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01 mars 2012

Cerveau gauche, cerveau droit : vous pouvez réaliser vos rêves

Pourquoi tant de gens fuient-ils leur vie dans des romans et des films ?
Pourquoi sont-ils si désabusés de la réalité ?
Pourquoi préfèrent-ils n'importe quelle fiction à leur propre existence ?
Pourquoi célèbrent-ils l'imagination comme si elle seule pouvait leur donner ce qu'ils veulent ?

Je pense avoir la réponse.

Et elle a quelque chose à voir avec notre cerveau et ses hémisphères.

Le cerveau droit gère les images ; il fonctionne aux métaphores, aux symboles.
Le cerveau gauche gère la raison ; il fonctionne à la logique, au raisonnement.

Quand les deux hémisphères communiquent mal et peu, on voit une opposition, et même une contradiction, entre le rêve et la réalité.

(Vous allez me dire : qu'est-ce que j'en sais ?... Bon, laissez-moi dire, ça ne mange pas de pain. C'est une petite théorie personnelle fondée sur quelques connaissances glanées par-ci par-là et sur mon propre vécu.)

Opposer le rêve à la réalité, c'est croire que notre seul destin possible, c'est de nous inclure - ou de nous exclure. De nous conformer ou de nous révolter. D'entrer dans le moule ou de nous échapper hors de la cuisine.

Mais comme se révolter est fatigant et douloureux et ne permet pas de gagner sa vie, on se retrouve forcé à entrer dans le moule en question.

Triste destin.
S'adapter... s'intégrer... Le moule n'est pas en silicone mais en fer : lui ne changera pas d'un iota pour nous. C'est donc à nous de nous plier, de nous mettre en quatre, de nous tortiller dans tous les sens pour nous adapter à cet impitoyable moule. Le monde ne changera pas, la réalité ne changera pas, tout sera toujours pareil – c'est à nous de nous adapter, intégrer, et même désintégrer si c'est la seule manière de s'intégrer qui reste.

Et comme malgré tout on a encore un peu de personnalité, des désirs, et oui, des rêves, on se les garde par devers soi : jardin secret et romanesque où l'on se rend par l'imagination, au fil d'un roman ou d'un film...

Voici donc l'individu moyen, "normal" : il rêve avec son cerveau droit, s'occupe de sa vie quotidienne avec son cerveau gauche, et ne fait aucun lien entre les deux. Ses deux hémisphères cérébraux communiquent peu et mal.

Sa réalité est régie par des lois aussi impassibles et impitoyables que les lois physiques : il FAUT trouver un travail. Il FAUT avoir une voiture. Il FAUT se faire vacciner. Il FAUT se faire assurer. Il FAUT envoyer ses enfants à l'école. Il FAUT accoucher à l'hôpital. Il FAUT, il FAUT, il FAUT.

ça ne le réjouit pas mais il plie le col sous le joug qu'il n'a jamais remis en question. Sa liberté, elle est entre les pages du roman qu'il dévore.

Mais imaginez... imaginez que les rêves soient faits pour être réalisés ?

Imaginez que vos deux hémisphères communiquent et échangent comme de vieux amis ?

Imaginez qu'au lieu de vous inclure et de vous conformer, vous cherchiez avec passion et obstination à faire atterrir vos rêves dans la réalité ?

Les romans auraient moins de lecteurs, si chacun décidait de réconcilier ses aspirations les plus profondes et ses rêves plus fous à sa vie quotidienne.

Je ne sais pas de quoi sont faits vos rêves mais sachez que vous pouvez les réaliser - à condition bien sûr de vous les donner comme objectif.

Moi, mon rêve, c'était le grand amour. Ce rêve s'est réalisé. J'en ai un autre. Si j'adopte comme devise "j'y arriverai, ou je mourrai en essayant", celui-là aussi deviendra une réalité.

Vos rêves ne sont pas seulement des rêves. Ce sont vos potentialités, vos virtualités. Vous n'auriez pas de tels rêves si vous n'étiez pas capables de les réaliser.

L'imagination n'est pas faite pour tourner sur elle-même, pour se repaître d'elle-même. Elle est faite pour nous aider à concrétiser nos désirs, à transformer nos aspirations en réalisations, nos ambitions vagues en choses concrètes.

Vous n'avez pas à vous conformer ni à vous intégrer au monde. Vous avez à obtenir de lui ce que vous désirez obtenir. Vous n'avez pas à entrer dans le moule. Vous avez à vous servir du moule pour faire votre propre cake aux cerises. Le monde n'est pas une boite à outils où vous devez vous ranger comme un outil, le monde est une boite à outils dont vous devez vous servir pour vos propres bricolages.

Vous êtes plus fort, plus libre, plus capable que vous ne l'imaginez.

Vous avez entre les oreilles et au bout des bras des possibilités auxquelles, actuellement, vous ne croyez pas. Mais vous les avez quand même.

Quel que soit votre rêve, vous pouvez en faire une réalité.

Je n'ai pas besoin de vous connaître personnellement pour vous le dire avec certitude.

Nous sommes nés avec cette capacité.

Et puis, d'éducation en lavage de cerveau, nous oublions de quoi nous sommes capables.

Au lieu de viser les étoiles, nous visons l'adaption-intégration-désintégration, piètre objectif qui nous laisse amer et ennuyé, avide du prochain film qui passe...

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