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06 mai 2012

Pleurnicher sur le problème, ou chercher la solution ?

On peut se dire : "pourquoi moi ? pourquoi maintenant ? Ce n'est pas juste ! ça ne devrait pas se passer comme ça ! Ce n'est pas ma vie ! Je mérite mieux ! Je mérite plus ! Je mérite autre chose ! Je n'ai pas à... et je n'ai pas à... Et ils devraient... Je n'en peux plus ! Je suis à bout ! J'explose ! Et si je n'explose pas, j'implose ! La vie est une grosse déjection canine, je n'en veux plus ! Je ne veux plus faire d'effort ! Je ne veux plus être patient ! Je refuse ! Je n'accepte pas ! La réalité est insupportable telle quelle : changez-la moi ! Qui ? Je ne sais pas ! Vous ! Mais pas moi ! Moi je suis hors service ! Hors circuit, hors course ! Je dis "pouce" ! Marre, MARRE, MARRE !"

Résultat : un ulcère à l'estomac.

Tout ça parce qu'on doute de sa capacité à résoudre les problèmes, ou qu'on s'imagine confusément qu'une crise d'hystérie va les résoudre. Les deux sont faux.

Ou on peut se dire : "La situation n'est pas facile mais elle est ce qu'elle est. Le pire n'est pas si terrible, et je suis trop grand(e) pour me casser la figure sur cette taupinière ou me noyer dans ce verre d'eau. Bon, d'accord, c'est plus qu'une taupinière et un verre d'eau. De toute façon, c'est un problème comme j'en ai eu d'autres, et comme j'en aurai encore d'autres. S'il n'a pas de solution c'est qu'en réalité ce n'est pas un problème, et si c'est vraiment un problème il a sûrement une solution. Examinons calmement, froidement, lucidement et créativement toutes les options possibles."

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