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29 novembre 2012

Comment résister à une pulsion ? Découvrez la seule méthode vraiment efficace !

Vous avez très envie d'un verre... ou d'une cigarette... ou de hurler sur votre conjoint... seulement voilà : vous savez que ce n'est pas une bonne idée et qu'en cédant à cette pulsion vous ne ferez qu'empirer les choses et aggraver votre cas.

Comment résister ?

C'est une question de volonté.

"Bien sûr que c'est une question de volonté, pensez-vous peut-être en vous-même... Et comme je n'en ai pas, je ne peux pas !"

Minute, papillon.

N'en soyez pas si sûr.

Peut-être que vous croyez que vous n'avez pas de volonté parce que vous n'avez pas encore appris la méthode la plus efficace pour vous en servir.

Voici la méthode la plus efficace :

Quand vous voyez arriver votre pulsion, quand vous la sentez monter, ne vous crispez pas. Ne résistez pas physiquement. Ni même mentalement. Relaxez-vous au contraire, et respirez profondément, lentement. Vous n'avez pas besoin de faire quoi que ce soit. Juste d'être présent, et de regarder votre pulsion passer. Imaginez que vous êtes un automobiliste, et que votre pulsion est un lapin ou un hérisson traversant la route.

Ou imaginez que vous êtes la route : un espace ouvert que votre pulsion traverse.

Elle passe, elle est en train de passer... elle est passée.

Vous l'avez regardé tranquillement passer, et maintenant vous pouvez reprendre votre route.

Une pulsion est comme une vague : elle s'enfle doucement, elle monte, elle monte... puis elle se brise et se disperse. Vous n'avez pas besoin de faire quoi que ce soit pour qu'elle passe : elle a son propre rythme.

Ne cédez pas à vos pulsions malsaines.

Contentez-vous de les regarder passer.

Cette observation est l'un des principaux ingrédients de la volonté, cette force mal comprise et donc mal utilisée par tant de gens.

Et, pour conclure, sachez que chaque fois que vous résistez à une pulsion, vous devenez plus volontaire et déterminé. Motivant, n'est-ce pas ?

19 novembre 2012

Vous avez un compte à Amazon ? Je vous offre 2 livres en échange d'un avis !

Petite offre inhabituelle...

Si vous avez un compte Amazon, je vous propose "Le Petit Livre Qui Fortifie" et "Le Petit Livre Qui Apaise", en format PDF et/ou Kindle, deux recueils de citations, en échange d'un avis... sincère... posté sur l'un des 2 livres, toujours sur Amazon.

Ces deux petits livres sont vraiment puissants et efficaces ; ils sont pleins de citations que vous ne lirez pas ailleurs et que j'ai dégoté au fil de mes lectures aventureuses.

Si vous êtes intéressé(e), envoyez-moi tout de suite un petit mail et je vous envoie le petit livre qui fortifie dans le format de votre choix. Je vous enverrai le second dès que vous aurez mis l'avis sur le premier.




18 novembre 2012

La mentalité de l'impuissance et la mentalité de l'excellence

Il y a une manière de penser qui est associée à l'excellence et qui permet de réussir ce que vous cherchez à accomplir. C'est celle qui vous adoptez naturellement dans votre domaine préféré, celui où vous faites du bon travail.

Il y a une autre manière de penser qui est associée à l'impuissance. C'est celle qu'on adopte dans les domaines où l'on ne fait rien de bon.

La mentalité de l'excellence connecte les petits gestes, les petits pas et les petites décisions à l'objectif principal. On est profondément convaincu que tout ce qu'on fait nous rapproche de notre but, que "petit" est important : "les petits ruisseaux font les grandes rivières". Et quand on fait quelque chose, on est convaincu qu'on est précisément où on doit être en train de faire ce qu'on doit faire. On n'a aussi aucun doute sur la valeur de l'objectif qu'on poursuit.

La mentalité de l'impuissance se caractérise par :
- un objectif vague ou qui nous motive peu (peut-être parce qu'on le juge médiocre, ou peut-être parce qu'on n'a pas l'impression de l'avoir vraiment choisi : on croit qu'il nous est imposé...)
- l'impression que tout ce qu'on pourrait faire n'aurait aucun impact : que ce ne serait "qu'une goutte d'eau dans la mer".
- l'impression pénible, quand on se décide à faire quelque chose, qu'on devrait en réalité être ailleurs à faire autre chose de plus important ou de prioritaire.

Par exemple moi, qui suis nulle pour ranger mon bureau, quand je me décide à le ranger je suis parasitée par des pensées telles que : "j'aurais dû le faire avant... j'aurais mieux fait de commencer par la vaisselle... pourquoi faut-il que ce soit moi qui range ?... je n'arriverai jamais à..."

Demandez-vous comment vous raisonner dans les domaines où vous excellez et, dans la mesure du possible,  développez les mêmes réflexes de pensée dans les domaines qui vous posent problème.

Je récapitule : la mentalité de l'excellence, c'est le fait d'avoir un objectif clair et motivant, et de relier dans sa tête chaque petit effort à ce grand but. La mentalité de l'impuissance, c'est juger chaque petit effort comme dérisoire comparé à ce qu'on devrait faire ou à ce qui devrait être déjà fait, et douter de tout : de son objectif, de sa capacité à l'atteindre, et de la route que l'on a choisi pour l'atteindre.

Persuadez-vous que chaque petit pas que vous faites dans la direction que vous avez choisie vous rapproche de votre objectif . Après tout, ce n'est que la vérité.


12 novembre 2012

Quand on se noie dans un verre d'eau, on a pied !

Réveillez l'humoriste
Il est tellement facile, et d'une certaine manière tentant, de se noyer dans un verre d'eau... C'est une (mauvaise) habitude partagée par beaucoup de gens, moi comprise.
J'ai remarqué que la meilleure façon de se sortir du verre, ou de prendre conscience que, tassé dans ce récipient pour boire, on a pied, c'est de réveiller l'humoriste. Lequel ? Celui qui dort en vous, en moi, en nous. Cherchez la blague. Elle n'est pas loin, je vous jure.
Je vous donne tout de suite un exemple...
L'autre jour, mon mari a acheté des ailes de poulet. Je n'aime pas beaucoup faire la cuisine et les ailes en question étaient maigrelettes, recouvertes d'une peau épaisse et plissée qui ne se laissait pas décoller. Quoique la recette n'en comportait pas, la moutarde commençait à me monter au nez : "Pourquoi faut-il qu'il achète toujours de la viande de mauvaise qualité ?...", me disais-je tout en m'acharnant avec des ciseaux de cuisine sur ces pauvres choses pathétiques.
C'est alors que je sentis qu'il était temps de réveiller l'humoriste.                                
"Il le fait exprès. C'est lui qui a scotché la peau sur la viande pour que je ne puisse pas l'enlever." Je visualisai alors mon mari en train de bricoler les ailes de poulet avec de la super glu en ricanant comme Méphistophélès, juste pour me contrarier. Vision ridicule qui m'aida à me souvenir que je ne suis pas le centre du monde et que ce n'est pas pour m'embêter que mon mari a acheté cette viande.
Dans la cuisine comme ailleurs, une pointe d'humour est un ingrédient essentiel. Sans elle, la recette la plus épicée est fade ; avec elle, même une salade de peau de poulet devient goûteuse.

Posez-vous les bonnes questions
Notre monologue intérieur est aux trois-quarts un dialogue intérieur : nous nous posons des questions et nous nous répondons à nous-mêmes. C'est pourquoi il est si important de choisir et orienter les questions qui nous passent par la tête.
Prenons tout de suite un exemple.
Vous êtes débordé de travail. Vraiment débordé. Vous vous répétez : "J'ai besoin d'aide... et personne ne m'aide ! Pourquoi est-ce que je dois tout faire tout(e) seul(e) ?" Ce dialogue intérieur vous tire vers le bas.
Comment rectifier le tir ?
En adoptant de nouvelles questions, choisies judicieusement. Par exemple, vous pourriez penser : "Pourquoi est-ce que je n'ai pas besoin d'aide ? Pourquoi est-ce que je me débrouille très bien tout(e) seul(e) ?"
Car ce qui nous plombe, c'est beaucoup moins la surcharge de travail en elle-même que l'idée que nous n'avons pas ce dont nous avons besoin. Mais avec une question telle que "Pourquoi est-ce que je n'ai pas besoin d'aide ?", les difficultés reprennent leur taille normale, la montagne redevient taupinière, et l'océan réintègre le verre d'eau dont il est sorti.
Pensez donc à utiliser des questions en "Pourquoi ?" qui aillent dans le bon sens. (Pour info, on appelle de telles questions des "afformations".)

Gardez vos priorités dans l'ordre
Ne vous obsédez jamais sur un but ponctuel au point de le faire passer avant vos priorités existentielles. Si, par exemple, vous voulez voir un film, et que votre conjoint veut en voir un autre, ne perdez pas de vue votre priorité prioritaire, qui est – en tout cas je me permets de le supposer – de vivre dans l'harmonie et l'amour avec votre âme-soeur et de passer une bonne soirée. Autrement dit, ne déracinez pas l'arbre pour obtenir une branche. Il est facile, dans le feu de l'action, de se laisser emporter, mais ne serait-il pas stupide de casser quelque chose de précieux pour obtenir, par exemple, un bon de réduction de 1 euro au rayon charcuterie ?
Chaque fois que nous perdons notre calme pour un détail, ou que nous nous acharnons pour obtenir une chose qui mériterait tout juste qu'on se baisse pour la ramasser, on mélange ses priorités. Il y a des objectifs qui ne valent tout simplement pas qu'on s'angoisse, qu'on se désespère ou qu'on se mette en colère pour eux. Ayez toujours en tête vos priorités bien rangées, et vous resterez zen.

Cet article participe à l’évènement inter-blogueurs ”3 actions pour être zen au quotidien” qui est animé par Habitudes Zen d’Olivier Roland. Si cet article vous a plu, vous pouvez cliquer sur ce lien : j’aime cet article !

07 novembre 2012

Souffrance et statut quo



Le bâton motive autant ou plus que la carotte.
D'où le raisonnement suivant, que beaucoup de personnes se tiennent et qui peut-être ne vous est pas étranger : « Si je me traite de minable et de crétin chaque fois que je commets une erreur ou que je ne fais pas ce que je dois faire, j’en prendrai de la graine ; je ne recommencerai pas. En me punissant mentalement, je suis sûr de ne pas refaire la même bêtise la prochaine fois. C’est la bonne méthode pour m’améliorer ! »
C'est ainsi qu'à une époque je me sabotais le moral lorsque je ne respectais pas le programme que je m'étais fixé pour la journée. Je m'imaginais que ça m’aiderait à respecter mes engagements à l’avenir : de cette manière je serais plus sérieuse la prochaine fois...
Mais ça n'avait pas cet effet-là.
Pas du tout.
Je retombais encore et toujours dans mes travers.
Il y a donc quelque chose qui cloche dans ce raisonnement apparemment logique. Si, en règle générale, la souffrance constitue un puissant motif de changement, dans certains cas elle joue un rôle inverse en maintenant le statu quo. Vous trouvez ça bizarre ?
C'est vrai, c'est bizarre.
Examinons ce paradoxe de plus près.

Avoir mal pour avoir raison

Pour le pire comme pour le meilleur, et d'une manière rarement consciente, nous cherchons des preuves.
Des preuves de quoi ?
Des preuves que nos convictions sont fondées et que nos opinions sont des faits. Nous cherchons tous à confirmer nos croyances. Et comme nous cherchons ces preuves sans relâche, nous les trouvons.
C'est justement là qu'il y a un hic.
Là où gît le lièvre.
Car quel genre de preuve va trouver quelqu'un qui croit de manière plus ou moins consciente qu'il n'a pas de chance, qu'il est voué aux accidents graves, qu'il ne mérite pas d'être heureux mais que, par contre, il mérite un châtiment cruel pour ses innombrables fautes ?
Nous sommes bien d'accord : des preuves douloureuses.
Quelqu'un qui voit les choses ainsi souffre pour se prouver qu'il est bien la pauvre petite chose ou le triste sire qu'il croit être.
Quand je me punissais pour mes manquements en me traitant de tous les noms, je remplissais un programme inconscient, et celui-là, à la différence de celui que je me fixais consciemment, je le respectais à la lettre.
L’auto-flagellation à laquelle je me livrais participait au problème qu'elle était censée combattre. En réalité, je ne me disais pas que j'étais nulle pour ne plus recommencer mais l'inverse : je me fixais un programme que je ne respectais pas pour avoir l'occasion de me dire que j'étais nulle, et me maintenir ainsi dans mon identité habituelle, confirmant ainsi au prix fort ma définition de moi-même.
Et si pour vous, il en allait de même ?
Et si une part de votre souffrance qui (peut-être) assombrit votre existence tirait son origine du besoin que vous ressentez de confirmer votre point de vue sur vous-même ? D'apporter la preuve que vous avez raison de vous définir comme vous vous définissez ?
Un autre exemple.
À la différence de tant de gens qui croient avoir tout pour être heureux, alors qu'il leur manque l'essentiel, Amandine a réellement tout pour être heureuse. Mais quand elle se sent aussi heureuse qu'elle devrait l'être pendant plus que deux jours, elle trouve ou invente une broutille qui lui permet de plonger pour le même nombre de jours dans la dépression la plus noire.
Là encore, il s'agit de rétablir l'équilibre : son thermostat émotionnel est réglé sur un certain degré ; si son bien-être le dépasse, le thermostat se met en marche. Amandine croit qu'elle n'est pas censée être heureuse tous les jours... elle ne pense pas mériter tant.
Nous cherchons tous à nous conformer à notre image-de-soi. Nous cherchons tous à faire de notre vie un miroir qui reflète le plus exactement possible notre identité secrète, notre définition de nous-mêmes. Et parfois la souffrance n'est qu'un moyen au service de cette cause.

Superstition

Hippolyte n'est pas très motivé pour perdre du poids, quoiqu'il pèse 200 kilos. Il est persuadé que s'il parvient à se libérer de sa graisse, il attrapera le cancer.
Vous trouvez cette supposition bizarre ?
Il y a une logique derrière : Hippolyte croit que dans l'existence, il n'a que fort peu de chance. S'il devient mince, son sort deviendra enviable – il faudra donc qu'une malchance majeure (par exemple un cancer) vienne compenser sa nouvelle chance pour rétablir l'équilibre.

Trois sortes de perdants

Prenons un autre exemple.
Définition préliminaire : j'appelle « perdant » quelqu'un qui a le sentiment (apparemment justifié par les faits) de ne jamais réussir à atteindre les objectifs qui lui tiennent le plus à cœur. L'identité de perdant n'est pas définitive, pas plus que celle de gagnant : on peut très bien passer d'une catégorie à l'autre, ou être un perdant dans un domaine et un gagnant dans un autre.
Il y a trois sortes de perdants, et tous ne sont pas de vrais perdants :
1/Les premiers se découragent et laissent tomber. Ils ont un objectif, et y renoncent avant de l'avoir atteint, car ils le jugent inaccessible.
Si l'objectif est réellement impossible à atteindre (comme dans le cas d'objectif intrinsèquement contradictoire), le fait d'y renoncer ne fait pas de la personne un perdant mais plutôt quelqu'un qui prend enfin conscience de l'inconsistance de ses rêves – et qui donc en change.
Si l'objectif est seulement difficile à atteindre, le fait d'y renoncer fait de la personne un perdant – du moins jusqu'à ce qu'elle se décide à reprendre contact avec ses rêves.
2/ Les seconds ne se découragent pas et persévèrent. Ils ont un objectif et n'y renoncent pas... mais adaptent leur stratégie aux circonstances. Ils sont souples et obstinés ; ils finiront par atteindre leur objectif.
Ce ne sont pas de vrais perdants. Bientôt, tout le monde s'apercevra que ce sont des gagnants.
3/ Les troisièmes se désespèrent et s'aigrissent, mais ne laissent pas tomber. Ils ont un objectif, s'acharnent... et ne l'atteindront jamais. Ce sont de vrais-faux perdants.
Qu'est-ce qui rend cette dernière catégorie spécifique ?
C'est qu'en ne réussissant pas à atteindre leurs objectifs, ces vrais-faux perdants réussissent à atteindre un autre objectif, celui-là caché et plus ou moins inconscient... de cette manière, ils confirment l'une de leurs croyances.
Quelle croyance ?
« Je suis un génie méconnu ».
Ce qui est important ici, c'est méconnu. Il faut donc que leurs efforts ne soient pas récompensés pour qu'ils se prouvent qu'ils sont bien ce qu'ils sont.
C'est pour ça qu'ils insistent encore et encore, au lieu de laisser carrément tomber comme ceux de la première catégorie : leurs échecs répétés et retentissants jouent un rôle dans leur vision d'eux-mêmes et du monde ; ils en ont besoin.


À retenir
● Se traiter de tous les noms parce qu'on a fait une erreur n'est pas le moyen de ne pas la refaire.
● Nous sommes prêts à tout pour rester fidèles à notre définition de nous-mêmes et du monde... même à nous rendre terriblement malheureux.
Conseils
► Faites preuve de compassion et d'un peu d'indulgence à votre égard.
► Votre image-de-soi vous pousse-t-elle dans le mauvais sens ? Vérifiez si, dans vos croyances, il n'y en aurait pas quelques-unes qui vous inciteraient à souffrir.

L'humour : luxe ou nécessité ?

Un grand spécialiste de la Programmation Neuro-Linguistique, Richard Bandler, a dit quelque chose de très important que j'aimerais partager avec vous :

"Aussi longtemps que vous ne pouvez pas voir en quoi quelque chose est drôle, vous ne pouvez pas vous en libérer."

C'est tellement, tellement vrai.

On a besoin de rire un peu de ses problèmes pour les solutionner ; tant qu'on les prend au tragique, on reste prisonnier de leur logique tordue.

Le jour où on les voit sous un autre angle, où on voit leur côté ridicule plutôt que leur côté douloureux, on est déjà à moitié tiré d'affaire.

L'humour n'est pas un luxe mais une nécessité.

Rire de soi est la clef du succès.

(Ma petite fille s'est réveillée... le devoir m'appelle ! Bonne journée.)