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19 décembre 2010

Dépression vs. discipline et courage

ça va peut-être vous sembler une mauvaise nouvelle (quoiqu'en réalité, ça n'en soit pas une), mais dans la vie, on a besoin de discipline et de courage.

Déprimé, on se sent cruellement dépourvu des deux... Mais comprenez que ce manque n'est que provisoire. Vous pouvez faire preuve de courage. Vous pouvez faire preuve de discipline.

Et avant de pouvoir, vous devez savoir.

Vous devez savoir, c'est-à-dire comprendre, que pour atteindre au bonheur, à l'estime et au respect de soi-même qui en sont les base, nous avons tous besoin de la même chose :

De la discipline et du courage.

Quelle différence entre les deux ?

Bien peu de chose... La discipline est le courage discret, quotidien, celui qui n'attire pas l'attention.
Le courage est ce qui nous aide à prendre les bonnes décisions quand nous arrivons devant un carrefour majeur - ce qui ne nous arrive pas tous les jours.

Le courage se nourrit de discipline, et la discipline se nourrit de courage. L'un soutient l'autre, qui soutient l'un.

La pensée positive elle-même ne peut être pratiquée sans un minimum de discipline.

Pour répéter cent fois par jour "Pourquoi ai-je tellement de chance ?" ou pour écouter tous les jours un enregistrement d'hypnose, il faut de la discipline. Au moins un minimum.

La grande erreur dans laquelle nous tombons tous un jour ou l'autre, c'est de croire que nos petits choix n'ont pas grande importance... Après tout, que nous faisions le lit ce matin ou cette après-midi, qu'est-ce que ça change ?...

ça change tout !

La discipline que vous vous imposez à vous-même (faire votre lit le matin, faire la vaisselle immédiatement après le repas, trier vos papiers, etc.) est le carburant de votre amour-propre.

Vous ne pouvez pas vous aimer si vous vous passez tout, si vous vous permettez tout.

Regardez les enfants à qui on passe tous leurs caprices : ils sont insupportables. Personne ne les trouve sincèrement mignons, même pas leurs parents.

Quand on fait preuve de la même coupable indulgence vis-à-vis de soi-même, on ne s'aime pas davantage.

Pas de respect de soi-même sans discipline.
Pas d'amour de soi-même sans discipline.

Vous ne voyez pas par où commencer ?

Regardez autour de vous.
Il y a certainement quelque chose à nettoyer ou à ranger.
Faites-le sans attendre.
Et tout de suite après, au lieu de vous dire "ce n'était qu'une goutte dans la mer", dites-vous plutôt : "BRAVO!"

Félicitez-vous pour vos micro-succès, c'est le meilleur moyen de vous préparer à de plus grands succès.

D'ailleurs, il n'y a pas de micro-succès.
Tout effort que vous faites est, en lui-même, un succès.
Prenez conscience de l'importance colossale des détails : ce sont eux qui changent tout.
Notre vie est une tapisserie faite d'une multitude de points minuscules.
Appliquez-vous à faire le maximum de ces points, et vous ferez de votre vie une oeuvre d'art.

Disciplinez-vous.

Un jour après l'autre.

Et célébrez dans votre coeur le moindre de vos efforts, car il est la petite graine d'où sortira votre assurance, votre confiance en vous, votre force - et en fin de compte, votre succès et votre bonheur.

17 novembre 2010

Le courage d'être heureux

En quoi est-ce du courage ?

Parce que le bonheur est la conséquence de choix courageux.

Nous savons tous très bien ce qu'est un choix courageux. C'est ce choix qu'on ne fait pas, mais auquel on pense, et si on ne le fait pas c'est parce qu'il parait trop difficile. Il faudrait prendre la parole en public... Il faudrait dire "non" à une figure d'autorité... Il faudrait se lever tous les matins plus tôt... Il faudrait accepter un travail que l'on n'aime pas faire... Il faudrait s'engager à... etc.

Quand nous refusons de faire des choix courageux - et pour commencer quand nous refusons de faire le choix courageux que nous devrions faire là, maintenant - nous gâchons notre vie.

Rien de moins !

Si vous croyez que vous pouvez réussir votre vie sans jamais affronter vos peurs, sans jamais "trembler, mais oser", vous vous mettez le doigt dans l'oeil jusqu'à l'omoplate.

La liberté vous attend de l'autre côté de la peur ; le bonheur, de l'autre côté du courage.

Il faut oser.

Aucune méthode de développement personnel, aucune thérapie chèrement payée ne remplacera jamais le courage.

C'est le courage qui nous sauve.
C'est le courage qui nous renforce.
C'est le courage qui nous ouvre les portes de l'abondance et du bien-être.

Vous dites que vous n'en avez pas ?

Le courage est un choix.

Tout le monde a peur.

 Certains reculent devant la peur - reculent toute leur vie, jusqu'à n'être plus qu'un paquet de nerfs tremblants...

D'autres reculent un moment, et puis finalement avancent et agissent malgré leur peur.

Voici une citation de l'excellent "Tremblez mais osez" que je vous conseille (vous pouvez l'acheter en cliquant sur le lien) :

"Surmonter son appréhension à agir engendre moins d'angoisse que de vivre constamment avec la peur souterraine créée par un sentiment d'impuissance et d'insatisfaction. [...] en refusant de prendre des risques, on se crée un monde bien plus aliénant et inquiétant qu'en s'exposant à des risques qui nous permettent, au bout du compte, de mieux vivre. Le problème, c'est que la plupart d'entre nous n'en ont pas conscience."

Bien sûr, les risques dont Susans Jeffers parle, et dont je parle, n'ont rien à voir avec les risques que l'on court en prenant une piste noire ou en buvant comme un trou le week-end. Le courage ne consiste pas à se mettre en danger physiquement, mais en prendre le chemin existentiel qui monte.

Avoir une explication difficile : se plaindre à la personne concernée plutôt que derrière son dos.
Poser des limites aux autres quand on n'en a pas l'habitude.
S'imposer une tâche inhabituelle.
S'inscrire à un nouveau cours de quelque chose.
Etc.

Le Feng Shui, un outil contre la dépression ?

J'avais prévu d'en parler dans l'article précédent mais au final, je ne l'ai pas fait...
Il faut dire que c'est un sujet à la fois très vaste et très délicat.

Qu'est-ce que j'entends par "Feng Shui" ? L'organisation de l'espace où vous vivez, tout simplement. Dans "organisation" il faut entendre les meubles, la disposition des meubles, ce qu'il a y a sur les murs, le rangement (ou le désordre), la propreté (ou l'absence de propreté)... Bref, tout.

Le Feng Shui est-il un outil contre la dépression ?

La réponse est un grand et gros OUI.

Quand à savoir en détail pourquoi, c'est une autre histoire... On peut parler d'énergie qui circule plus ou moins bien, c'est une explication comme une autre, on peut parler de physique quantique, on peut aussi parler de dimension symbolique (ici je ne rentre pas dans les détails) - et peut-être que toutes les explications sont vraies en même temps, ou qu'il y en a encore d'autres, que l'on connaîtra un jour.

Mais toujours est-il que la manière dont notre intérieur est organisé (ou désorganisé) a des répercussions sur notre vie en général, et notre moral en particulier.

D'ailleurs, tout le monde le sait instinctivement. Quelqu'un qui veut "tourner la page" et "changer de vie" commence généralement par déménager, ou au moins, par réorganiser son espace autrement. Souvent, il fera un grand nettoyage et jetera beaucoup d'objets inutiles. Pourquoi ? Parce que c'est le moyen de tourner effectivement la page.

Bien sûr, ce n'est pas le seul. Mais cette étape-là - celle d'une réorganisation de l'espace - est obligatoire, pas facultative.

Ce n'est pas la première étape... car la première étape consiste à changer ses idées... mais c'est l'une des premières étapes.

Supposons donc que Georges, pour prendre un prénom au hasard, est gravement déprimé.

Comment peut-il utiliser le Feng-Shui pour se remonter le moral ?

Voici quelques suggestions...

1/ Il peut examiner attentivement les images qu'il a affiché sur ses murs. S'il y a des tremblements de terre, des inondations, des poings crispés, des larmes, des images sinistres, etc. Georges doit les enlever et les jeter à la poubelle (ce genre d'image n'est pas un bon cadeau). Je me souviens par exemple d'un jeune homme cynique et morose qui collectionnait les paquets de cigarette portant des avertissements du type "FUMER NUIT GRAVEMENT A LA SANTE" en gros caractères. Il en avait "décoré" l'un de ses murs. Cette décoration ne se contentait pas de refléter son état d'esprit ; elle le confirmait et l'enfonçait dans sa morosité et ses problèmes de santé (quand je l'ai rencontré, il venait de se casser la jambe).

2/ Georges peut aussi passer ses placards et tiroirs au peigne fin. Les lettres de celle qu'il a tant aimé mais qui l'a plaqué sans pitié s'y entassent ? Qu'ils les jettent ! les souvenirs des amours révolus empêchent l'amour d'entrer. Tout ce qui, d'une manière ou d'une autre, lui rappelle des mauvais souvenirs doit aller à la poubelle. ça veut dire qu'il jette la moitié de ses affaires ? Tant mieux ! ça fera de la place pour la nouveauté dans sa vie.

3/ Georges doit aussi vérifier si les objets dont il se sert fonctionnent correctement. Ce qui est cassé doit être réparé ou jetté. S'il a besoin d'un objet et qu'il a les moyens de l'acheter, qu'il l'achète sans attendre. Cette mesure n'a rien d'anecdotique. Elle peut avoir un effet profond sur sa vie et son moral.

4/ Georges doit aussi se débarrasser de ses vieux vêtements - ceux qui ne lui plaisent plus ou ne sont plus à sa taille. Allez, ouste ! On donne ou on jette !

5/ Georges doit se demander s'il n'y a pas moyen de rendre son lieu de vie plus confortable, plus fonctionnel. Peut-être en déplaçant une armoire ? Ou une table ? Peut-être en plaçant tel ou tel miroir ailleurs ? Le but est de rendre son lieu de vie plus agréable pour lui.

6/ Si Georges veut plus d'amis, il faut aussi qu'il se demande si son lieu de vie est suffisamment accueillant pour les autres. Je donne un exemple. A l'époque où j'étais étudiante, mon appartement avait des murs beiges et des photos de statue en noir et blanc : le résultat était froid. Qui plus est, en entrant dans l'appartement on était "accueilli" par un grand et beau miroir, autrement dit par son propre reflet. Un miroir n'est pas un symbole accueillant. Un miroir est l'équivalent matériel de la petite phrase désagréable "c'est toi qui le dis". Si j'avais voulu plus d'ami et plus de soirées chaleureuses (mais à l'époque, je n'en voulais pas) j'aurais du enlever ce miroir. Et aussi, enlever le grand poster au-dessus du canapé, poster qui représentait la terre vue de la lune, se détachant sur le cosmos noir - une image qui suggérait un éloignement extrême à l'égard du reste de l'humanité...

7/ Enfin, s'il y a un coin sale et encombré, Georges doit prendre son courage à deux mains et le ranger. ça aussi, ça peut faire une différence considérable dans sa vie, même si a priori on ne voit pas le rapport.

Au fond, le Feng Shui n'est que l'approfondissement et la mise en pratique d'un bon sens que toute bonne ménagère possède de manière quasi-innée.

Et avec le Feng Shui, on obtient d'excellents résultats.

Mais voilà ce qui se passe assez souvent :

1/ on croit améliorer son environnement, et en fait on l'empire ;
2/ On a parfaitement conscience de ce qu'on devrait modifier dans son environnement pour l'améliorer, mais pour une raison ou pour une autre, on ne peut pas.

Par exemple, on déplace tel gros objet et juste après, on se sent encore plus mal à l'aise et déprimé.

Ou par exemple, on vit avec quelqu'un qui refuse qu'on jette ceci ou cela, ou qui refuse qu'on déplace tel ou tel meuble... ou on n'a pas l'argent de faire telle ou telle réparation nécessaire... ou pas le temps, ou on ne sait pas où aller pour trouver ce dont on a besoin...

C'est parce que le Feng-Shui n'est pas la toute première étape (sauf bien sûr s'il s'agit juste de nettoyer et ranger... nettoyer et ranger est toujours une bonne idée!)

La toute première étape, c'est de changer ses croyances ET de faire des choix plus courageux.

Il ne faut pas croire que "l'autre" (par exemple le conjoint qui refuse qu'on déplace les meubles) est le problème.
Le problème, c'est toujours nous.
Nous devons d'abord travailler sur nous-mêmes ET prendre des décisions plus courageuses pour débloquer la situation. Quand nous l'aurons fait, par miracle le conjoint sera finalement d'accord pour déplacer, remplacer, etc., ou peut-être même que c'est lui qui le fera spontanément.

Changer ses croyances.
Faire des choix plus courageux.
Ou l'inverse :
Faire des choix plus courageux.
Changer ses croyances.

EFT, hypnose, afformations, feng shui : pourquoi ça marche et comment ça marche contre la dépression

Dans cet articles, quelques considérations qui devraient vous permettre de mieux comprendre les racines de la dépression, la nature des solutions, et la manière dont ces solutions sont efficaces.

Commençons par les racines de la dépression.

Il y a les causes immédiates (celles que l'on n'a aucun mal à identifier) comme par exemple un divorce, la perte d'un emploi... et les causes profondes, celles que, la plupart du temps, on n'identifie pas du tout, ou qu'on identifie très vaguement (c'est à cause de mon enfance, je n'ai jamais eu de chance, etc.)

Ces causes profondes sont elles-mêmes de deux ordres :
1/ Les causes existentielles ;
2/ Les causes personnelles.

Qu'est-ce que j'entends par "causes existentielles" ?
Une absence de réponse, ou des réponses erronées, aux grandes questions de l'existence telles que : "pourquoi suis-je né ? pourquoi les gens s'agitent comme ça ? A quoi bon vivre ? Pourquoi faut-il mourir ? Notre existence a-t-elle un sens ou sommes-nous juste des singes ratés ? Qu'y a-t-il après la mort ? C'est quoi le bien ? C'est quoi le mal ? Comment savoir si ma vie sert à quelque chose ? Mon existence est-elle sensée avoir un but précis, et si oui lequel ? Etc."

Ces causes existentielles peuvent jouer dans la dépression, mais ce n'est pas toujours le cas.
Certaines personnes se fichent totalement de connaître la ou les réponses à ces questions-là ; elles se contentent parfaitement de vivre au jour le jour.

Les "causes personnelles" sont plus ciblées. Ce sont souvent des croyances erronées qui portent sur soi, par exemple "je suis nul, je n'ai pas de chance, je n'ai pas d'importance, je ne compte pas, je suis ridicule, je suis un perdant, etc." Ce peut être aussi l'ignorance de nos points forts : on ne sait pas qu'on est doué pour tel ou tel domaine, qu'on a tel ou tel trait de personnalité, telle ou telle qualité, tel ou tel défaut, etc.

Dans une certaine mesure, les causes existentielles et les causes personnelles se recoupent... la limite entre les deux est très poreuse. Ce sont tout de même deux catégories différentes.
Le remède aux causes existentielles de la dépression se trouve au rayon spiritualité/religion des librairies.

Par contre, le remède à la plupart des causes personnelles de la dépression se trouve dans le développement personnel... au sens large, qui englobe aussi tout un pan de la psychologie (mais méfiez-vous du rayon psychologie des librairies, il est souvent démoralisant et peu constructif.)

Dans ce blog, je parle la plupart du temps des causes personnelles à la dépression, pas des causes existentielles. ça ne veut pas dire que je les juge moins importantes que les autres, simplement c'est un terrain miné : je sortirais de mon rôle si je vous disais quoi croire... donc je reste concentrée sur les causes personnelles de la dépresssion, mais je vous conseille vivement de faire vos propres recherches pour solutionner les causes existentielles de votre mal-être. C'est parfois encore plus important, encore plus crucial, que d'en solutionner les causes personnelles.

Revenons maintenant aux causes personnelles de la dépression.

La majorité d'entre elles sont des croyances erronées bien ancrées. Pour s'en débarrasser, il faut :
1/ Les identifier ;
2/ Les déraciner.
La dimension "identifier" est relativement facile. Il suffit de réciter des affirmations positives dans tous les domaines (on en trouvera par exemple une liste sur le site club positif, dans l'encyclopédie des suggestions positives). Lorsqu'on se sent complètement incrédule par rapport à l'affirmation que l'on prononce, c'est que l'on croit le contraire, autrement dit, que l'on héberge une croyance négative bien précise.

- J'ouvre une parenthèse. En parlant de croyances, je n'ai pas parlé de choix. Or les choix (les mauvais et les bons) sont un facteur complètement déterminant, peut-être même encore plus déterminant, que les croyances dans la dépression et le bonheur. Mais comme les choix résultent des croyances, ici je me concentre sur les croyances. Il ne faut pas oublier cependant que dans la vie, on a toujours besoin de courage ; le courage de prendre les bonnes décisions et de s'y tenir. Rien ne remplace ce courage là, et rien ne pourra jamais le remplacer. Donc, ne croyez pas qu'il va suffire de changer le contenu de votre tête pour que votre vie change : il va aussi et surtout falloir que vous fassiez preuve de courage. Rien n'est plus payant que le courage. -

Parlons maintenant de l'opération "déracinage".
Comment déraciner une croyance négative personnelle comme par exemple "je n'ai pas d'importance" ?

Première chose à comprendre. La seule manière de lutter contre le froid, c'est d'allumer le radiateur ; la seule manière de lutter contre la haine, c'est de multiplier son amour et d'élargir son coeur ; et la seule manière d'effacer une croyance négative, c'est de la remplacer par la croyance positive contraire.

Le remède à "je n'ai pas d'importance" est donc : "j'ai de l'importance".

C'est ça, le remède.

Mais comment arriver à y croire ?...

La méthode Coué, l'hypnose, l'Eft et les afformations sont autant de méthodes pour "introduire" une croyance nouvelle dans son esprit. La méthode Coué joue sur la puissance de la répétition : comme Hitler le savait bien, un mensonge suffisamment répété passe pour une vérité. Pour arriver à croire à un énoncé comme pour arriver à apprendre une leçon, il faut répéter. C'est la clef de tout apprentissage.

Mais il ne faut pas seulement répéter. Il faut aussi être dans un état de disponibilité. Cet état de disponibilité et d'ouverture, de décontraction, favorise l'apprentissage. Si vous êtes tendu, crispé, et si qui plus est vous vous méfiez de votre professeur, vous n'apprendrez rien.

L'hypnose et l'EFT permettent d'arriver à cet état de relaxation, de confiance et de disponibilité où l'on apprend vite. L'EFT, parce qu'il aide l'énergie à circuler librement dans le corps ; l'hypnose, parce qu'elle crée une transe où l'on flotte, très détendu, en confiance.

Enfin, les afformations (bonnes questions) et certaines phrases propres à l'hypnose ericksonnienne jouent sur l'implicite, c'est-à-dire sur la manière dont le cerveau "gobe" plus facilement une idée nouvelle quand celle-ci lui est présentée comme étant déjà connue, déjà assimilée.

D'autres méthodes, et certaines thérapies, auront aussi recours à une enquête sur la manière dont les croyances sont apparues pour la première fois, pour aider la personne à prendre conscience que ce qu'elle a compris et cru n'était pas jsute.

10 novembre 2010

De quoi avons-nous le plus besoin dans la vie ?

Je pourrais dire d'amour, d'humilité, d'intelligence, etc.

Mais j'ai surtout envie de dire : DE COURAGE.
 
Le courage est le prix à payer pour une vie réussie.
Le courage est la qualité qui permet d'acquérir toutes les autres qualités.
Le courage est la qualité sans laquelle toutes les autres n'ont presque aucune valeur.

Et qu'est-ce que le courage ?

Un choix, rien de plus.

Le choix d'agir malgré la peur.

Le courage est donc un choix.

Faites le choix du courage et toutes les portes qui vous sont actuellement fermées s'ouvriront.
C'est quelque chose que j'ai mille fois expérimenté...
Sans courage, on ne peut rien changer, rien réussir.
Avec du courage, on peut tout changer, tout réussir.
C'est pourquoi dans les périodes où on manque de courage, on stagne... même quand on bouge beaucoup.
Et c'est pourquoi dans les périodes où on fait preuve de courage, on avance... même quand on reste relativement tranquille.

Pour développer votre courage, je vous conseille d'adopter deux mesures très simples :


1/ Lisez "Tremblez mais osez !" de Susan Jeffers.
2/ Répétez-vous souvent la question (ou afformation) suivante : "Pourquoi suis-je tellement courageux/courageuse ?"

Petite précision sur l'EFT

L'EFT (emotional freedom technique) est une méthode toute simple d'acupuncture digitale.
Autrement dit, on se tapote quelques points du visage et du corps - rien de plus.

Mais attention : l'EFT ne sert à quelque chose que si le tapotage est associé à des pensées ou des phrases bien précises. Par exemple, on peut pratiquer l'EFT tout en mettant des mots sur un problème qui nous fait souffrir... et le noeud émotionnel se dénoue.

Ou on peut pratiquer l'EFT en mettant en mots ce que l'on souhaite, ce que l'on désire... et là aussi, on dénoue les noeuds émotionnels qui nous étouffent et nous empêchent d'atteindre nos objectifs.

Par contre, si on utilise l'EFT sans penser à quoi que ce soit de particulier et sans rien dire de particulier, on n'obtient aucun résultat particulier !

C'est la combinaison Pensée, phrase + EFT qui donne quelque chose...

Je vous conseille l'EFT.
Je vous conseille aussi les afformations (bonnes questions).
Et l'hypnose - mais l'hypnose est un moyen un peu coûteux, alors que l'EFT et les afformations sont gratuites.

Le conseil que je viens de vous donner est court, deux phrases, mais précieux.

Il est le résultat d'années de recherches et d'expérimentations menées sur moi et sur les autres... J'ai dépensé énormément de temps et d'énergie avant de découvrir l'efficacité de ces deux méthodes extraordinaires. J'ai beaucoup tâtonné parmi les méthodes, les idées, les trucs, les astuces, les thérapies, etc.

Et ma conclusion est :

Combinez EFT et AFFORMATIONS et vous résoudrez vite fait vos problèmes psychologiques. 

 Et sachez aussi que la dépression n'est rien de plus que la somme d'un certain nombre de problèmes psychologiques : quand tous les problèmes sont résolus, la dépression n'existe plus. 

Mieux que la méthode Coué

(En réponse au commentaire d'un lecteur)

Non on ne peut pas devenir dépendant de la méthode Coué... qui n'est pas si délectable que ça ! Ni  de l'EFT...qui est efficace à condition de l'appliquer avec les bonnes phrases.

Mais il y a mieux que la méthode Coué, comme je l'ai découvert récemment : c'est la méthode des afformations, ou méthode des bonnes questions. Cf. mes derniers posts sur le sujet. 

Quand une croyance est vraiment éradiquée, elle ne revient pas - donc oui, il y a bien un moment où on a moins besoin des affirmations, de l'EFT, etc.

Mais pour éradiquer une croyance, c'est tout un boulot...



Une des manières les plus efficaces de travailler en profondeur est de combiner EFT + questions (afformations).

Exemple : on a identifié une croyance négative comme par exemple "je ne suis pas important" ou "je ne vaux rien".

On tapote avec l'EFT en disant "pourquoi suis-je quelqu'un d'important ?" "Pourquoi j'ai une grande valeur ?" "Pourquoi je suis quelqu'un qui compte ?" etc.

Et on laisse sortir les émotions jusqu'à ce que le compteur émotionnel soit remis à zéro...

Ceci dit, le développement personnel est né chez des auteurs qui étaient tous plus ou moins croyants...

C'est peut-être une mauvaise nouvelle pour les athées fermement décidés à le rester, mais il y a un lien assez étroit entre la confiance en soi et le fait de croire, d'une manière ou d'une autre, à un être supérieur et tout-puissant (Dieu).

Je ne me permettrai pas de vous donner des conseils sur ce que vous devez croire dans ce domaine là (le domaine religieux au sens large), mais il est tout de même bon de savoir que le développement personnel "pousse" d'autant mieux qu'on a dépassé le stade de l'athéisme matérialiste. Se voir en créature de Dieu est tellement plus valorisant que se voir en viande de singe.

Donc, si vous avez l'impression que le développement personnel ne suffit décidément pas à vous donner confiance en vous, cherchez aussi, simultanément, du côté religion/spiritualité : vous avez peut-être besoin de compléter votre approche de la vie en passant par ce rayon-là des librairies... Et toujours, toujours, privilégiez la logique, la raison et le bon sens sur le nébuleux et le vaseux.

28 octobre 2010

Bonheur : le secret des bonnes questions [ou afformations]

Une bonne question est une question qui n'admet que des bonnes réponses.

"Pourquoi suis-je heureux/heureuse ?" est une bonne question car il est impossible d'y répondre d'une manière non-constructive. Même si on répond "je n'en sais rien", on accepte le présupposé qu'on est déjà heureux.

La seule manière non-constructive de répondre à cette question serait de dire : "Je ne suis pas heureux !"
Mais en disant cela, on sort du cadre défini par la question.

Inversement, une mauvaise question (ou plutôt une moins bonne question) est une question qui admet des réponses non constructives.

Exemple : "Qu'est-ce que je fais pour être heureux ?" Sans sortir du cadre défini par la question, on peut répondre "Rien". Et là, pouf, le soufflé retombe.

Voici quelques bonnes questions que je vous propose - testez-les, vous m'en direz des nouvelles :

Pourquoi ai-je tant d'amis merveilleux qui me soutiennent et que je soutiens ?
Pourquoi ai-je toujours au moins ........ euros sur mon compte ? 
Pourquoi ai-je de plus en plus de chance ?
Pourquoi j'ai de plus en plus confiance en moi ?
Pourquoi je fais ce qu'il faut, quand il faut ?
Pourquoi suis-je si bien organisé ?
Pourquoi est-ce que je mange sainement ?
Pourquoi je me sens de mieux en mieux dans mon corps ?  

Et maintenant, deux questions complexes qui ligotent deux résultats désirables mais qui peuvent être perçus comme opposés :

Pourquoi est-ce que je reçois de plus en plus d'amour, tout en recevant de plus en plus d'argent ?
Pourquoi est-ce que j'ai de plus en plus de succès, tout en étant de plus en plus détendu et calme ?

Si vous avez l'impression que vous désirez deux choses contradictoires, commencez par vérifier si elles le sont vraiment, et si elles ne le sont pas, ligotez-les l'une à l'autre dans une question complexe.

Les fruits portés par ces questions peuvent apparaître très vite, ou prendre davantage de temps (tout dépend de l'endroit d'où l'on part). Mais si vous persévérez quelques jours, disons quelques semaines, vous les verrez, c'est absolument garanti. Le cerveau ne peut pas faire autrement que de chercher, et trouver, les réponses aux questions qu'on lui propose avec insistance.

PS : pour savoir si vous désirez deux choses contradictoires, il suffit que vous vous renseigniez un peu. Si quelqu'un a déjà atteint ces deux objectifs simultanément, ils ne sont pas contradictoires. Si personne n'y est jamais arrivé, alors là, oui, on peut avoir un (gros) doute sur leur compatibilité.

26 octobre 2010

Pourquoi les questions sont plus efficaces que les affirmations contre la dépression

C'est lié au fonctionnement du cerveau et à la structure du langage.

Tout être humain est doté d'un esprit de contradiction qui se réveille dès qu'il est confronté à une affirmation discutable.

Si "l'herbe est verte" ou "le soleil brille" ne risque pas (trop) d'éveiller cet esprit de contradiction, "tu es génial" ou "tu as de la chance" va presque immanquablement le stimuler...

Dans la tête, une petite voix dit tout de suite "même pas vrai !", "qu'est-ce que t'en sais, d'abord ?!" ou "cause toujours, tu m'intéresses !"

Et si, au lieu d'entendre quelqu'un d'autre affirmer ceci ou cela, c'est nous-même qui (suivant en cela les conseils du docteur Emile Coué en particulier, et du développement personnel en général) nous disons : "j'ai de la chance" ou "je suis génial", la même petite voix entêté proteste.

Autrement dit, nous ne nous croyons pas... et donc, l'affirmation ne sert pas à grand chose.

Pour qu'elle dépasse la barrière de l'incrédulité, il faudrait la répéter mille ou cent mille fois, jusqu'à ce que le cerveau finisse par l'accepter, de guerre lasse. C'est possible, et ça marche, mais c'est long et barbant.

Pourquoi le cerveau freine-t-il ainsi des quatre fers devant les affirmations positives ?

Parce qu'une affirmation pose au premier plan une idée ; quand cette idée est nouvelle, non-conforme à ce qu'on croit savoir par ailleurs, il est d'autant plus tentant de la passer au crible de son esprit critique qu'elle est en pleine lumière : les feux des projecteurs sont braqués sur elle.

Et maintenant, remplaçons "j'ai de la chance" par : "pourquoi ai-je de la chance ?"

Ce n'est pas une affirmation. C'est une question. Ce qui est au premier plan, ce n'est pas "j'ai de la chance" mais "pourquoi...?" L'affirmation est ainsi reléguée à l'arrière-plan, ce qui fait que le cerveau ne l'envisage pas en tant que telle. Il doit l'accepter pour comprendre la sens de la question. L'idée nouvelle n'est pas posée, elle est présupposée. Et parce qu'elle est présupposée, le cerveau l'accepte - ou du moins, il l'accepte beaucoup plus facilement qu'autrement....

En d'autres termes, la question fait passer le message d'une manière indirecte, implicite - quasi-subliminale.

D'où la supériorité des questions sur les affirmations pour sortir de la dépression.
Une (bonne) question est un fil d'Ariane : qui s'en saisit et tire avec obstination dessus se trouve quasiment porté jusqu'à la porte de sortie du labyrinthe.

Mon conseil : bâtissez-vous quelques questions-phares, et ensuite, ne les quittez pas des yeux. Elles vous guideront là où vous voulez aller.

Pour en savoir plus sur les "afformations" (les bonnes questions anti-dépression), lisez le livre de Noah Saint Johns.

Il est très bien, très très intéressant, et c'est quasiment le seul sur ce sujet essentiel.

On le trouve en français à la Fnac...

25 octobre 2010

Le code secret de la dépression (et du bonheur) ? Ou : Posez-vous les bonnes questions

Je crois qu'un homme est mieux connu par ses questions que par ses réponses. (Thomas Merton)
Les pensées métamorphosent le cerveau lui-même. (Stanislaw Jerzy Lec)

Nos questions façonnent nos existences...

C'est à la fois parfaitement évident et complètement invisible, parce que si nous nous posons beaucoup de questions, nous nous posons très peu de questions sur nos questions - voire aucune.

Vous êtes-vous déjà demandé : "Pourquoi est-ce que je me pose cette question ?"

Ou mieux : "Quel effet a cette question sur mon moral, sur mes actions, sur ma vie ?"

Les questions ouvrent des pistes dans le cerveau d'abord, dans tout le reste ensuite...

Et tout le reste, c'est la vie.

Il y a une vérité très importante - essentielle - qui change tout dès qu'on la connait.
Mais encore faut-il la briser pour en sucer la moelle...
Cette vérité, c'est :

LE CERVEAU EST UN ORGANE CONCU POUR ATTEINDRE DES BUTS.

ça vous paraît - rien ?
Anecdotique, abstrait ?
Sans rapport avec votre vie ?

C'est pourtant le secret (oui, le secret) le plus important que vous devriez connaître...
Allez, d'accord, peut-être pas LE secret, disons, le troisième secret.

Quel rapport avec les questions ?

La plupart de nos questions sont des buts déguisés.

Une question telle que : "Pourquoi n'ai-je pas de chance ?"
Est en fait un but proposé (ou imposé) au cerveau.
Le but ?
Ne pas avoir de chance.

Ressasser la question, c'est programmer son cerveau pour atteindre ce but.

Et comme le cerveau est conçu pour ça, il nous fait atteindre presque à coup sûr l'objectif...

D'autant qu'il est assez facile à atteindre.

Je vous propose de laisser en commentaires vos questions les plus récurrentes - celles que vous vous posez très régulièrement.

Ce sera l'occasion de les disséquer.

23 octobre 2010

Pourquoi ne voulez-vous pas être riche ?

Question qui n'a apparemment rien à voir avec la dépression et le bonheur, mais en fait, si...
POURQUOI ne voulez-vous pas être riche ?

Bon, peut-être que vous voulez être riche... mais alors vous êtes une exception.

La plupart des gens - y compris les pauvres, surtout les pauvres - ne veulent pas être riches. Si vous leur demandez "Voulez-vous devenir riche ?" Ils répondent : "Ah non ! Surtout pas ! Trop de responsabilités, de soucis... Je suis bien comme ça..."

Vous allez me dire : "Et alors ? C'est leur droit. Tant mieux pour eux s'ils sont contents comme ça."
Mais peut-on être satisfait d'être pauvre ?
Sont-ils vraiment satisfaits d'être pauvres ?
Si on leur donnait une valise pleine de billets, est-ce qu'ils la refuseraient ?
La réponse, vous la connaissez.

Les mêmes personnes qui clament - et qui croient sincèrement - qu'elles ne veulent surtout pas devenir riches, ne refusent pas l'argent qu'on leur donne pour leur anniversaire (par exemple).

Si vraiment elles ne veulent pas être riches, pourquoi ne refusent-elles pas l'argent ?
Et si vraiment elles ne veulent pas d'argent, pourquoi travaillent-elles pour en gagner ?

Ah mais oui... la réponse, vous la connaissez : parce qu'elles n'ont PAS LE CHOIX.
Elles ont besoin d'argent pour vivre.
C'est vrai.
On a besoin d'argent pour vivre.
Alors elles se résignent à travailler pour survivre, mais - pas plus.
Il est hors de questions qu'elles travaillent pour devenir riche.
CHOISIR de travailler pour gagner de l'argent serait s'abaisser...
Alors que NE PAS AVOIR LE CHOIX de travailler pour gagner de l'argent laisse leur dignité intacte.

Ces considérations vont un peu dans tous les sens, mais suivez-moi quand même, peut-être que dans ces détours vous prendrez conscience de quelque chose à propos de vous, et de l'argent.

Mais bien sûr il y a l'objection numéro deux... On ne veut pas devenir riche parce qu'on croit que de toute façon, ce n'est pas possible.
Ou que c'est trop d'efforts.

Ah ? Ce n'est pas tout à fait la même chose, n'est-ce pas ?
Pas possible / trop d'efforts.

Alors je vous repose la question : POURQUOI ne voulez-vous pas devenir riche ?

Devenir est toujours plus difficile que rester.
Devenir riche/Rester pauvre.

Ou peut-être que ce qui vous empêche de le vouloir, c'est l'idée que, si vous étiez riche, votre vie ne serait pas meilleure ?

La pauvreté est à l'origine de dépressions, de suicide, de soucis rongeurs, de vol, de consommation d'alcool et de drogue, d'accidents, de morts, de divorces, d'enfants élevés par la télé plutôt que par leurs parents, d'amertume, de désespoir, de vies rétrécies...

Mais à part ça, on se demande bien à quoi sert la richesse, n'est-ce pas ?

Et puis l'argent ne fait pas le bonheur...

Par exemple, pour réaliser ses rêves, on n'a pas besoin d'argent, n'est-ce pas ?

Par exemple, si votre rêve est de vous installer à l'autre bout du monde, vous n'avez pas besoin d'argent n'est-ce pas ? Même pas de l'argent pour acheter le billet d'avion ? Vous pouvez y aller en stop... ce sera un peu plus long, mais tellement plus pittoresque.  Ou si votre rêve est de vous installer à la campagne. Vous n'avez pas besoin d'argent pour réaliser ce rêve, n'est-ce pas ? Pas besoin d'un euro. Ou si votre rêve est de fonder une famille équilibrée dans un endroit paisible, loin de la violence et de la drogue ?

Ou si votre rêve est...

Tous les rêves sont gratuits, c'est bien connu.
Pour les réaliser, on n'a pas besoin de débourser un centime.

(J'espère que tous les lecteurs auront détecté ma lourde ironie.)

A suivre, peut-être.

22 octobre 2010

La Peur d'ëtre déçu (réponse à une objection)

Ne craignez vous pas que si la personne n'atteint pas ses fameux objectifs qu'elle s'est fixée, elle soit déçue et ne retombe dans la déprime ?

Bonne question.

J'ai constaté à mainte reprise que la peur d'être déçu (qui est une variante de la peur de l'échec) est l'un des principaux obstacles, voire le principal obstacle, qui empêchent les gens de se lancer à la poursuite de leurs rêves.

Ils se disent : " Si je me fixe des objectifs élevés, si je sors mes rêves les plus fous et les plus personnels du placard, que je donne tout ce que j'ai pour les atteindre, et que j'échoue lamentablement, alors je serais horriblement déçu et je ne m'en remettrais jamais... je préfère le statu quo, je préfère rester comme je suis. Qui ne risque rien, ne perd rien."

Ce raisonnement, qui peut sembler plausible de loin quand on n'a jamais essayé de réaliser ses rêves, n'est en réalité qu'un sophisme qui ne correspond à aucune réalité, mais c'est assez difficile à démontrer. Je vais tout de même essayer, car cette peur de la déception est vraiment très répandue (et très nocive).

Supposons qu'au lieu de "atteindre ses objectifs" et "réaliser ses rêves" on parle de "apprendre l'espagnol".

La question ainsi transformée se formulerait comme suit :  Ne craignez vous pas que si la personne ne réussit pas à apprendre l'espagnol comme elle l'avait décidé, elle soit déçue et ne retombe dans la déprime ?

Vous noterez que la question paraît déjà beaucoup plus bizarre... Et pourtant, c'est la même question.

Car il n'y a aucune différence entre "atteindre ses rêves" et "apprendre l'espagnol". D'abord parce que, pour certaines personnes, apprendre l'espagnol est un rêve ; ensuite parce que, même pour des objectifs plus compliqués que celui-là, il y a un apprentissage progressif et des efforts à fournir.

Supposons donc que la personne essaie d'apprendre l'espagnol, et laisse tomber au bout de deux trimestres. Dans le pire des cas, elle est toujours plus proche de son objectif (apprendre l'espagnol) que si elle n'avait pas commencé. 

C'est la même chose pour n'importe quel rêve qu'on cherche à réaliser : le fait même d'essayer rapproche du but. 

Si donc, on s'aperçoit qu'on n'a pas pris la bonne route, ou que celle-ci sera plus longue que prévue, on n'est pas déçu parce qu'on sait (et qu'on sent) qu'on est de toute façon plus proche de son but qu'avant d'avoir commencé.

Autrement dit, le fait d'essayer de réaliser ses rêves rapproche de ses rêves - même quand on "échoue".

D'ailleurs, qu'est-ce que ça signifie, "échouer" ? Qu'est-ce que ça signifie "ne pas atteindre ses objectifs" ?

à quel moment peut-on savoir qu'on n'a pas atteint ses objectifs ?

La tête qui n'est pas coupée peut toujours espérer porter un chapeau...

Autrement dit, tant qu'on vit, tant qu'on agit, et tant qu'on ne se décourage pas, on n'a aucune raison de croire qu'on n'arrivera pas à atteindre ses objectifs.

Par contre, quelqu'un qui ne fait rien est SÜR de ne pas atteindre ses objectifs et de ne pas réaliser ses rêves.

Et c'est là que la mentalité commune me pose problème : comment peut-on préférer la certitude de perdre, à une forte probabilité de gagner ?

Mais en réalité, le calcul ordinaire est encore moins sage que ce choix-là... 

Car quand on se laisse arrêter par la peur d'être déçu (ou la peur de l'échec), on choisit l'échec, on choisit la déception.

Quoi de plus décevant qu'une vie toujours en retrait, qu'une existence jamais vécue, tissée "Si j'avais..." ?

Elle est peut-être plus acceptable pour ceux qui croient à la réincarnation, mais quand même...

Quand on renonce à ses rêves parce qu'on n'a peur de ne pas réussir à les atteindre, on est sûr de ne pas les atteindre. Est-ce que ce n'est pas plus grave que de ne pas être sûr de les atteindre ?

Entre la certitude de mourir demain, et la possibilité de vivre demain, tout le monde choisirait la seconde option.

Alors pourquoi, entre la certitude de rater sa vie en laissant mourir ses rêves, son enthousiasme et son originalité, et la possibilité (et même la certitude) de réussir sa vie en poursuivant ses rêves, en avivant son enthousiasme et en donnant libre cours à sa personnalité, tant de gens préfèrent la première option ?

La réponse qui me vient à l'esprit est : PARESSE.

Ne rien faire n'est pas fatiguant ; courir après ses rêves demande du souffle et de l'endurance. 
 
 


 




 

21 octobre 2010

La racine des racines de la dépression (et du bonheur)

Quand on a dit que les idées (auxquelles on croit) sont la cause de la dépression ou du bonheur, on n'a pas encore identifié la racine des racines, la cause de cette cause...

Pourquoi croyons-nous ce que nous croyons - avec toutes les conséquences bonnes ou mauvaises qui en découlent inévitablement ?

Tout simplement parce que nous faisons confiance à certaines personnes, livres, thérapeutes, etc.

Le secret du bonheur, c'est de faire confiance (et de se méfier) à bon escient ; l'explication ultime du malheur [=dépression], c'est une confiance et une méfiance mal placées.

Sur quels critères faites-vous confiance ?
Sur quels critères vous méfiez-vous ?

Si vos critères ne sont pas bons, vous allez vers les ennuis - ou vous y êtes déjà allé.
Si vos critères sont excellents, vous allez vers le bonheur - ou vous y êtes déjà allé.


Il y en a qui, pour savoir ce qu'il y a après la mort, se fie au dernier film hollywoodien... confiance mal placée.
Il y en a qui, pour savoir comment être heureux, se fient à un spécialiste bardé de diplômes, mais froid comme une banquise et gravement déprimé lui-même... confiance mal placée.
Il y en qui, pour savoir comment réussir dans la vie, se fient aux conseils que leur donnaient leurs parents quand ils étaient petits, alors que leurs parents ont végété toute leur existence... confiance mal placée.

Moi, à une autre époque, j'ai payé une coach divorcée et célibataire pour qu'elle me donne le secret de l'amour heureux : très mauvais calcul.

Elle ne pouvait me donner que le secret du divorce et du célibat, qui n'est même pas un secret...

Les personnes qui refusent de changer sont celles qui s'obstinent à faire confiance aux mêmes personnes, média, idées, etc., et à se méfier toujours des mêmes personnes, média, idées, etc.

Elles tournent en rond dans le même logement d'un compartiment à glaçons.

Ce n'est pas le moyen de devenir quoi que ce soit - à part de devenir plus vieux, car le temps passe pour tout le monde, même pour ceux qui refusent de bouger.

18 octobre 2010

Le moyen le plus simple, le plus rapide et le plus gratuit qui existe de changer son programme mental et ainsi, sa vie (pour le mieux bien sûr !)

Parce que le cerveau fonctionne comme un moteur de recherche, cogitant consciemment ou inconsciemment sur des questions...

Certaines questions sont du poison - comme par exemple : "pourquoi je suis un perdant ? pourquoi ça ne marche jamais ? pourquoi je suis tellement déprimé ? etc."

Elles sont du poison, parce qu'en ruminant ces questions, on trouve de BONNES raisons-justifications du fait qu'on "est" un perdant, déprimé, etc.
Et donc, on approfondit le sillon, on s'enfonce dans l'ornière.
Autrement dit, l'une des réponses à la question : "pourquoi je suis tellement déprimé ?" est : "Précisément parce que je me pose sans arrêt cette question, et d'autres du même genre !"

La solution ?

Elle a été découverte par Noah Saint Johns (à qui je rends ici hommage) : remplacer les mauvaises questions par de bonnes questions.
Pourquoi suis-je un gagnant ?
Pourquoi j'ai toujours de la chance ?
Pourquoi je suis tellement heureux ?

Vous allez me dire : ce n'est pas VRAI !

Oui, et alors ?

Si vous vous posez suffisamment la question (sans chercher consciemment la réponse, ça c'est bon pour se donner des migraines, il suffit de ruminer la question) alors ça deviendra vrai... et même, plus vite que vous ne pouvez l'imaginer.

Par rapport à cette méthode des questions, les affirmations (ou méthode Coué) sont tristement inefficaces.

Et pourtant, les affirmations marchent...

Mais c'est long, c'est laborieux, et parfois, on n'arrive tout simplement à y croire, malgré toutes les répétitions.

Alors que les questions en "pourquoi" (pourquoi + ce qu'on désire comme si on l'avait déjà) projette dans le futur désiré, et mettent l'esprit sur la piste de SOLUTIONS...

Essayez, vous serez épaté par la rapidité avec laquelle cette méthode toute simple permet de changer sa mentalité !

Et si vous avez une question négative récurrente (par exemple "pourquoi personne ne m'aime ?"), commencez tout de suite par elle, en l'inversant : "Pourquoi tant de gens m'aime ?"

Je suis enthousiasmée par cette technique, qui est tellement plus efficace, rapide et gratuite que toutes celles que j'ai connues jusqu'ici !

15 août 2010

D'une enfantine simplicité

Se changer soi-même pour changer le monde...
Et convertir sa dureté en douceur, sa souffrance en saveur  - n'est-ce pas un beau projet ?

Au creux de la vague et au moment où on est le plus tenté de s'apitoyer sur soi, se souvenir que si on est là, faisant ce qu'on fait, vivant ce qu'on vit, c'est par choix. La vie est un choix.

Le meilleur.

Je jette parfois un regard d'envie sur des gens qui ont plus que moi... et puis je me souviens que je n'échangerais pas mon sort contre le leur, que tout change et se transforme, et que l'aventure qui nous entraîne vers la mort a un sens.

à une époque, je ne supportais les petits chats... ni les fleurs... ni la tendresse.

Mais l'Homme (et vous en êtes un quand vous êtes une femme) est capable de se changer lui-même.

Le savez-vous ?
L'oubliez-vous ?

On se croit prisonnier... condamné... et on ne l'est pas. Jamais. Savez-vous que votre vie est le résultat de vos choix ? Avez-vous conscience de votre pouvoir ? Il y a quelque chose de grand dans la condition humaine. Quelque chose qui est au-dessus des circonstances. Et il dépend de vous (de nous) d'y puiser.

Pourquoi se laisser limiter par les pseudo-barrières d'un monde factice ?

Votre être est plus large et plus grand que l'étouffant métro-boulot-dodo dans lequel "on" se laisse asphyxier...

Je ne vous appelle pas à cueillir le jour, l'hédonisme est une facilité, pas une solution, mais plutôt à contacter votre âme.

Téléphonez-lui.

Elle a peut-être quelque chose à vous dire.

01 août 2010

D'une dépendance à l'autre...

ça me perturbe, de voir qu'on peut troquer son alcoolisme contre une toxicomanie aux antidépresseurs, sans même faire une petite pause entre les deux...

Voici le témoignage en question :

"Ce qui me perturbe, c'est que je ne sais pas pourquoi je suis si déprimée, ce que je sais c'est qu'un verre me redonnerait de l'énergie dans les minutes qui suivent son ingestion. Mais je résiste, bien que ce soit difficile alors que je sais qu'un peu d'alcool me rendrait mieux. Je suis consciente que cela ne serait que provisoire, c'est pourquoi j'attends que les antidépresseurs fassent leur effet. J'ai bien peur que le médecin soit obligé de me changer de traitement car au bout de 17 jours de prise il n'y a pas d'amélioration. Et ce sera donc reparti pour encore 15 jours d'attente pour voir si le nouvel anti dépresseur fait de l'effet, et ainsi de suite jusqu'à ce que l'on trouve le bon produit. Cela peut donc mettre des mois... Je ne sais pas si je pourrais attendre si longtemps."

Quand on compte toujours sur une substance pour être mieux, on n'a fait aucun progrès.

Mais encore faut-il comprendre qu'il y a une autre manière de vivre...

Et que la force et le "mieux", on peut le trouver en soi-même.

Mais - dites-vous - si je n'en ai pas, de force ?...

Bien sûr que si, vous en avez. Mais ce que vous avez aussi, ce sont des idées fausses qui vous affaiblissent. Au lieu de remplacer une drogue par une autre drogue, pourquoi ne pas remplacer des idées par d'autres idées - des meilleures ?

C'est le seul troc qui change vraiment quelque chose.



30 juin 2010

Quand on veut, on peut ?

En réponse à un commentaire énervé...

Tout d'abord désolée de me faire plus rare, mais je suis très prise par la ré-ré-ré-ré-écriture (quand on aime on ne compte pas) de mon livre, qui avance à petits pas de bébé vers son complétude.

Quand on veut, est-ce qu'on peut ?

Je vais me répéter mais...

Dans la mesure où on ne veut vraiment que lorsqu'on croit possible, et que tout ce qu'on croit possible est possible en effet, il me semble bien que oui.

Mais je vois très bien qu'est-ce qui fait paraître cette proposition absurde ("quand on veut on peut").

Il suffit pour qu'elle paraisse idiote qu'on oublie deux choses :

- Le temps ;
- L'apprentissage.

Il y a dix ans, j'aurais ricané de mépris à qui m'aurait dit "quand on veut, on peut". A l'époque, je n'avais pas compris que :

1/ On peut apprendre ce qu'on ne sait pas ;
2/ Avec du temps, une petite souris peut scier un gros cable.

Si vous voulez quelque chose, ou si vous désirez quelque chose, ne décidez pas trop vite que cette chose est impossible. Posez-la à plat ; regardez sous tous les angles à la lumière de la raison ; demandez-vous si d'autres personnes l'ont obtenu avant vous ; demandez-leur conseil.

C'est l'attitude rationnelle... mais c'est rarement celle qu'on prend spontanément.

Exemple : vous voulez être heureux.
Objectif à la fois hyper-ambitieux et hyper-vague, j'en conviens.
Cependant, si vous connaissez des gens qui sont heureux dans votre entourage, vous pouvez toujours leur demander leur secret... S'ils en ont un et qu'ils vous le disent, ça pourrait vous donner des idées.
Vous pouvez aussi lire sur le bonheur.
Bref : il y a des choses concrètes à faire avant de décider que "c'est impossible".

Il en va de même de tous les objectifs.

Vous êtes englué dans la souffrance et la brume, l'incertitude et la douleur ?...

D'accord.

Mais rien ne vous empêche (enfin, il me semble) de vous procurer un livre qui donne un autre son de cloche que celui qui sonne dans votre mental actuellement.

ça vous paraît insignifiant, inutile ?...

Illusion d'optique qui vous condamne à l'immobilisme.
Car vitupérer contre le Monde sans agir, c'est de l'immobilisme.
Et la seule manière d'agir, enfin la seule manière intelligente de commencer à agir, c'est de changer son monde à soi.

L'indignation n'est souvent qu'une projection : c'est sur ses propres failles et défauts qu'on s'indigne, failles et défauts qu'on décèle au dehors, mais pas au dedans.

Bref : rentrez en vous-mêmes. Examinez ce qui se passe en vous - car c'est sur vous que vous avez du pouvoir, beaucoup plus que sur le vaste monde...

27 juin 2010

Des romans drôles

Sarn est le summum du roman constructif...

Mais (plusieurs degrés plus bas) il y a aussi des romans très distrayants, plein d'un humour sans fiel ni venin, des romans cocasses et sympathiques, avec une touche chaleureuse qui les rend réconfortants en hiver, et rafraichissants en été.

Je parle de la série des "Blandings" par l'humoriste Wodehouse.

Pour passer un bon moment et retrouver le sourire, je vous les conseille.

Il y a peu de romans aussi allègres et plaisants.

En tant qu'écrivante, j'ai noté qu'il y a, dans ces romans, un très riche vocabulaire du bonheur qui contribue à les rendre euphorisants (l'autre ingrédient qui les rend euphorisant, c'est l'humour).

Les romans de Wodehouse sont anti-dépressifs - et je vous conseille plus particulièrement ceux de la série "Blandings".

PS : Je vous conseille aussi d'élargir votre vocabulaire du bonheur, c'est une mesure à prendre quand on veut faire au bien-être une part plus grande dans son existence. Faites la liste de tous les synonymes que vous connaissez du mot "Bonheur", puis étoffez cette liste.

En voici quelques uns :

agrément, allégresse, ataraxie, aubaine, avantage, bien, bien-être, bienfait, bonne fortune, bonne occasion, bonne rencontre, brio, béatitude, bénédiction, calme, chance, consolation, contentement, douceur, délectation, délice, enchantement, enivrement, euphorie, extase, faveur, fortune, félicité, gaieté, habileté, heur, idéal, joie, nirvana, paix, plaisir, pot, prospérité, ravissement, relaxation, réussite, salut, satisfaction, septième ciel, succès, sérénité, veine, volupté, voyage, âge d'or, événement heureux.

24 juin 2010

Sarn, un roman antidépressif

Je commence par le roman qui est à mes yeux le plus beau jamais écrit (peut-être, mais pas sûr, à égalité avec certains romans de George Sand) : SARN.

Sarn est un roman émouvant, bouleversant - et c'est aussi un roman antidépressif.

Non, ce n'est pas contradictoire...

Car les larmes que l'on verse, ou que l'on se retient de verser, en lisant SARN ne lavent pas que les yeux. Elles nettoient aussi le coeur. (Et puis c'est tout de même un roman qui finit bien !)

Sarn est un roman qui a des doigts ; et ses doigts viennent toucher et réveiller une partie de l'âme qui est jeune, naïve, aimante, courageuse et reconnaissance.

Lisez Sarn et reprenez contact avec qui vous êtes vraiment, sous toutes les couches de fatigue et de distraction dont le monde et la vie vous ont recouvert.

11 juin 2010

Impatience, découragement, renoncement et dépression

L'impatience est la racine de tous les maux.

C'est elle qui conduit au découragement, qui conduit au renoncement, qui conduit à la dépression.

Imaginez un voyageur (la vie n'est-elle pas un voyage ?), cela fait longtemps qu'il marche... disons trois ans. Et il n'est toujours pas arrivé à sa destination.

S'il est impatient, voici comment il raisonnera :

"Puisque je ne suis pas encore rendu à bon port, c'est que je n'y parviendrai jamais. C'est MAINTENANT ou JAMAIS. Et puisque ce n'est pas maintenant, c'est jamais..."

Et le voyageur fait demi-tour.

Il subira toutes les fatigues et mésaventures du voyage deux fois (à l'aller et au retour) - et tout ça pour rien.
Parce qu'il a renoncé...
Parce qu'il s'est découragé...
Parce qu'il a fait preuve d'impatience.

Et pensez à son état d'esprit sur le chemin du retour : est-ce que vous aimeriez être à sa place ?

Mais si le même voyageur décide de s'armer de patience (et ici le verbe s'armer est à prendre au sérieux), voici comment il raisonnera :

"Je n'ai jamais été aussi près de mon objectif. Je n'ai jamais été aussi près du succès. Il est vrai que je m'imaginais que le chemin serait plus court, mais l'important, c'est que j'avance. Alors je continue... Je continue jusqu'à ce que j'arrive là où je veux aller. J'y arriverai, ou la mort me cueillera sur la route qui mène à mes rêves... l'un ou l'autre."

Alors il continue en sifflotant, sans impatience et sans hâte, sûr de ce qu'il veut, sûr aussi qu'il l'obtiendra.

Aimeriez-vous être à sa place ?

ça dépend de vous.

Peur d'être déçu et dépression

Sur un ton lourd de sarcasme, un lecteur m'écrit :

"C'est vrai que les déceptions ben ça fait jamais de mal mais que du bien. C'est vrai on à toujours ce qu'on veut ouais, et faut jamais renoncer."

Lui croit que les déceptions sont le comble de l'horreur, une cause majeure de dépression, et qu'on ne peut jamais obtenir ce que l'on veut. Son avis - qui n'est pas que son avis, qui est typique - exprime une véritable terreur de la déception et de l'échec. Auxquels le renoncement lui semble donc préférable. Il préfère ne pas vouloir ce qu'il désire, pour éviter l'échec et la déception qui découleraient inévitablement de ses tentatives infructueuses pour l'obtenir.

Ce point de vue est tout à fait respectable, et si vous croyez ça, ce n'est sûrement pas pour rien. Complétons-le.

Qu'est-ce qu'un échec ?

le "résultat négatif d'une entreprise".

Qu'est-ce qu'une déception ?

le "chagrin, la tristesse, la vexation que l'on éprouve quand on s'est laissé prendre au mirage de l'illusion, quand une espérance ne se réalise pas."

A une certaine époque, voici comment j'essayais de réaliser mes rêves : je faisais une seule tentative, une tentative qui était un acte pur, sans rien de calculé ni même de pensé, et quand ça ne marchait pas, je m'effondrais en larmes, écrasée par l'amertume et la frustration.

Puis, quand je m'étais un peu remise de mes émotions, je faisais une autre tentative tout aussi infructueuse, et je pleurais encore plus. Chaque tentative était plus douloureuse que la précédente.

J'avais le choix entre :

1/Ne rien faire ;
2/Faire quelque chose, essuyer un échec, et être terriblement déçue.

Je choisissais le 2 - mais je comprends très bien qu'on choisisse le 1.

Mais regardez un bébé qui apprend à marcher : combien d'échecs essuie-t-il ?...
Des dizaines.
Des centaines.

Et pourtant, il ne pleure pas. Il essaye encore une fois. Jusqu'à ce que ça marche, jusqu'à ce qu'il marche.

C'est peut-être que lui ne se raconte pas des histoires affreuses sur la signification de ses échecs. Quand il tombe sur les fesses, quand il trébuche, il ne se dit pas : "Je le savais... Je suis un incapable. Autant renoncer tout de suite, avant que ça devienne évident pour tout le monde." Non. Lui tire le leçon qu'il y a à tirer de ses échecs (un peu plus à droite, un peu plus à gauche, un peu moins penché en avant) et essaye encore, sans se lasser ni se décourager.

Visiblement, il a compris ce que beaucoup d'entre nous ont oublié : que lorsqu'on essaye encore et encore en tirant à chaque fois la leçon de ses échecs, on finit par y arriver.

Si vous craignez d'être déçu, c'est que vous croyez déjà beaucoup d'autres choses :

1/Que si vous n'y arrivez pas du premier coup, ce sera la preuve que vous êtes nul ;

2/Que si vous n'y arrivez pas du premier coup, vous n'y arriverez jamais ;

3/Qu'en ne faisant rien (rien d'important pour vous), vous ne pouvez pas perdre... Que ceux qui ne tentent rien ne connaissent pas l'échec.

Observons cette troisième croyance de plus près.

Est-ce que, arrivé à la fin de votre vie, vous vous direz avec soulagement : "Je n'a jamais cru en moi-même, jamais rien fait pour réaliser mes rêves, ouf ! Comme ça, je n'ai jamais rien raté... je n'ai jamais été déçu... Si c'était à refaire, je referais exactement la même chose, c'est-à-dire rien" ?

Il y a deux sortes d'échec :

1/L'échec inévitable et normal qui fait partie du processus qui mène au succès (les tentatives du bébé qui apprend à marcher) ;

2/Le véritable échec - celui-ci est une attitude mentale. Le véritable échec, c'est de renoncer.

A la fin de sa vie, celui qui a multiplié les échecs du type 1 est satisfait de son existence, parce qu'il a aussi multiplié les succès (pas de succès sans échecs préalables).

Celui qui a choisi l'échec numéro 2 meurt avec ses regrets :

"Si seulement j'avais eu le courage de..."

Si vous voulez réaliser vos rêves, vous pouvez.

Mais probablement pas avec votre mentalité actuelle (de même que si j'avais gardé ma mentalité d'avant, je serais encore et toujours incapable d'obtenir ce qui me tient à cœur.)

Si vous voulez réaliser vos rêves, vous devez commencez à apprendre.

Apprendre une nouvelle manière de penser...
Apprendre des stratégies qui marchent...
Apprendre, apprendre, apprendre.

Le succès selon Jack est le meilleur livre que je connaisse sur ce sujet-là : en le lisant, vous découvrirez la recette de l'échec numéro 1 - celui qui mène au succès.
Autre livre essentiel : Psycho-cybernetics (en anglais).

09 juin 2010

Voulez-vous ce que vous désirez ? (ou comment passer d'une inertie désespérée à une énergie débordante en trois minutes)

Si vous ne savez pas pourquoi vous vous sentez si faible, si triste, si désespéré, c'est peut-être pour une raison toute bête et très facile à corriger : parce que vous ne voulez pas ce que vous désirez.

Notre énergie et notre joie nous vient de ce que nous aimons (et que nous avons) et de ce que nous aimons (et que nous n'avons pas encore). Ce qui est triste, ce n'est pas de ne pas avoir tout ce que l'on aime - le sort de tout le monde - mais d'avoir renoncé.

Renoncé à obtenir ce que l'on désire. Et donc... renoncé à le vouloir.

êtes-vous sûr de vouloir tout ce que vous désirez ?

Il y a mille et une mauvaises raisons de ne pas vouloir ce que l'on désire, mais elles se ramènent toutes à ces trois :

1/ Ce que je désire n'est pas possible ;

2/ Ce que je désire présente des inconvénients ;

3/ Ce que je désire n'est pas moral (cette raison-là est meilleure que les autres, mais encore faut-il qu'elle soit vraie).

Répondons à ces trois prétextes de ne rien faire...

1/ Ce que vous désirez est possible - sinon, vous ne le désireriez pas... votre envie est un signe. Le signe que vous pouvez obtenir ce à quoi votre cœur aspire.

2/ Ce que vous désirez présente des inconvénients, bien sûr - mais rester immobile dans le statut quo en vous flétrissant sur place en présente encore davantage.

3/ Ce que vous désirez est-il moral ?... Il n'y a que vous pour répondre à cette question-là, mais gardez à l'esprit que tant que ce que vous désirez est légal et ne porte atteinte à personne, vous avez le droit de le vouloir.

Ne vous contentez pas de vouloir ce qui est raisonnable, possible, souhaitable dans l'absolu - voulez ce qui est fou, impossible, et qui présente quelques inconvénients... dès lors que c'est ce que vous désirez.
Il n'y a pas d'autres limites que celles que vous vous imposez à vous-mêmes.
Franchissez-les, et vous verrez que la réalité est moins coriace que vous ne l'imaginiez.

Vous pouvez obtenir tout ce que vous désirez... à condition de vouloir tout ce que vous désirez.

L'ennemi intime

L'ennemi intime vous chuchote à l'oreille : "tu as suffisamment  faire d'effort... maintenant tu dois être récompensé..." Il murmure : "Si tu n'y arrives pas maintenant, c'est que tu n'y arriveras jamais, ne comprends-tu pas ?..." Il dit : "Il y a quelque chose qui cloche chez toi... quelque chose qui cloche à la base... c'est pour ça que tu n'arrives pas à..." Il insinue : "peut-être que si tu les fais payer pour le mal qu'il ne t'ont pas fait, si tu les prends comme bouc-émissaire, tout ira mieux ? Essaye..." Il pseudo-argumente : "La preuve que tu as toutes les raisons du monde de désespérer, c'est que tu désespères."

On dit de lui qu'il ne veut que notre bien, qu'il est notre mode "survie". C'est faux. L'ennemi intime est, comme son nom l'indique, notre ennemi.

Notre faiblesse, c'est d'oublier sa présence et de le croire, en le prenant pour nous. Il voudrait bien nous rendre solidaire de ses pas, pour nous conduire au fond du gouffre - mais nous serions bien bête de le suivre.

01 juin 2010

Comment couper le cordon avec son psy

Supposons que vous voyez un psychanalyste depuis plusieurs mois. Vous n'avez constaté aucun progrès, aucun mieux chez vous - ce que vous avez constaté, c'est des recrudescences d'angoisse. Vous pensez qu'il vaut mieux que vous mettiez un terme à cette thérapie si peu thérapeutique.

Jusqu'ici, tout est logique.

Mais voilà... Il y a quelque chose - quelque chose d'indéfinissable - qui vous arrête, qui vous empêche de quitter votre psychanalyste. Quelque chose qui vous ligote obscurément à son divan, à son silence. Une espèce de charme, ou de sort, ou de mauvais sort...

Comment le briser ?

Comment couper le cordon avec votre psychanalyste ?

C'est le sujet de cet article.

1.Une hésitation bizarre


Pour commencer, étonnons-nous. Lorsque votre plombier aggrave la fuite qu'il était sensé réparer, vous n'êtes pas tenté pour un sou de lui confier encore une fois vos robinets et vos tuyaux. Comment se fait-il que vous soyez tenté de confier encore une fois vos états d'âme et vos pensées à un professionnel qui, lui aussi, abîme ce qu'il est sensé réparer ?...

Vous allez me dire que ce n'est pas du tout la même chose - et c'est vrai, ce n'est pas du tout la même chose.

Mais pourtant, c'est aussi un peu la même chose.

La relation qui vous unit à votre psy est commerciale. Vous lui donnez votre argent, il vous donne un peu de son temps et (en théorie) beaucoup de son aide. Vous lui achetez quelque chose, il vous vend quelque chose. Donc s'il ne remplit par sa part du contrat, c'est-à-dire s'il ne vous aide pas, vous n'avez vraiment aucune raison de continuer à remplir la vôtre, au moins que vous ne vous considériez comme son mécène - et encore, en tant que mécène, vous pouvez lui envoyer des chèques par la poste sans lui rendre visite.

Mais peut-être que vous ne voyez pas les choses ainsi... peut-être qu'à vos yeux, la relation qui vous unit à votre psy n'est pas commerciale.

Dans ce cas, je vous propose de confronter votre perception de la situation à la réalité en cessant de payer votre psy.

(Si vous n'arrivez vraiment pas à couper le cordon, c'est d'ailleurs un excellent moyen pour qu'il le fasse à votre place.)

Arrêtez de payer votre psy, et voyez comment la relation évolue : si elle reste exactement la même, c'est qu'elle n'est pas commerciale. Si elle se dégrade brutalement et s'interrompt, c'est qu'elle était commerciale.

Peut-être que l'argent que vous donnez à votre psy ne représente pas grand chose à vos yeux. Vous avez peut-être un rapport très distancié à l'argent. Mais tout le monde n'est pas comme vous. Il y a des gens aux yeux de qui 10 euros représente une somme importante - et ces gens-là ne sont pas forcément pauvres.

Enfin, là, je sors un peu du sujet...

Juste pour dire que votre relation avec votre psy est commerciale, et qu'il est donc tout à fait étonnant que vous ayez du mal à la couper, sachant que vous n'y trouvez pas votre compte, alors que c'était pourtant bien ce que vous y cherchez : vous y cherchez votre intérêt.

2.Drogue et secte

Mais en même temps, ce n'est pas étonnant du tout.

La psychanalyse est à ranger avec la cocaïne et le cannabis : elle crée une accoutumance et une dépendance. Quand on prend de la psychanalyse trop longtemps, le sevrage devient difficile. Plus on attend, plus il est ardu. Vient un moment où il devient quasiment impossible.

On peut aussi comparer la psychanalyse à certaines Prépa prestigieuses (Hypokâgne par exemple), qui déstabilisent complètement leurs élèves. Lorsqu'ils en sortent, ils sont complètement névrosés et passent ensuite toute leur vie à regretter l'époque glorieuse où ils étaient en prépa. Ou encore, on peut comparer la psychanalyse à la scientologie ou une secte satanique  : il est très facile d'y entrer, y rester coûte cher à tous points de vue, en sortir est difficile et compliqué.


3.Un cordon ombilical

Pour vous aider à couper le cordon, examinons de plus près la nature du lien obscur qui vous ligote à votre psychanalyste.

Ce cordon est-il un cordon ombilical ?

Dans la mesure où votre psychanalyste vous pousse (soit ouvertement, soit subtilement) à reporter sur le dos de vos parents la responsabilité de tous vos malheurs, qu'il vous incite à couper tout lien d'amour avec eux... oui. Le psychanalyste se pose en père ou mère de substitut. Les vrais étaient ratés, vous dit-il ou vous suggère-t-il, mais lui, lui incarne à merveille le Père ultime, c'est-à-dire le Père céleste : il comprend tout, il sait tout, et il en dit le moins possible, pour que vous continuez à croire qu'il comprend tout et qu'il sait tout...

Dire adieu à votre psy, c'est dire adieu à un père divin - ou plutôt à un similacre de père divin.

Mais tant que vous ne voyez pas que ce n'est qu'un leurre, l'adieu est difficile, presque impossible.

4. Un étranger dans votre for intérieur


Quand vous étiez petit, vous faisiez complètement confiance à vos parents : de même, aujourd'hui, la relation psychanalytique vous a conduit à faire de plus en plus confiance à votre psy. C'est inévitable : elle a été conçue dans ce but. En vous livrant au jeu des libres associations devant lui, c'est-à-dire en pensant à haute voix, vous lui avez donné accès à l'intimité de votre conscience. Parce que vous avez agi comme si vous lui faisiez aveuglément confiance, vous avez été conduit à lui faire aveuglément confiance. Nos choix ont une répercussion directe sur nos dispositions mentales. Soit vous refusiez de jouer le jeu, soit vous le jouiez selon les règles établies par Freud : vous avez accepté de jouer le jeu, et la conséquence, que vous n'aviez pas prévu mais qui était inévitable, c'est que vous vous êtes largement ouvert à votre psy. Vous l'avez fait entrer dans une zone qui, en principe, reste strictement privée. Votre conscience est votre for intérieur, et ce for est aussi un fort : vous avez fait entrer un autre dans votre château.

Couper le cordon est difficile, parce que cette personne, ce psy, est devenu une partie de vous. Vous l'avez laissé entrer au cœur même de vos processus mentaux.

4. Une relation asymétrique


L'inverse n'est pas vrai.

Vous n'êtes pas devenu une partie de votre psy. Vous ne l'avez pas écouté penser à haute voix pendant des heures. Vous ne savez rien de sa vie personnelle, rien de sa vie sexuelle. Vous n'avez aucun accès à ses rêves. Vous n'avez aucune influence sur ses choix.

Regarder en face l'assymétrie de la relation devrait vous aider à la couper.

Vous vous sentez peut-être coupable de quitter votre psy, mais lui ne se sent pas coupable de prendre votre argent sans vous aider (ou pire, en vous enfonçant dans votre mal-être). Vous êtes dépendant de lui, il n'est pas du tout dépendant de vous. De même, le fournisseur de drogue n'a pas besoin du drogué qui lui en réclame - si ce n'est financièrement...

5. Confiance et méfiance

Conclusion (incomplète et provisoire), si vous voulez couper le cordon qui vous relie à votre psychanalyste, vous devez apprendre à vous méfier de lui.
Quelqu'un vous a-t-il trahi par le passé ?
Une catégorie de personnes vous inspire-t-elle une méfiance viscérale ?
Réfléchissez à tous les points communs que vous pouvez trouver entre cette personne ou ce groupe de personne, et votre psy.
Quand vous aurez trouvé cinq points communs, vous serez sur la bonne voie.

6. Des livres pour redevenir libre

Savoir, c'est pouvoir, dit-on.
C'est l'un des proverbes les plus profonds et les plus sages qui soit.
Plus vous en saurez sur la psychanalyse, plus vous en serez libre. De plus, quand vous serez éclairé, vous pourrez aider d'autres personnes en les détournant de la sombre impasse psychanalytique.
Je vous conseille Le livre noir sur la psychanalyse (livre extrêmement riche et excellent - sauf un très court chapitre de publicité mensongère pour les antidépresseurs qu'il suffit de sauter), les illusions de la psychanalyse (très bon livre écrit par un ex-psychanalyste aux idées claires), et Mensonges freudiens (une biographie de Freud qui le montre sous son vrai visage - dommage qu'il ne parle pas de ses meurtres). Le crépuscule d'une idole est aussi un très bon livre sur Freud.

30 mai 2010

Le secret de la patience, c'est de ne pas mettre de limite à sa patience

De ne pas dire :

"Si je ne trouve pas un travail d'ici un mois, ça veut dire que tout est foutu, que je n'en trouverai jamais"

Ni :

"Si je ne rencontre pas l'homme de ma vie cette année, je serai toujours célibataire."

Ni :

"Si je ne sors pas de dépression d'ici deux semaines, c'est que je suis condamné au malheur".

La patience consiste à penser et à dire :

"Soit je trouverai ce que je cherche, ce que je désire, soit je mourrai en essayant de l'obtenir".

Quand on adopte cet état d'esprit - cette attitude patiente et persévérante - on finit toujours, toujours par obtenir ce que l'on veut.

Plutôt que se crisper sur ce qu'on n'a pas, sur ce qu'on veut et qui n'est pas là, mieux vaut se détendre et concentrer une partie de son attention sur ce qu'on a déjà, sur ce dont on jouit déjà, tout en travaillant d'une manière ou d'une autre pour obtenir ce que l'on veut.

Et si on ne l'obtient pas ?

Si on ne l'obtient pas et qu'on n'est pas encore mort, c'est qu'on peut l'obtenir.

Rien n'est jamais fini tant qu'on respire.

28 mai 2010

Le virage

On n'a pas vu qu'il y avait un virage, alors on a continué tout droit...

Beaucoup de souffrances, de larmes, de désespoir et d'angoisse ont cette cause toute simple : on n'a pas vu le virage, on a fait comme d'habitude.

On n'a pas compris qu'il fallait changer quelque chose... changer de direction.

On croit alors que le problème, c'est l'arbre qui arrive à toute allure comme un coup du sort, mais ce n'est pas l'arbre. C'est notre direction.

A l'origine de votre mal-être, il y a très probablement un mauvais choix. Choix fait inconsciemment, sans réfléchir. Le passé est le passé, vous n'y pouvez rien changer ? C'est exact, mais aujourd'hui, en cette seconde, vous avez le pouvoir de changer votre direction, le pouvoir de faire un meilleur choix.

Et si vous ne savez pas lequel, commencez par faire celui d'apprendre - celui-là est toujours bon, vous ne pouvez pas vous tromper.

Quand on apprend du neuf, on redevient neuf soi-même.

Et si vous êtes d'accord, mais que vous ne savez pas quoi apprendre de neuf, regardez à droite les livres que je vous conseille - ils sont bourrés d'idées et d'informations.

24 mai 2010

Choix

Si vous croyez que vos sentiments sont absurdes, que vos émotions n'ont pas de sens... vous faites erreur.

Vous avez peut-être l'impression que vous avez "tout" - mais ce tout-là est très incomplet, sinon il ne vous laisserait pas aux prises avec une douloureuse insatisfaction.

Et ce qui manque, ce n'est pas plus de choses, mais plus de sens.

L'objet le plus humble devient une source de plaisir, presque de délices, quand il nous renvoie au plaisir d'exister.

Tandis que la plus précieuse des couronnes en or ne nous procure aucune satisfaction quand elle surligne un vide intérieur.

Voulez-vous le plaisir ou voulez-vous le bien, le beau, le vrai ?

Si vous optez pour le plaisir, il vous abandonnera ; si vous optez pour des valeurs qui vous dépassent, vous obtiendrez tout, y compris le plaisir.

23 mai 2010

Est-ce que c'est normal ?

Je pleure tous les jours... est-ce que c'est normal ?
J'ai envie de manger des fraises en décembre... est-ce que c'est normal ?
Je me fais humilier par mes collègues de bureau... est-ce que c'est normal ?
Je me tape la tête contre les murs pour m'endormir... est-ce que c'est normal ?
J'ai envie de tuer mon chat... est-ce que c'est normal ?
Je trouve que la vie n'a aucun sens... est-ce que c'est normal ?
Je n'ai pas envie de sortir de chez moi... est-ce que c'est normal ?

Ce n'est là qu'un tout petit échantillon des questions qui finissent par "est-ce que c'est normal ?"

Question qui correspond à une préoccupation naturelle. Personne n'a envie d'apprendre qu'il n'est "pas normal".

Mais en même temps, apprendre que se taper la tête contre les murs pour s'endormir est normal, est-ce vraiment si réconfortant ?...

En tout cas, ça n'évite pas les traumatismes crâniens.

Il était une fois un homme qui avait mal aux dents. Il alla se faire soigner chez son dentiste, qui lui trouva une carie et lui fit un plombage (au mercure, comme tous les plombages). Au moment de se relever du fauteuil du dentiste, l'homme fut pris d'un étourdissement bizarre...

Le dentiste le rassura en lui disant que "c'était parfaitement normal, que ça arrivait très souvent après les plombages".

En effet, c'était normal : les vertiges en question étaient symptomatiques d'un empoisonnement au mercure, fréquent en cas de plombage. Tout était donc parfaitement logique.

L'homme partit rassuré avec son intoxication au mercure...

Tout est bien qui finit bien ?

Est-ce que tout va bien, quand on est aussi malade/empoisonné/perturbé/perdu/instable que les autres ?

Si vous aviez le choix, que préfèreriez-vous : être normalement désespéré, dépressif comme tout le monde, ou être anormalement heureux, bizarrement bien dans votre peau ?

Au fond, la question "est-ce que c'est normal" en cache une autre : "est-ce que c'est logique" ?

Oui, c'est logique.

Quel que soit le problème, il n'est pas apparu par hasard. Rien n'apparaît par hasard. Mais le fait que ce soit logique ne doit pas vous faire oublier que la principale question, la vraie question, c'est :

"Est-ce que ça vous dérange ?"

Ce qui ne vous convient pas est un problème qu'il vous incombe de résoudre ; ce qui vous convient n'est pas un problème. Il n'y a que vous pour savoir où le bât vous blesse, et s'il vous blesse. Une situation que tout le monde considèrerait comme normale peut être insupportable pour vous, et inversement, une situation que tout le monde considèrerait comme inadmissible peut très bien vous convenir. Vivez votre vie, conformément à vos désirs et besoins à vous - pas à ceux que vous croyez que vous êtes sensé avoir. Si une situation vous dérange et vous fait souffrir, changez-la. Si une situation vous convient, n'y changeait rien - même si la terre entière hurle : "Ce n'est pas normal !"

22 mai 2010

La psychanalyse, une secte ?

Ici.

Dépression et manque... Richesse et gratitude

La "dépression" a un sens économique (crise économique, pauvreté généralisée) et un sens psychologique (souffrance mentale).

Les deux sont en effet liés : être pauvre déprime, être déprimé rend pauvre.

Et s'ils sont liés, c'est qu'ils ont une origine commune. Pauvreté et état dépressif résultent de la mentalité du manque.

Qu'est-ce que la mentalité du manque ?

Une attention exagérée portée à tout ce qui n'est pas là : il n'y a pas d'amour, il n'y a pas d'amitié, il n'y a pas d'argent, etc. On s'obsède sur ce qui n'est pas là, perdant ainsi de vue ce qui est là.

A ce propos, vous connaissez la grande question : "le verre est-il à moitié plein ou à moitié vide ?..."

La bonne réponse à cette question est : à moitié plein.

En effet, dire que le verre est à moitié vide, c'est partir du principe que le verre devrait être plein. Or le verre ne "devrait" pas être plein. L'eau ne nous est pas due. Rien ne nous est dû !

Donc le verre est à moitié plein.

Je ne sais pas si c'est clair ?...

Plus on exprime de la reconnaissance pour ce qu'on possède, ce dont on jouit, que ce soit un verre d'eau à moitié plein, des yeux qui voient, un toit, ou autre chose, plus on se sent riche et heureux, et plus on se sent riche et heureux, plus on le devient.

Comment sortir de la dépendance matérielle

Grosso modo, il y a trois mentalités par rapport à l'argent :

1/La mentalité du manque (dépendance aux dons et/ou aux allocations) ;

2/La mentalité de la pauvreté (dépendance à un petit salaire) ;

3/La mentalité de l'abondance (liberté financière).

Ces mentalités sont à la fois des causes et des conséquences d'états financiers. La mentalité du manque résulte, et conduit, à la dépendance matérielle ; la mentalité de la pauvreté résulte, et conduit, à la pauvreté ; la mentalité de l'abondance résulte, et conduit, à l'abondance.

Mais, passé l'enfance, la relation de causalité marche surtout de l'intérieur vers l'extérieur, de l'invisible au visible, du plan vers le bâtiment.

Autrement dit, c'est parce qu'on a la mentalité du manque qu'on dépend financièrement des autres...

Parce qu'on a la mentalité de la pauvreté qu'on devient pauvre ou qu'on le reste...

Parce qu'on a la mentalité de l'abondance qu'on devient ou redevient riche...

Pour sortir de la dépendance matérielle, il faut donc changer son plan intérieur, sa mentalité.

Comment ?

Tout simplement en faisant tout pour acquérir la mentalité opposée, celle de l'abondance. En effet, dans le cas où vous rateriez votre objectif, vous atteindriez du moins la pauvreté (indépendante) ce qui est toujours mieux que la dépendance matérielle. Quand on se donne un objectif très ambitieux, on gagne quelque chose même quand on le rate. Quand on se donne un objectif trop timide, on reste paralysé à son point de départ. Ne visez pas la pauvreté : visez la richesse.

Ah oui, au fait : mieux vaut être pauvre, très pauvre, que de vivre aux crochets de quelqu'un d'autre.

- Je mets la relation de couple à part : un couple est une entité, et dans ce cadre la dépendance matérielle n'a que des effets positifs, dans la mesure où elle augmente la gratitude et donc l'amour... enfin dans le cas où cette dépendance est librement choisie par les deux partis. -

La question : "comment sortir de la dépendance matérielle ?"

Peut dont être traduite ainsi : "comment remplacer sa mentalité du manque en mentalité d'abondance ?"

Heureusement pour nous, de nombreux riches au grand cœur (ça existe) ont mis par écrit leurs secrets de prospérité. Il s'agit donc d'étudier et de mettre en pratique.

Que pourriez-vous bien m'objecter ?...

- "Je ne veux pas devenir un sale capitaliste. Je veux juste sortir de la dépendance matérielle !"

Personne ne vous empêche de donner toute votre fortune à une juste cause quand vous l'aurez faite. Mais actuellement, vous devez vous donner l'objectif "richesse" si vous voulez gagner ou conserver de l'argent - suffisamment pour devenir indépendant(e) financièrement. De toute façon, il n'y a mentalement que deux directions : celle qui vous a conduit à la dépendance matérielle et celle de la richesse, qui vous en sortira. Peut-être que pour gagner 30 euros par Internet, vous aurez besoin d'étudier la mentalité des millionnaires pendant 6 mois... alors ne mettez pas la charrue avant les bœufs. Ce que je veux dire, c'est qu'actuellement votre problème, c'est le manque d'argent, pas le trop d'argent. Donc agissez à partir de votre situation actuelle.

- "Je vais lire un livre, et si ça ne change rien, je laisse tomber."

Tut, tut... ça ne marche pas comme ça. Si vous étudiez la mentalité de la richesse avec persévérance, en lisant tous les livres que vous trouverez sur le sujet, en mettant en pratique leurs conseils, un jour ou l'autre votre persévérance se révèlera payante. Mais si vous baissez les bras au bout d'un livre, vous aurez perdu votre investissement. Soyez persévérant et tenace comme un bouledogue si vous voulez récolter les fruits de vos efforts.

- "Je vais plutôt suivre les conseils de ma voisine."

Si votre voisine est millionnaire, c'est une bonne idée. Sinon, fiez-vous plutôt à ceux qui sont devenus riches par leurs propres efforts, ils savent de quoi ils parlent.

D'excellents livres qui vous permettront de développer la mentalité de la richesse sont ici.

18 mai 2010

Chagrin d'amour : comment en sortir

Il y a probablement une recette efficace (car il y a une recette pour tout), mais je ne la connais pas, pour ne pas avoir suffisamment étudié le sujet... Toutefois, je peux vous dire ce qui - logiquement et d'après expérience - est utile pour se sortir d'un chagrin d'amour du genre tragique, terriblement douloureux :

Rassembler tous les souvenirs les plus chéris que l'on a de l'être aimé et les jeter à la poubelle.

ça peut paraître radical, je sais... et pour ma part, il m'a fallu des années avant de m'y décider, mais en faisant un tel geste, c'est un nœud que l'on tranche, une énorme quantité d'énergie que l'on libère. Les bonnes rencontres ne deviennent possibles qu'après un grand ménage de printemps (qui peut d'ailleurs être exécuté en n'importe quelle saison).

Vous ne voyez peut-être pas le rapport... ou peut-être que vous ne le voyez que trop bien... mais c'est en jetant tous les objets qui avivent le souvenir chéri de l'être aimé, trop aimé, que l'on coupe véritablement le lien de souffrance qui nous unit encore non à lui - ça, s'est fini - mais à l'illusion qu'en le perdant, nous avons perdu l'essentiel.

Un chagrin d'amour, c'est un amour qui s'est changé en vinaigre, un litre de lait qui a tourné, une belle pomme qui est restée trop longtemps dans le frigo : si vous mangez ce qu'il en reste, vous allez vous empoisonner.

Sortir d'un chagrin d'amour, c'est tout simplement se faire passer soi-même avant non pas l'amour de l'autre (il n'est plus là et il s'en fiche) mais une idée, un souvenir, un simple rêve. Donner la priorité à nous-mêmes plutôt qu'à de doux et sinistres mensonges.

Ce n'est pas à l'amour que vous renoncez en jetant tous les objets qui vous rappellent cette relation défunte, mais à la nostalgie mortifère, aux "Ah, si seulement si...", bref, à vos illusions.

Quand on reste à distance de la réalité présente, qu'on s'enferme dans un passé idéalisé et un futur rêvé, le temps ne s'en écoule pas moins. Et la vie passe, les rides se tracent, alors qu'on n'est même pas là. Un chagrin d'amour est une transe hypnotique qui peut durer des années : on est dans un autre monde. Un pur fantasme.

Et le jour où l'on sort de cette transe, où l'on se réveille et reprend pied avec la réalité, on prend conscience avec un certain désarroi que tous ces mois, toutes ces années parfois, à regretter et rêver, ont été du temps perdu.

Du temps... Vous vous rendez compte ?

Votre temps, c'est votre vie. Les deux coïncident exactement.

Voulez-vous laisser non pas l'amour, mais une illusion d'amour (car un souvenir n'est, au fond, rien de plus qu'une illusion) vous dépouiller de ce que vous avez de plus précieux - de votre vie ?

Voulez-vous soupirer mélodieusement en héros ou héroïne romantique tandis que juste à côté, les autres vivent ?

Quand je repense à tout ce que j'aurais pu faire, si seulement j'avais accepté que ce qui n'est plus, n'est plus... Mais je voulais souffrir pour rien, souffrir pour un amour qui n'existait plus. Je voulais incarner une fidélité surnaturelle - et du coup, je n'incarnais rien du tout, même pas mon corps.

Et ce cœur, voulez-vous l'asphyxier, le condamner à mourir, sous prétexte qu'il a été meurtri ?...

Le chagrin d'amour est une fuite loin de la réalité et de ses chances. L'homme ou la femme qui non seulement pourrait vous rendre heureux, mais que vous pourriez rendre heureux, est peut-être votre voisin. Mais vous ne le saurez pas tant que vous vous cramponnerez à l'illusion que souffrir va changer quelque chose à votre sort.

On ne négocie pas avec le destin.

Pleurer, se désespérer, dire "pourquoi, pourquoi ?", regretter ce qui aurait pu être (sauf que si ça devait être, ce serait) n'a jamais convaincu la vie de nous donner ce que nous voulons. C'est même le contraire : plus on s'accroche, plus on se cramponne, plus on est privé, plus on manque.

On ne peut rien recevoir tant qu'on garde les mains crispées.

Par contre, dès qu'on les ouvre, dès qu'on accepte ce qui est, dès qu'on comprend que les choses sont telles qu'elles doivent être, puisqu'elles sont ainsi, on sent une brise fraiche pure, un courant d'air métaphysique, nous balayer le corps et l'âme...

Brusquement, le rouage qui tournait dans le vide s'enclenche avec un autre, on refait parti de la vie et du monde, on est à nouveau un être vivant sous un soleil généreux, un ciel si vaste et si bleu qu'il mériterait qu'on s'en gorge les yeux, un fils ou fille de..., un ami de..., et voilà qu'on rencontre un homme ou une femme tellement merveilleux - si merveilleux qu'il n'y a aucune comparaison possible, et que le passé s'efface comme un mauvais rêve.

Et en effet, c'était un mauvais rêve : un chagrin d'amour n'est que la pointe aiguisée, plantée dans un cœur qui saigne, d'un iceberg d'illusions.

Illusion que quelqu'un a su nous aimer de la meilleure des manières - alors que la meilleure des manières, c'est celle qui dure, celle qui résiste au temps, celle qui est tendre et patiente.

Illusion que quelqu'un pourra réparer à notre place ce que notre enfance a brisé - alors que nous seuls avons le pouvoir d'explorer et soigner nos blessures.

Illusion que nous avons besoin de cette personne-là - alors que si nous avions véritablement besoin d'elle, elle serait dans notre vie.

Illusion que le problème et la solution sont au-dehors - alors que le problème est en nous, et que la solution y sera aussi, quand nous l'aurons trouvée.

Illusion que cette (piètre) relation est insurpassable - alors qu'il suffirait que nous nous améliorions un peu nous-même pour devenir capable d'un amour mille fois plus beau, plus fort, plus paisible et plus réel, avec quelqu'un de mille fois plus beau, plus aimant et équilibré.

17 mai 2010

Du (mauvais) usage de la méthode Coué

Est-il possible de faire un mauvais usage de la méthode Coué ?...

Tout à fait - il suffit de choisir une suggestion négative en s'imaginant qu'elle est positive.

Voici un exemple (réel) de phrase choisie par quelqu'un :

"Jour après jour je mérite ce qu'il m'arrive."

Horrible message.
ça ressemble à : "Tu l'as bien cherché !"
Écouter en boucle une telle phrase ne peut que déprimer profondément.

Autre très mauvaise phrase :

"Jour après jour j'accepte la mort de A."

Cette phrase focalise l'attention sur "la mort de A" - une très mauvaise suggestion, vraiment.

Voici quelques autosuggestions positives :

"Chaque jour, à tous points de vue, je vais de mieux en mieux."
"Je suis très intelligent(e) et toutes les décisions que je prends sont très intelligentes."
"Tous les jours, à tous points de vue, j'ai de plus en plus confiance en moi"
"Je suis si reconnaissant(e) d'être maintenant..." [compléter comme vous voulez]
"Tous les gens que je rencontre sont très gentils et serviables avec moi"
"Je donne et je reçois de plus en plus d'amour"

Quelques objections à la méthode Coué

- Si je mets dans le MP3 en boucle : " je peux voler " le lendemain je suis un oiseau c'est ça ?!!
- On dirait un truc de lavage de cerveau
- C'est juste un substitut comme l'alcool inhibe la timidité, ça attaque pas le problème dans le fond mais sur la forme
- Cette méthode peut servir à mettre un mouchoir sur ce qui fait mal au lieu d'y faire face
- c'est plus complexe que ça !
- c'est une pilule pour monsieur tout le monde
- Un psy qui a étudié le comportement humain a mon avis est plus a même d'aider la personne qu'une pseudo méthode miracle

A toutes ces objections, on peut répondre par :

1/ Les faits.
La psychanalyse a prouvé son inefficacité, la méthode Coué a prouvé son efficacité (bien sûr, comme elle est gratuite, aucun laboratoire pharmaceutique ne s'est "amusé" à faire des études sur elle, mais les témoignages en sa faveur sont innombrables.)

2/La distinction à faire entre "changer d'image de soi" (ce qui est possible) et "devenir un oiseau" (ce qui est impossible).

3/Quelques considérations sur le lavage de cerveau et la programmation mentale.
Nous sommes tous déjà programmés par notre enfance, nos parents, mais aussi ce que nous avons entendu et lu à l'âge adulte, les médias, les pubs, etc. Personne ne se promène avec un cerveau vierge de tout conditionnement (autrement dit, libre de tout lavage de cerveau) sauf les nourrissons vieux de trois jours.

Un point est particulièrement intéressant.

C'est cette distinction entre la forme et le fond du problème.

Supposons que vous pensiez "je suis nul". Cette idée (parfois sous-jacente, parfois évidente) vous poursuit partout, vous pourrit la vie, vous fragilise.

La phrase "je suis nul" qui est gravée dans votre cerveau est-elle juste la forme du problème, ou est-elle tout le problème ?...

D'après ceux qui refusent la méthode Coué, elle ne serait que la face apparence d'un problème plus profond - la partie apparente de l'iceberg.

Mais alors, comment se fait-il que lorsqu'on arrive à changer cette croyance (en la remplaçant par exemple par "je vaux plus de 45 millions d'euros"), on soit définitivement débarrassé de l'idée "je suis nul" ?

Si la phrase en question n'était que le symptôme d'autre chose, on ne pourrait pas la supprimer en se focalisant sur une idée qui la contredit et la remplace. Quand on attaque la partie apparente de l'iceberg au chalumeau, la partie immergée fait surface et l'iceberg reste visible - et de la même manière, quand on coupe une mauvaise herbe sans arracher ses racines, elle repousse.

Or, une croyance négative bien supprimée par la méthode Coué ne revient jamais...

Une bonne part de nos problèmes psychologiques ont pour origine des croyances négatives sur nous-mêmes. Quand on a supprimé ces croyances, on a arraché les racines. La méthode Coué agit sur les racines - c'est pour ça qu'elle est efficace.

Notre monde intérieur est fait d'images et de mots.

Changer ne serait-ce que quelques mots et quelques images à ce monde, c'est changer toute sa vie - car notre vie extérieure n'est, au trois-quart, que la conséquence de notre vie intérieure.