez-vous de la drogue, croyez-vous aux elfes, à la réincarnation, etc. ? Vos voix répondent-elles à ce que vous pensez ? est-ce qu'elles dialoguent avec vous, même quand vous ne dites rien de rien ?

Si la réponse à toutes ces questions est "oui", alors vos voix sont probablement de la première catégorie.

Mais peut-être que vous avez un autre profil.

Etes-vous complètement normal (mis à part ces voix) ? êtes-vous du genre stable et équilibré , Avez-vous un mode de vie sain ? Une vie bien remplie ? Lorsque vous avez entendues ces voix pour la première fois, avez-vous pensé que c'était des voix réelles - comme une radio dont vous seriez le récepteur ? Est-ce que ces voix sont finalement assez autonomes - est-ce qu'elles parlent sans prendre en compte vos pensées les plus secrètes ? est-ce qu'elles ressemblent à des voix de vrais gens, comme des voix à la radio ou au cinéma ?

Si la réponse à ces questions est "oui" - et que de plus, vous n'avez rien fait de mal, que vous n'avez pas ouvert la porte à vous démons...

alors, peut-être que c'est la troisième explication qui est la bonne ?

Disons du moins que ça vaudrait le coup de creuser cette hypothèse, peu réjouissante certes, mais qui sait ? peut-être vraie.

Et dans ce cas... la solution... je ne sais pas... y-a-t-il un matériau qui empêche le passage des ondes radio ? y a-t-il des endroits où les ondes radios ne passent pas ? Je n'en sais rien.

Au fait : il arrive aussi que des gens captent (en raison d'amalgame ou de dents en métal) la radio dans leur tête - la vraie radio ordinaire. Ce qui ajoute un peu de crédibilité à la troisième cause possible. Ici des témoignages - en anglais - de personnes qui "captent" une fréquence radio, sans radio :

http://groups.gaia.com/hearing_voices/conversations/view/367176

La seule différence, c'est que dans le cas de voix hostiles, il y aurait utilisation malveillante de ce qui semble être une capacité naturelle de l'être humain à recevoir directement dans son cerveau certaines ondes sonores. Un cobaye ou une victime serait choisi et ensuite, harcelé.

En résumé, les voix peuvent s'expliquer par :
- une faiblesse, une incapacité à cloisonner son Moi ;
- des mauvais choix (drogue, magie noire, abus d'alcool, etc.) ;
- un parasitage extérieur réel par une "radio" d'un genre spécial.

Mais avant d'arriver à la troisième explication, mieux vaut éliminer les deux premières causes possibles. En tout état de cause, améliorer son mode de vie ne peut faire que du bien.

PS : pour en savoir plus sur les voix réelles, vous pouvez par exemple consultez ce forum :

http://forum.intervoiceonline.org/showthread.php?t=773


Des gens victimes de voix y racontent leurs expériences. Parfois, ils croient que ces voix sont "dans leurs têtes", parfois ils croient que ces voix sont celles de vraies personnes, qui leur parlent par des moyens électroniques. Beaucoup de détails sont troublants et vont dans ce sens.

Lisez par exemple (en anglais) ce message-ci :

http://forum.intervoiceonline.org/showthread.php?t=695

Mais visiblement, beaucoup de victimes de voix préfèrent croire qu'elles communiquent avec les anges, leur âme, ou leurs traumatismes passés, qu'avec des personnes réelles et malveillantes.

Il y aurait une forte augmentation du nombre de personnes entendant des voix depuis l'an 2000.

être comme tout le monde : un objectif valable ?

Je ne sais pas si la dépression comporte deux issues - une vers le haut et une autre vers le bas - mais je sais que si votre but est de (re)devenir comme tout le monde... de vivre comme tout le monde... de penser comme tout le monde... je ne peux pas vous aider.

Si vous croyez que vous pouvez vous soustraire au régime général pour un temps, le temps d'améliorer votre état, puis revenir à ce même régime général, et "être heureux comme tout le monde"... vous avez peut-être raison, mais je ne peux pas vous aider.

Quelle que soit la définition que l'on se donne de la dépression, elle correspond toujours à un état de faiblesse intérieure.

Or la force ne s'acquiert pas en se laissant porter par le courant. Suivre le courant, c'est de destin des feuilles mortes.

Un exemple : vos "amis" se moquent de vous parce que vous ne buvez pas d'alcool. Vous avez deux possibilités : soit boire de l'alcool avec eux (suivre le courant), soit résister à leur pression, voire les remplacer par d'autres amis plus authentiques (remonter le courant). Bien sûr que le premier choix est plus facile que le second ! Mais lequel, au long terme, vous rendra plus fort ?...

Je suis sûre que vous connaissez la réponse aussi bien que moi.

Plus vous obéirez à vos peurs - peur de déplaire, peur du qu'en-dira-t-on, peur des jugements -, plus vos peurs grandiront et plus vous rapetisserez. Jusqu'à ce que la moindre taupinière vous fasse l'effet d'un Everest. Plus vous désobéirez à vos peurs, plus vous deviendrez quelque chose et quelqu'un - en l'occurrence, vous-même.

Il y a une petite flamme en vous. Peut-être qu'actuellement, elle n'est qu'à l'état de braise. Cette petite flamme, c'est votre individualité. C'est votre personnalité profonde - celle d'un être libre et riche de sa dignité, riche de sa capacité à s'autodéterminer.

Vous pouvez verser de l'eau sur cette braise jusqu'à ce qu'elle s'éteigne, jusqu'à ce que vous perdiez jusqu'au souvenir de ce que vous auriez pu être, et que vous avez été par éclipses, ou vous pouvez souffler sur la flamme pour la raviver. Si vous prenez soin de cette étincelle céleste, elle grandira, et vous avec.

Mais sachez qu'on ne peut pas avoir la chèvre et le choux : entre "vivre comme tout le monde" et "vivre sa vie", il faut choisir. Soit vous prenez l'autoroute, et votre cervelle s'émoussera jusqu'à ce que vous perdiez la capacité de penser vraiment, soit vous prenez votre route. Mais vous ne pouvez pas prendre les deux à la fois.

02 septembre 2009

Clarifier son vocabulaire - identifier ses vrais amis et ses vrais ennemis

Sur un sujet qui a été volontairement obscurci et rendu confus comme l'alimentation, il est très important de savoir ce que l'on met sous chaque mot, et aussi de restreindre (ou élargir) à bon escient la définition de certains termes.

Si vous voulez identifier correctement l'ennemi et l'éliminer, il est important que vous ayez un terme spécifique pour le nommer. C'est aussi vrai pour les manipulateurs que pour les aliments.

Voici par exemple quelques termes pour parler des gens qui écrasent ou s'écrasent (généralement, ils alternent l'un et l'autre) : vampires, lèche-cul, tyran, esclave.
Et voici quelques termes pour parler des gens qui sont assez intelligents pour déguiser leurs agressions sous de la bienveillance et de la générosité : manipulateurs, pervers.

Et maintenant, voici un terme dont il vaut mieux restreindre l'usage : sucre.

Renoncer à l'expression sucres lents - elle crée de la confusion.

Ne vous dites plus non plus que le cerveau a besoin de sucre - il a besoin de quelque chose qui n'a rien à voir avec le sucre que l'on consomme. Et ce quelque chose, notre corps le fabrique à partir de la nourriture qu'on lui donne, que celle-ci ait un goût sucré ou non.

Réservez le mot "sucre" à ce qui a été obtenu par raffinage. Réservez le mot "sucre" à l'ennemi.

Voilà d'ailleurs un mot qui a besoin d'être expliqué...

Qu'est-ce qu'un aliment raffiné ?

C'est un aliment auquel on a ôté quelque chose (parfois beaucoup) - cette soustraction est présentée comme une amélioration ; en réalité l'aliment est ainsi frelaté, amputé, dénaturé.

Canne (aliment intégral) vs Sucre (aliment raffiné)
Riz brun (aliment intégral) vs riz blanc (aliment raffiné)
Blé complet (aliment intégral) vs farine blanche (aliment raffiné)
Etc.

Or que se passe-t-il lorsqu'on mange un aliment raffiné ?...

Un aliment intégral est un coktail de vitamines, fibres, etc., qui se suffit à lui-même. Le même aliment, raffiné, est un coktail incomplet. Le corps, pour le digérer et l'assimiler, est obligé de puiser dans ses propres ressources. Il utilise donc ses propres vitamines, minéraux, etc. et ainsi, s'appauvrit.

C'est pour cela qu'il vaut mieux - pour sa santé - jeûner que se nourrir d'aliments raffinés.

La consommation d'aliments raffinés crée des manques, des carences.

Les aliments raffinés sont souvent de couleur blanche.
Le pain devrait être gris, brun ou noir - pas blanc.

Revenons maintenant à la dépression.

La santé du corps et celle de l'esprit ne sont pas dissociables ; améliorer l'alimentation d'un enfant suffit souvent pour améliorer ses résultats scolaires. Si vous voulez être capable de vous concentrer sur de longues périodes... capable de réfléchir à votre vie et de trouver des solutions à vos problèmes... vous avez besoin de toutes vos facultés mentales. Et pour disposer de toutes vos facultés mentales, vous avez besoin d'être physiquement en forme, dynamique et alerte.

C'est là que l'alimentation intervient.

La même attitude mentale qui nous pousse à fuir dans le rêve nous pousse à fuir dans le sucre. Regardez les gens qui vont au cinéma : ils se gavent de fiction et de pop-corn, de rêves et de crème glacée. Pourquoi ? Parce que les deux vont très bien ensemble.

Cette attitude-là est un repli infantile. Je le dis sans porter de jugement contre ceux qui sont tentés par une telle attitude - j'y ai moi-même cédé pendant une longue partie de mon existence, pour mon plus grand dommage.

Bien sûr, se réfugier hors de la réalité, dans un univers de fantaisie et de plaisir facile, sucré, est agréable. Mais ce n'est pas seulement mauvais pour les dents, c'est aussi mauvais pour tout votre avenir.

Voulez vous retrouver avec un dentier à l'âge quarante ans ?...
Voulez-vous voir vos dents se déchausser l'une après l'autre et tomber ?...
Voulez-vous passez des heures sous la roulette du dentiste ?...
Voulez-vous être empoisonné au mercure dentaire, celui des amalgames ?... Voulez-vous en conséquence devenir stérile, misanthrope et craintif ?... devenir un vieillard avant l'âge ?...
Voulez-vous être empoisonné par vos dents dévitalisées, qui sont la conséquence de vos caries, qui sont la conséquence de votre consommation de sucre, dents dévitalisées qui diffusent des toxines telles que la cadavérine dans tout votre corps, vous tuant à petit feu ?...

Le sucre est un plaisir facile et immédiat qui a des conséquences au court terme, au moyen terme et surtout au long terme. Directement et indirectement, par ses conséquences sur le corps et par ses conséquences sur les dents, par les "soins" dentaires qu'il induit, le sucre empoisonne, torture et tue.

Pour sortir de dépression et pour goûter au bonheur, vous avez besoin de distinguer vos véritables amis de vos véritables ennemis.

Le sucre est un ennemi. Il vous rappelle votre enfance, il est associé à de bons souvenirs, mais c'est votre ennemi quand même. Et il peut vous faire beaucoup, beaucoup de mal - tant à vos dents, qu'à votre moral, qu'à votre confiance en vous, etc.

La salade verte, les épinards, le riz complet, l'huile d'olive première pression à froid, les dattes, le lait cru, les pommes, le melon, la coriandre fraiche... tous ces aliments qui pour vous sont fades ou tout simplement hors sujet (vous n'en mangez jamais, vous vous méfiez d'eux, vous leur trouvez un goût bizarre, vous ne les remarquez même pas quand vous faites vos courses, etc.) sont par contre vos vrais amis, vos vrais alliés.

Je l'admets : il est très difficile de changer d'alimentation.

ça demande une ré-éducation complète, et parfois, on n'y arrive pas seul, on a besoin d'aide. Mais essayez : commencez par vous renseigner, par faire des recherches. Puis commencez à goûter à ces aliments intégraux auxquels vous n'êtes pas habitués. Et surtout, par amour pour vous-mêmes, supprimez le sucre.