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28 octobre 2010

Bonheur : le secret des bonnes questions [ou afformations]

Une bonne question est une question qui n'admet que des bonnes réponses.

"Pourquoi suis-je heureux/heureuse ?" est une bonne question car il est impossible d'y répondre d'une manière non-constructive. Même si on répond "je n'en sais rien", on accepte le présupposé qu'on est déjà heureux.

La seule manière non-constructive de répondre à cette question serait de dire : "Je ne suis pas heureux !"
Mais en disant cela, on sort du cadre défini par la question.

Inversement, une mauvaise question (ou plutôt une moins bonne question) est une question qui admet des réponses non constructives.

Exemple : "Qu'est-ce que je fais pour être heureux ?" Sans sortir du cadre défini par la question, on peut répondre "Rien". Et là, pouf, le soufflé retombe.

Voici quelques bonnes questions que je vous propose - testez-les, vous m'en direz des nouvelles :

Pourquoi ai-je tant d'amis merveilleux qui me soutiennent et que je soutiens ?
Pourquoi ai-je toujours au moins ........ euros sur mon compte ? 
Pourquoi ai-je de plus en plus de chance ?
Pourquoi j'ai de plus en plus confiance en moi ?
Pourquoi je fais ce qu'il faut, quand il faut ?
Pourquoi suis-je si bien organisé ?
Pourquoi est-ce que je mange sainement ?
Pourquoi je me sens de mieux en mieux dans mon corps ?  

Et maintenant, deux questions complexes qui ligotent deux résultats désirables mais qui peuvent être perçus comme opposés :

Pourquoi est-ce que je reçois de plus en plus d'amour, tout en recevant de plus en plus d'argent ?
Pourquoi est-ce que j'ai de plus en plus de succès, tout en étant de plus en plus détendu et calme ?

Si vous avez l'impression que vous désirez deux choses contradictoires, commencez par vérifier si elles le sont vraiment, et si elles ne le sont pas, ligotez-les l'une à l'autre dans une question complexe.

Les fruits portés par ces questions peuvent apparaître très vite, ou prendre davantage de temps (tout dépend de l'endroit d'où l'on part). Mais si vous persévérez quelques jours, disons quelques semaines, vous les verrez, c'est absolument garanti. Le cerveau ne peut pas faire autrement que de chercher, et trouver, les réponses aux questions qu'on lui propose avec insistance.

PS : pour savoir si vous désirez deux choses contradictoires, il suffit que vous vous renseigniez un peu. Si quelqu'un a déjà atteint ces deux objectifs simultanément, ils ne sont pas contradictoires. Si personne n'y est jamais arrivé, alors là, oui, on peut avoir un (gros) doute sur leur compatibilité.

26 octobre 2010

Pourquoi les questions sont plus efficaces que les affirmations contre la dépression

C'est lié au fonctionnement du cerveau et à la structure du langage.

Tout être humain est doté d'un esprit de contradiction qui se réveille dès qu'il est confronté à une affirmation discutable.

Si "l'herbe est verte" ou "le soleil brille" ne risque pas (trop) d'éveiller cet esprit de contradiction, "tu es génial" ou "tu as de la chance" va presque immanquablement le stimuler...

Dans la tête, une petite voix dit tout de suite "même pas vrai !", "qu'est-ce que t'en sais, d'abord ?!" ou "cause toujours, tu m'intéresses !"

Et si, au lieu d'entendre quelqu'un d'autre affirmer ceci ou cela, c'est nous-même qui (suivant en cela les conseils du docteur Emile Coué en particulier, et du développement personnel en général) nous disons : "j'ai de la chance" ou "je suis génial", la même petite voix entêté proteste.

Autrement dit, nous ne nous croyons pas... et donc, l'affirmation ne sert pas à grand chose.

Pour qu'elle dépasse la barrière de l'incrédulité, il faudrait la répéter mille ou cent mille fois, jusqu'à ce que le cerveau finisse par l'accepter, de guerre lasse. C'est possible, et ça marche, mais c'est long et barbant.

Pourquoi le cerveau freine-t-il ainsi des quatre fers devant les affirmations positives ?

Parce qu'une affirmation pose au premier plan une idée ; quand cette idée est nouvelle, non-conforme à ce qu'on croit savoir par ailleurs, il est d'autant plus tentant de la passer au crible de son esprit critique qu'elle est en pleine lumière : les feux des projecteurs sont braqués sur elle.

Et maintenant, remplaçons "j'ai de la chance" par : "pourquoi ai-je de la chance ?"

Ce n'est pas une affirmation. C'est une question. Ce qui est au premier plan, ce n'est pas "j'ai de la chance" mais "pourquoi...?" L'affirmation est ainsi reléguée à l'arrière-plan, ce qui fait que le cerveau ne l'envisage pas en tant que telle. Il doit l'accepter pour comprendre la sens de la question. L'idée nouvelle n'est pas posée, elle est présupposée. Et parce qu'elle est présupposée, le cerveau l'accepte - ou du moins, il l'accepte beaucoup plus facilement qu'autrement....

En d'autres termes, la question fait passer le message d'une manière indirecte, implicite - quasi-subliminale.

D'où la supériorité des questions sur les affirmations pour sortir de la dépression.
Une (bonne) question est un fil d'Ariane : qui s'en saisit et tire avec obstination dessus se trouve quasiment porté jusqu'à la porte de sortie du labyrinthe.

Mon conseil : bâtissez-vous quelques questions-phares, et ensuite, ne les quittez pas des yeux. Elles vous guideront là où vous voulez aller.

Pour en savoir plus sur les "afformations" (les bonnes questions anti-dépression), lisez le livre de Noah Saint Johns.

Il est très bien, très très intéressant, et c'est quasiment le seul sur ce sujet essentiel.

On le trouve en français à la Fnac...

25 octobre 2010

Le code secret de la dépression (et du bonheur) ? Ou : Posez-vous les bonnes questions

Je crois qu'un homme est mieux connu par ses questions que par ses réponses. (Thomas Merton)
Les pensées métamorphosent le cerveau lui-même. (Stanislaw Jerzy Lec)

Nos questions façonnent nos existences...

C'est à la fois parfaitement évident et complètement invisible, parce que si nous nous posons beaucoup de questions, nous nous posons très peu de questions sur nos questions - voire aucune.

Vous êtes-vous déjà demandé : "Pourquoi est-ce que je me pose cette question ?"

Ou mieux : "Quel effet a cette question sur mon moral, sur mes actions, sur ma vie ?"

Les questions ouvrent des pistes dans le cerveau d'abord, dans tout le reste ensuite...

Et tout le reste, c'est la vie.

Il y a une vérité très importante - essentielle - qui change tout dès qu'on la connait.
Mais encore faut-il la briser pour en sucer la moelle...
Cette vérité, c'est :

LE CERVEAU EST UN ORGANE CONCU POUR ATTEINDRE DES BUTS.

ça vous paraît - rien ?
Anecdotique, abstrait ?
Sans rapport avec votre vie ?

C'est pourtant le secret (oui, le secret) le plus important que vous devriez connaître...
Allez, d'accord, peut-être pas LE secret, disons, le troisième secret.

Quel rapport avec les questions ?

La plupart de nos questions sont des buts déguisés.

Une question telle que : "Pourquoi n'ai-je pas de chance ?"
Est en fait un but proposé (ou imposé) au cerveau.
Le but ?
Ne pas avoir de chance.

Ressasser la question, c'est programmer son cerveau pour atteindre ce but.

Et comme le cerveau est conçu pour ça, il nous fait atteindre presque à coup sûr l'objectif...

D'autant qu'il est assez facile à atteindre.

Je vous propose de laisser en commentaires vos questions les plus récurrentes - celles que vous vous posez très régulièrement.

Ce sera l'occasion de les disséquer.

23 octobre 2010

Pourquoi ne voulez-vous pas être riche ?

Question qui n'a apparemment rien à voir avec la dépression et le bonheur, mais en fait, si...
POURQUOI ne voulez-vous pas être riche ?

Bon, peut-être que vous voulez être riche... mais alors vous êtes une exception.

La plupart des gens - y compris les pauvres, surtout les pauvres - ne veulent pas être riches. Si vous leur demandez "Voulez-vous devenir riche ?" Ils répondent : "Ah non ! Surtout pas ! Trop de responsabilités, de soucis... Je suis bien comme ça..."

Vous allez me dire : "Et alors ? C'est leur droit. Tant mieux pour eux s'ils sont contents comme ça."
Mais peut-on être satisfait d'être pauvre ?
Sont-ils vraiment satisfaits d'être pauvres ?
Si on leur donnait une valise pleine de billets, est-ce qu'ils la refuseraient ?
La réponse, vous la connaissez.

Les mêmes personnes qui clament - et qui croient sincèrement - qu'elles ne veulent surtout pas devenir riches, ne refusent pas l'argent qu'on leur donne pour leur anniversaire (par exemple).

Si vraiment elles ne veulent pas être riches, pourquoi ne refusent-elles pas l'argent ?
Et si vraiment elles ne veulent pas d'argent, pourquoi travaillent-elles pour en gagner ?

Ah mais oui... la réponse, vous la connaissez : parce qu'elles n'ont PAS LE CHOIX.
Elles ont besoin d'argent pour vivre.
C'est vrai.
On a besoin d'argent pour vivre.
Alors elles se résignent à travailler pour survivre, mais - pas plus.
Il est hors de questions qu'elles travaillent pour devenir riche.
CHOISIR de travailler pour gagner de l'argent serait s'abaisser...
Alors que NE PAS AVOIR LE CHOIX de travailler pour gagner de l'argent laisse leur dignité intacte.

Ces considérations vont un peu dans tous les sens, mais suivez-moi quand même, peut-être que dans ces détours vous prendrez conscience de quelque chose à propos de vous, et de l'argent.

Mais bien sûr il y a l'objection numéro deux... On ne veut pas devenir riche parce qu'on croit que de toute façon, ce n'est pas possible.
Ou que c'est trop d'efforts.

Ah ? Ce n'est pas tout à fait la même chose, n'est-ce pas ?
Pas possible / trop d'efforts.

Alors je vous repose la question : POURQUOI ne voulez-vous pas devenir riche ?

Devenir est toujours plus difficile que rester.
Devenir riche/Rester pauvre.

Ou peut-être que ce qui vous empêche de le vouloir, c'est l'idée que, si vous étiez riche, votre vie ne serait pas meilleure ?

La pauvreté est à l'origine de dépressions, de suicide, de soucis rongeurs, de vol, de consommation d'alcool et de drogue, d'accidents, de morts, de divorces, d'enfants élevés par la télé plutôt que par leurs parents, d'amertume, de désespoir, de vies rétrécies...

Mais à part ça, on se demande bien à quoi sert la richesse, n'est-ce pas ?

Et puis l'argent ne fait pas le bonheur...

Par exemple, pour réaliser ses rêves, on n'a pas besoin d'argent, n'est-ce pas ?

Par exemple, si votre rêve est de vous installer à l'autre bout du monde, vous n'avez pas besoin d'argent n'est-ce pas ? Même pas de l'argent pour acheter le billet d'avion ? Vous pouvez y aller en stop... ce sera un peu plus long, mais tellement plus pittoresque.  Ou si votre rêve est de vous installer à la campagne. Vous n'avez pas besoin d'argent pour réaliser ce rêve, n'est-ce pas ? Pas besoin d'un euro. Ou si votre rêve est de fonder une famille équilibrée dans un endroit paisible, loin de la violence et de la drogue ?

Ou si votre rêve est...

Tous les rêves sont gratuits, c'est bien connu.
Pour les réaliser, on n'a pas besoin de débourser un centime.

(J'espère que tous les lecteurs auront détecté ma lourde ironie.)

A suivre, peut-être.

22 octobre 2010

La Peur d'ëtre déçu (réponse à une objection)

Ne craignez vous pas que si la personne n'atteint pas ses fameux objectifs qu'elle s'est fixée, elle soit déçue et ne retombe dans la déprime ?

Bonne question.

J'ai constaté à mainte reprise que la peur d'être déçu (qui est une variante de la peur de l'échec) est l'un des principaux obstacles, voire le principal obstacle, qui empêchent les gens de se lancer à la poursuite de leurs rêves.

Ils se disent : " Si je me fixe des objectifs élevés, si je sors mes rêves les plus fous et les plus personnels du placard, que je donne tout ce que j'ai pour les atteindre, et que j'échoue lamentablement, alors je serais horriblement déçu et je ne m'en remettrais jamais... je préfère le statu quo, je préfère rester comme je suis. Qui ne risque rien, ne perd rien."

Ce raisonnement, qui peut sembler plausible de loin quand on n'a jamais essayé de réaliser ses rêves, n'est en réalité qu'un sophisme qui ne correspond à aucune réalité, mais c'est assez difficile à démontrer. Je vais tout de même essayer, car cette peur de la déception est vraiment très répandue (et très nocive).

Supposons qu'au lieu de "atteindre ses objectifs" et "réaliser ses rêves" on parle de "apprendre l'espagnol".

La question ainsi transformée se formulerait comme suit :  Ne craignez vous pas que si la personne ne réussit pas à apprendre l'espagnol comme elle l'avait décidé, elle soit déçue et ne retombe dans la déprime ?

Vous noterez que la question paraît déjà beaucoup plus bizarre... Et pourtant, c'est la même question.

Car il n'y a aucune différence entre "atteindre ses rêves" et "apprendre l'espagnol". D'abord parce que, pour certaines personnes, apprendre l'espagnol est un rêve ; ensuite parce que, même pour des objectifs plus compliqués que celui-là, il y a un apprentissage progressif et des efforts à fournir.

Supposons donc que la personne essaie d'apprendre l'espagnol, et laisse tomber au bout de deux trimestres. Dans le pire des cas, elle est toujours plus proche de son objectif (apprendre l'espagnol) que si elle n'avait pas commencé. 

C'est la même chose pour n'importe quel rêve qu'on cherche à réaliser : le fait même d'essayer rapproche du but. 

Si donc, on s'aperçoit qu'on n'a pas pris la bonne route, ou que celle-ci sera plus longue que prévue, on n'est pas déçu parce qu'on sait (et qu'on sent) qu'on est de toute façon plus proche de son but qu'avant d'avoir commencé.

Autrement dit, le fait d'essayer de réaliser ses rêves rapproche de ses rêves - même quand on "échoue".

D'ailleurs, qu'est-ce que ça signifie, "échouer" ? Qu'est-ce que ça signifie "ne pas atteindre ses objectifs" ?

à quel moment peut-on savoir qu'on n'a pas atteint ses objectifs ?

La tête qui n'est pas coupée peut toujours espérer porter un chapeau...

Autrement dit, tant qu'on vit, tant qu'on agit, et tant qu'on ne se décourage pas, on n'a aucune raison de croire qu'on n'arrivera pas à atteindre ses objectifs.

Par contre, quelqu'un qui ne fait rien est SÜR de ne pas atteindre ses objectifs et de ne pas réaliser ses rêves.

Et c'est là que la mentalité commune me pose problème : comment peut-on préférer la certitude de perdre, à une forte probabilité de gagner ?

Mais en réalité, le calcul ordinaire est encore moins sage que ce choix-là... 

Car quand on se laisse arrêter par la peur d'être déçu (ou la peur de l'échec), on choisit l'échec, on choisit la déception.

Quoi de plus décevant qu'une vie toujours en retrait, qu'une existence jamais vécue, tissée "Si j'avais..." ?

Elle est peut-être plus acceptable pour ceux qui croient à la réincarnation, mais quand même...

Quand on renonce à ses rêves parce qu'on n'a peur de ne pas réussir à les atteindre, on est sûr de ne pas les atteindre. Est-ce que ce n'est pas plus grave que de ne pas être sûr de les atteindre ?

Entre la certitude de mourir demain, et la possibilité de vivre demain, tout le monde choisirait la seconde option.

Alors pourquoi, entre la certitude de rater sa vie en laissant mourir ses rêves, son enthousiasme et son originalité, et la possibilité (et même la certitude) de réussir sa vie en poursuivant ses rêves, en avivant son enthousiasme et en donnant libre cours à sa personnalité, tant de gens préfèrent la première option ?

La réponse qui me vient à l'esprit est : PARESSE.

Ne rien faire n'est pas fatiguant ; courir après ses rêves demande du souffle et de l'endurance. 
 
 


 




 

21 octobre 2010

La racine des racines de la dépression (et du bonheur)

Quand on a dit que les idées (auxquelles on croit) sont la cause de la dépression ou du bonheur, on n'a pas encore identifié la racine des racines, la cause de cette cause...

Pourquoi croyons-nous ce que nous croyons - avec toutes les conséquences bonnes ou mauvaises qui en découlent inévitablement ?

Tout simplement parce que nous faisons confiance à certaines personnes, livres, thérapeutes, etc.

Le secret du bonheur, c'est de faire confiance (et de se méfier) à bon escient ; l'explication ultime du malheur [=dépression], c'est une confiance et une méfiance mal placées.

Sur quels critères faites-vous confiance ?
Sur quels critères vous méfiez-vous ?

Si vos critères ne sont pas bons, vous allez vers les ennuis - ou vous y êtes déjà allé.
Si vos critères sont excellents, vous allez vers le bonheur - ou vous y êtes déjà allé.


Il y en a qui, pour savoir ce qu'il y a après la mort, se fie au dernier film hollywoodien... confiance mal placée.
Il y en a qui, pour savoir comment être heureux, se fient à un spécialiste bardé de diplômes, mais froid comme une banquise et gravement déprimé lui-même... confiance mal placée.
Il y en qui, pour savoir comment réussir dans la vie, se fient aux conseils que leur donnaient leurs parents quand ils étaient petits, alors que leurs parents ont végété toute leur existence... confiance mal placée.

Moi, à une autre époque, j'ai payé une coach divorcée et célibataire pour qu'elle me donne le secret de l'amour heureux : très mauvais calcul.

Elle ne pouvait me donner que le secret du divorce et du célibat, qui n'est même pas un secret...

Les personnes qui refusent de changer sont celles qui s'obstinent à faire confiance aux mêmes personnes, média, idées, etc., et à se méfier toujours des mêmes personnes, média, idées, etc.

Elles tournent en rond dans le même logement d'un compartiment à glaçons.

Ce n'est pas le moyen de devenir quoi que ce soit - à part de devenir plus vieux, car le temps passe pour tout le monde, même pour ceux qui refusent de bouger.

18 octobre 2010

Le moyen le plus simple, le plus rapide et le plus gratuit qui existe de changer son programme mental et ainsi, sa vie (pour le mieux bien sûr !)

Parce que le cerveau fonctionne comme un moteur de recherche, cogitant consciemment ou inconsciemment sur des questions...

Certaines questions sont du poison - comme par exemple : "pourquoi je suis un perdant ? pourquoi ça ne marche jamais ? pourquoi je suis tellement déprimé ? etc."

Elles sont du poison, parce qu'en ruminant ces questions, on trouve de BONNES raisons-justifications du fait qu'on "est" un perdant, déprimé, etc.
Et donc, on approfondit le sillon, on s'enfonce dans l'ornière.
Autrement dit, l'une des réponses à la question : "pourquoi je suis tellement déprimé ?" est : "Précisément parce que je me pose sans arrêt cette question, et d'autres du même genre !"

La solution ?

Elle a été découverte par Noah Saint Johns (à qui je rends ici hommage) : remplacer les mauvaises questions par de bonnes questions.
Pourquoi suis-je un gagnant ?
Pourquoi j'ai toujours de la chance ?
Pourquoi je suis tellement heureux ?

Vous allez me dire : ce n'est pas VRAI !

Oui, et alors ?

Si vous vous posez suffisamment la question (sans chercher consciemment la réponse, ça c'est bon pour se donner des migraines, il suffit de ruminer la question) alors ça deviendra vrai... et même, plus vite que vous ne pouvez l'imaginer.

Par rapport à cette méthode des questions, les affirmations (ou méthode Coué) sont tristement inefficaces.

Et pourtant, les affirmations marchent...

Mais c'est long, c'est laborieux, et parfois, on n'arrive tout simplement à y croire, malgré toutes les répétitions.

Alors que les questions en "pourquoi" (pourquoi + ce qu'on désire comme si on l'avait déjà) projette dans le futur désiré, et mettent l'esprit sur la piste de SOLUTIONS...

Essayez, vous serez épaté par la rapidité avec laquelle cette méthode toute simple permet de changer sa mentalité !

Et si vous avez une question négative récurrente (par exemple "pourquoi personne ne m'aime ?"), commencez tout de suite par elle, en l'inversant : "Pourquoi tant de gens m'aime ?"

Je suis enthousiasmée par cette technique, qui est tellement plus efficace, rapide et gratuite que toutes celles que j'ai connues jusqu'ici !